Laplus haute instance judiciaire espagnole a portĂ© Ă  15 ans de prison les condamnations prononcĂ©es contre les cinq hommes de « la Meute » en requalifiant les faits en « viol », dans l’affaire de « la Meute », dĂ©tonateur d’ une grande mobilisation fĂ©ministe l’an dernier. Ces cinq hommes, qui se surnommaient « la Meute De nombreux animaux vivent ensemble, formant des groupes aux caractĂ©ristiques spĂ©cifiques meutes, bancs, hardes, troupeaux, troupes, essaims
 Comment bien distinguer tous ces groupes et les employer Ă  bon escient ? Je vous propose aujourd’hui un tour d’horizon des groupes d’animaux sociaux mammifĂšres, oiseaux, reptiles, poissons, insectes
 On est partis !Qu’est-ce qu’une meute ?Qu’est-ce qu’un banc ?Qu’est-ce qu’une harde ?Qu’est-ce qu’un troupeau ?Qu’est-ce qu’un essaim ?Qu’est-ce qu’une colonie ?Quelques autres noms de groupes d’animaux sociauxQu’est-ce qu’une meute ?On emploie initialement le terme “meute” pour dĂ©signer un groupe de canidĂ©s ; on parle ainsi d’une meute de loups. NĂ©anmoins, cette notion s’étend Ă©galement Ă  d’autres animaux une meute qualifie un groupe de carnivores qui chassent ensemble les charognards, qui se nourrissent de cadavres, sont donc exclus. Les membres d’une meute sont organisĂ©s en qu’un banc ?Evidemment, nous ne parlons pas ici du banc public des amoureux, mais bien des bancs de poissons. Un banc est un groupe d’animaux qui se distingue d’une meute ou d’une colonie par son absence de hiĂ©rarchie. En effet, les sardines ou harengs qui constituent un banc se dĂ©placent simplement tous ensemble, sans structure sociale, selon un comportement d’ l’on parle le plus souvent des bancs de poissons, d’autres animaux peuvent en former. On trouve ainsi des bancs de mĂ©duses ou de calmars, par qu’une harde ?Une harde dĂ©signe un groupe important d’animaux sauvages qui vivent ensemble naturellement. On utilise souvent ce terme pour dĂ©signer des herbivores, mais certains omnivores sont Ă©galement inclus dans la dĂ©nomination. On parle ainsi d’une harde de cerfs, ou encore d’une harde de cependant, il ne faut pas confondre “harde” et “horde” ! Si la harde dĂ©signe le groupe d’animaux sauvage, la horde pour sa part qualifie un groupe d’individus violents. Bien qu’on trouve frĂ©quemment le terme de “horde” pour parler notamment de carnivores une horde de loups affamĂ©s, par exemple, cet usage est discutĂ©. Il s’agit d’un abus de qu’un troupeau ?Quid du troupeau, me direz-vous ? Y a-t-il une diffĂ©rence entre un troupeau et une troupe ? Effectivement !Le troupeau dĂ©signe un groupe d’animaux herbivores, soit domestique, soit vivant Ă  l’état sauvage. On parlera ainsi d’un troupeau de vaches ou de moutons, mais Ă©galement d’un troupeau d’élĂ©phants ou de troupe pour sa part, caractĂ©rise simplement un groupe d’animaux sauvages vivant naturellement ensemble. Ainsi, la harde que nous avons vu plutĂŽt est un type distinct de troupe ! Attention Ă©galement car l’ñne, qui est un animal domestique, fait figure d’exception ; en effet, on parle d’une troupe d’ qu’un essaim ?Le terme “essaim” s’emploie pour nommer une troupe importante d’insectes d’une unique espĂšce, qui se dĂ©placent dans la mĂȘme direction. On parle tout particuliĂšrement de l’essaim d’abeilles, qui correspond Ă  un groupe d’abeilles qui se sĂ©parent de la colonie et de la ruche pour fonder une nouvelle sociĂ©tĂ©. C’est ainsi que prospĂšre l’ d’abeilles dans un Akamoa, PixabayQu’est-ce qu’une colonie ?Le terme “colonie” possĂšde de nombreuses dĂ©finitions selon le contexte dans lequel on l’emploi. Mais ce qui nous intĂ©resse ici, c’est qu’une colonie est un nom de groupe animalier qui dĂ©signe notamment les existe des milliers d’espĂšces de fourmis Ă  travers le monde, et une colonie de fourmis peut compter de quelques dizaines Ă  plusieurs millions d’individus ! Quelques rares espĂšces se regroupent mĂȘme en supercolonies de plusieurs centaines de millions d’individus ! On diffĂ©rencie la colonie de la supercolonie de fourmis par le nombre de reines qui les composent ; une colonie ne compte qu’une seule reine, tandis qu’une supercolonie en a noter qu’on parle Ă©galement de colonies de termites, ou encore de colonies de de fourmis des boisCrĂ©dits – Hans, PixabayQuelques autres noms de groupes d’animaux sociauxNous venons de dĂ©finir les principaux noms de groupes d’animaux meute, harde, troupeau et troupe, banc, essaim. Cependant, il existe une multitude d’autres termes, souvent je vous propose de prendre connaissance d’une petite sĂ©lection, pour le plaisir de satisfaire un peu plus votre curiositĂ© !Une assemblĂ©e de compagnie de Ă©chourie de fiertĂ© de flamboyance de foule de nichĂ©e de noeud de nuĂ©e de panier de parlement de perchĂ©e de volĂ©e de vous ? Connaissez-vous d’autres noms insolites de groupes d’animaux ?
Lavictime de "la Meute" en Espagne a fait lire en direct Ă  la tĂ©lĂ©vision une lettre appelant les victimes de viols Ă  ne pas se taire, pour ne pas "laisser gagner" les agresseurs. 
La Meute » La JaurĂ­a interprĂ©tĂ©e par Daniela Vega et Antonia Zegers, se distingue par huit Ă©pisodes qui dĂ©montrent, Ă  la lumiĂšre d’un fait spĂ©cifique, le besoin d’une sociĂ©tĂ© plus Ă©quitable et moins sexiste. SĂ©rie inspirĂ©e d’une affaire rĂ©elle La Manada ». En intĂ©gralitĂ© sur dĂšs le lundi 17 juin. Photo Arte TV VĂ©ritable succĂšs en AmĂ©rique latine, cette sĂ©rie est devenue l’une des premiĂšres productions chiliennes Ă  atteindre l’une des principales plateformes de streaming dans le monde. Les scĂ©naristes LucĂ­a Puenzo, Marialy Rivas, Sergio Castro et NicolĂĄs Puenzo nous emmĂšnent dans le lycĂ©e catholique de Santa InĂ©s, Ă  partir duquel ils jettent la lumiĂšre sur tous les maux de la sociĂ©tĂ© chilienne, conservatrice et patriarcale. La Meute est une sĂ©rie originale d’Amazon Prime Video, coproduite par le Chili et l’Argentine, d’aprĂšs une affaire rĂ©elle qui s’est passĂ©e en Espagne – un des cas d’une enquĂȘte policiĂšre nommĂ©e La Manada » dans laquelle cinq individus ont violĂ© une jeune fille de 18 ans pendant le festival de San Fermin en 2016 et ont enregistrĂ© leur crime brutal en vidĂ©o. La premiĂšre saison a Ă©tĂ© publiĂ©e en 2020, et chaque saison est composĂ©e de huit Ă©pisodes. La sĂ©rie aborde plusieurs sujets tels que la violence, le machisme et la peur, mais insiste surtout sur l’importance de la lutte contre la violence de genre. En effet, elle rĂ©vĂšle l’expĂ©rience de nombreuses femmes et les abus qu’elles subissent de la violence Ă  l’égard des femmes jusqu’au viol. Synopsis de la sĂ©rie La sĂ©rie retrace une intrigue parallĂšle Ă  la vĂ©ritable affaire, bien qu’elle se dĂ©roule dans un contexte diffĂ©rent. L’histoire raconte la disparition de Blanca Ibarra, une Ă©tudiante de 17 ans de l’école catholique Santa InĂ©s et leader d’un mouvement fĂ©ministe, aprĂšs qu’elle a participĂ© Ă  une manifestation dĂ©nonçant un cas prĂ©sumĂ© d’abus d’un enseignant sur une Ă©tudiante. La vidĂ©o du viol est partagĂ©e sur les plateformes et devient virale, rĂ©vĂ©lant dans l’ombre un jeu en ligne mortel qui recrute des hommes pour commettre des agressions contre des femmes. C’est ainsi que commence l’enquĂȘte, menĂ©e par trois femmes dĂ©tectives spĂ©cialisĂ©es dans les crimes liĂ©s Ă  la violence de genre Antonia Zegers, Maria Garcia Omegna, Daniela Vega. Ces derniĂšres finissent par dĂ©couvrir que les suspects ont un groupe de discussion, appelĂ© La meute de loups ». RĂ©vĂ©lations des tabous Ce scĂ©nario met en lumiĂšre un grand nombre de problĂšmes contemporains parmi les plus redoutables la cyber intimidation, le harcĂšlement scolaire, le sexisme, les passages sombres de l’internet, l’abus de pouvoir dans les institutions gouvernementales et la corruption des classes privilĂ©giĂ©es ; toutefois, l’accent est surtout mis sur le point sensible qu’est la violence sexiste. Romaissae GUAZZAOUI Site
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Lepodcast des parents qui partagent les joies et les galĂšres de la parentalitĂ©. Un mercredi sur deux, retrouvez un nouvel Ă©pisode de La Meute. C’est quoi La Meute ? Une meute de parents solidaires pour Ă©duquer nos enfants en toute bienveillance. Une
Ce chant n'est pas sous licence libre, et appartient Ă  son auteur/Ă©diteur et Ă  ses ayants-droits. Tous droits rĂ©servĂ©s Ă  ces derniers. Si vous ĂȘtes titulaire des droits sur ce chant et dĂ©sirez qu'il soit retirĂ©, veuillez nous contacter. Cette chanson est chantĂ©e par les louveteaux, au Canada, en France et dans d'autres pays, lors des rassemblements ou au dĂ©but des rĂ©unions. 1er coupletC’est la meute qui t’appelle Viens, viens, laisse tout Que f’rais-tu, ĂŽ loup sans elle ? Viens, viens, laisse tout Que f’rais-tu, ĂŽ loup sans elle ? Et sans toi, que ferions-nous ? Cours vite, cours vite, vite au rendez-vous ‱ 2e couplet Ma sizaine est la plus belle, Viens, viens, laisse tout Ma sizaine est la plus belle Viens, viens, laisse tout Ma sizaine est toujours celle OĂč l’on retrouve le plus de fous Cours vite, cours vite, vite au rendez-vous. C'est la meute qui t'appelle Auteurs William Lemit Écrit en Licence Copyright Rouart, Lerolle et Cie. Écouter Variante[modifier] On peut commencer le chant par "C'est la maĂźtrise qui t'appelle". Partition[modifier] Liens internes[modifier] Ce chant a notamment Ă©tĂ© publiĂ© dans Yaou! , EUF, 1991 Le Ferao , AGSE, 2010 Paroles1. C'est la meute qui t'appelle, Viens, viens, laisse tout. Que f'rais-tu ĂŽ Loup sans elle, Viens, viens, laisse tout. Que f'rais-tu ĂŽ Loup sans elle Et sans toi, que ferions-nous Cours vite, GRAND ENTRETIEN – L’acadĂ©micien s’inquiĂšte de l’union de la gauche autour de Jean-Luc MĂ©lenchon et de La France insoumise. Le philosophe voit dans cette alliance la trahison de tous les principes fondamentaux de la social-dĂ©mocratie. Au-delĂ  de la traditionnelle radicalitĂ© anticapitaliste de l’extrĂȘme gauche, Alain Finkielkraut pointe le danger d’une dĂ©rive communautariste flirtant avec l’islamisme et l’antisĂ©mitisme. D’autant plus que la majoritĂ© gouvernementale apparaĂźt Ă©galement, selon lui, ambiguĂ« sur les sujets sociĂ©taux. En tĂ©moigne, argumente l’intellectuel, la nomination au ministĂšre de l’Éducation nationale de Pap Ndiaye, dont les travaux et les engagements indiquent une proximitĂ© avec les courants idĂ©ologiques wokistes et multiculturalistes. En mĂ©moire de Laurent Bouvet, dĂ©cĂ©dĂ© il y a quelques mois, qui avait consacrĂ© une grande partie de son Ɠuvre Ă  critiquer l’importation depuis les États-Unis des notions identitaires, Alain Finkielkraut appelle le chef de l’État Ă  adopter une ligne ferme sur la question de la laĂŻcitĂ© et Ă  restaurer une Ă©cole fondĂ©e sur le mĂ©rite. LE FIGARO. – AprĂšs avoir rĂ©ussi une percĂ©e au premier tour de la prĂ©sidentielle, Jean-Luc MĂ©lenchon a conclu un accord d’union des gauches Ă©cologiste, socialiste et communiste
 Le succĂšs de La France insoumise signifie-t-il un retour aux fondamentaux pour la gauche aprĂšs des annĂ©es de social-libĂ©ralisme» ou est-ce une trahison? Alain FINKIELKRAUT. – À votre question, Jean-Luc MĂ©lenchon a rĂ©pondu sans ambages. C’était en 2019, lors d’un meeting dans la ville devenue sensible» d’Épinay Je n’ai pas peur de le dire, ceux que vous voyez dans ces quartiers, c’est la nouvelle France. Celle sur laquelle nous nous appuierons pour construire et faire tout ce qu’il y a Ă  faire dans ce pays demain, tout changer.» Sans lĂ©siner sur la dĂ©magogie, le leader de La France insoumise a donc repris Ă  son compte les aspirations, les aversions et les obsessions de cette nouvelle France». En juin 2021, il a annoncĂ© sur France Inter que, dans les derniĂšres semaines de la campagne prĂ©sidentielle, on verrait, comme par hasard», un grave incident ou un meurtre, Ă  l’image de ce qui s’est passĂ© en 2012 avec les attentats commis par Mohammed Merah Ă  Montauban ou Ă  Toulouse Nous aurons le petit personnage sorti du chapeau, nous aurons l’évĂ©nement qui va une fois de plus permettre de montrer du doigt les musulmans et d’inventer une guerre civile. VoilĂ .» Plus rĂ©cemment, Jean-Luc MĂ©lenchon s’en est pris Ă  la meute raciste» qui protestait contre la candidature de Taha Bouhafs aux Ă©lections lĂ©gislatives et il n’a pas changĂ© d’avis aprĂšs les accusations de viol qui ont contraint ce jeune et ambitieux journaliste issu des quartiers Ă  jeter l’éponge. Or Ă  BenoĂźt Hamon, qui, tout en maintenant ses critiques Ă  mon endroit, s’était Ă©mu de l’attaque antisĂ©mite que j’avais subie de la part de certains gilets jaunes», Taha Bouhafs avait rĂ©pondu en ces termes BenoĂźt, c’est bientĂŽt le dĂźner du Crif et t’as pas envie d’ĂȘtre privĂ© de petits fours. Je te comprends.» La France insoumise, c’est, Ă  l’ùre de la mystification gĂ©nĂ©ralisĂ©e du vocabulaire, le nom que se donne la France soumise Ă  l’islamisme, judĂ©ophobie incluse. Par conviction? Non, et c’est peut-ĂȘtre pire par clientĂ©lisme. En s’alliant avec ce parti et en se pliant Ă  ses conditions, les autres gauches ne sont pas revenues Ă  leurs principes fondamentaux. Elles les ont reniĂ©s. Il reste Ă  espĂ©rer que c’est un mauvais calcul et qu’elles le paieront dans les urnes. Le programme de Jean-Luc MĂ©lenchon, c’est trois sorties la sortie de l’Europe, la sortie de l’Otan et la sortie de l’OMC, qui transformerait la France en CorĂ©e du Nord», a estimĂ© Jean-Christophe CambadĂ©lis sur Radio J. Que vous inspirent ces propos? CambadĂ©lis a raison, mais il oublie une sortie non moins grave la sortie de la France. Se rĂ©fĂ©rant explicitement au poĂšte martiniquais Édouard Glissant, Jean-Luc MĂ©lenchon cĂ©lĂšbre la crĂ©olisation de notre pays. La crĂ©olisation dĂ©signe ce que produit la rencontre et l’entremĂȘlement des cultures. C’est une poussĂ©e de vie!». Et MĂ©lenchon prĂ©cise Nous sommes dĂ©jĂ  tous des crĂ©oles et nous le serons tous encore plus. Certains osent dire que ce n’est pas vrai alors mĂȘme que la moitiĂ© des boutiques ont leur nom Ă©crit en anglais, que tout le monde sur terre regarde les mĂȘmes sĂ©ries tĂ©lĂ©visĂ©es, que nos meubles sont les mĂȘmes, comme les plats que l’on sert Ă  table » Le mĂȘme, le mĂȘme, toujours et partout le mĂȘme. La fin de l’histoire, selon MĂ©lenchon, ce n’est pas la sociĂ©tĂ© sans classe, c’est le grand mĂ©lange et le grand mĂ©lange, c’est l’uniformitĂ© du consommateur planĂ©taire. La bienveillance pour l’islamisme, l’antiamĂ©ricanisme forcenĂ© et la promesse de l’amĂ©ricanisation sont les trois ingrĂ©dients du cocktail que La France insoumise veut faire avaler au peuple français. 
 Le Figaro Merci Ă  BB Cest la meute qui t'appelle BIENVENU DANS L'ESPACE DE LA MEUTE IMPEESA, VOUS Y TROUVEREZ TOUT LES MÉMOS, LES SOUVENIRS DE LA MEUTE, LE CALENDRIER DE L'ANNÉE ET BIEN PLUS ENCORE ENJOY THE VISIT! INSCRIPTIONS. La meute Impeesa offre aux jeunes filles l'occasion de vivre une expĂ©rience unique d'apprentissage par le jeu. Le nombre de place

La meute se caractĂ©rise par un ordre hiĂ©rarchique prĂ©cis oĂč l’on distingue un chef, des Ă©lĂ©ments intermĂ©diaires et des infĂ©rieurs hiĂ©rarchiques. Chez les loups, le chef de meute est toujours un mĂąle chez les chiens, il peut s’agir indiffĂ©remment d’un mĂąle ou d’une femelle appelĂ© mĂąle alpha. La femelle de rang supĂ©rieur est Ă  son tour qualifiĂ©e de femelle alpha. Les deux sujets de rang supĂ©rieur et de sexe opposĂ© sont les seuls Ă  s’accoupler une fois par an et non deux, comme cela se passe en revanche chez les chiens. Mais comment ces rĂŽles s’établissent- ils ? Il existe deux possibilitĂ©s PremiĂšre possibilitĂ© la meute naĂźt du dĂ©veloppement d’une famille et part donc d’un seul couple mĂąle-femelle. Les premiers membres de la meute seront les petits nĂ©s de leur accouplement ils recevront de leurs parents un enseignement par le biais du jeu en matiĂšre de chasse, de combat et de comportement social. Maman et papa sont leurs guides, leurs professeurs, et aucun ne songe Ă  mettre en doute leur autoritĂ© ils constituent donc le mĂąle et la femelle alpha par antonomase, et nul ne leur conteste ce statut. Lorsque les deux sujets alpha » recommenceront Ă  s’accoupler l’annĂ©e suivante, la nouvelle progĂ©niture se trouvera confrontĂ©e Ă  l’autoritĂ© indiscutĂ©e du chef et de la chef, mais aussi Ă  la supĂ©rioritĂ© hiĂ©rarchique de ses frĂšres et sƓurs aĂźnĂ©s. Un triple ordre hiĂ©rarchique se sera donc créé de maniĂšre spontanĂ©e et naturelle chefs, intermĂ©diaires et infĂ©rieurs Ă  savoir les derniers arrivĂ©s, les sujets les plus jeunes et les plus inexpĂ©rimentĂ©s.Seconde possibilitĂ© avant d’avoir une portĂ©e, le couple initial rencontre un autre groupe de loups soit un second couple, soit une petite cellule familiale avec des petits et dĂ©cide de se joindre Ă  ce dernier. Les animaux sociaux ont tendance Ă  s’unir car ils savent, instinctivement, qu’un groupe a davantage de chances de survivre qu’un couple. Ces chances reposent sur le fait que les animaux sociaux ont la capacitĂ© de communiquer entre eux et d’élaborer des plans de chasse prĂ©cis, en coopĂ©rant et en coordonnant leurs moyens de façon Ă  obtenir le rĂ©sultat maximum en dĂ©pensant un minimum d’énergie. Quand deux couples chassent ensemble pour la premiĂšre fois, il arrive que l’un des deux mĂąles se rĂ©vĂšle manifestement plus habile et expĂ©rimentĂ© que l’autre il se peut alors que ce dernier accepte sans problĂšme de lui confier le rĂŽle de mĂąle alpha. Si les deux estiment ĂȘtre Ă  Ă©galitĂ©, en revanche, l’affrontement devient pratiquement inĂ©vitable. Mais attention, ils ne se livreront pas un duel Ă  mort ! MĂšre Nature a pour principal objectif d’assurer la survie de l’espĂšce, et les animaux sauvages sont enclins Ă  considĂ©rer la vie comme un bien prĂ©cieux. D’un autre cĂŽtĂ©, pour que l’espĂšce survive, il faut absolument que le chef de meute soit le sujet le plus fort, le plus intelligent et le plus expĂ©rimentĂ© soit parce que, dans le cas contraire, il risquerait de mener tout le groupe Ă  la ruine, soit parce qu’il est le seul Ă  pouvoir s’accoupler et que son patrimoine gĂ©nĂ©tique est celui qui garantira la continuitĂ© de l’espĂšce. Plus il sera de haute qualitĂ©, plus l’espĂšce se fortifiera et aura davantage de chances de survivre. Le problĂšme est donc le suivant seul un combat permettra d’identifier le meilleur des deux candidats au poste de sujet alpha. Mais dans le cas oĂč le plus fort remporterait simplement la victoire et oĂč l’autre serait tuĂ©, il se produirait deux consĂ©quences dĂ©sagrĂ©ables - le vainqueur pourrait lui aussi ĂȘtre gravement blessĂ© et risquerait de ne pas survivre. - le patrimoine gĂ©nĂ©tique reprĂ©sentĂ© par le perdant serait sĂ»rement perdu pour toujours, ce qui ne s’avĂ©rerait d’aucune utilitĂ© pour l’espĂšce. Le simple fait d’avoir tentĂ© de dĂ©fier le vainqueur prouve que ce loup ou chien ne doit surtout pas ĂȘtre Ă©liminĂ©, car il s’agit d’un bon sujet, sain, courageux et sĂ»r de lui. Peut-ĂȘtre l’est-il moins » que son collĂšgue, mais sa mort Ă©quivaudrait quoi qu’il en soit Ă  un stupide gaspillage biologique. Dans la mesure oĂč mĂšre Nature rejette catĂ©goriquement ce concept, le problĂšme a Ă©tĂ© rĂ©solu par la ritualisation. Avant d’arriver vĂ©ritablement Ă  se mordre, les deux adversaires suivent un schĂ©ma d’attitudes et de mimiques qui suffit trĂšs souvent Ă  distribuer les rĂŽles. La scĂ©nographie » s’avĂšre trĂšs rarement insuffisante et Ă©vite en gĂ©nĂ©ral de passer aux voies de fait. Ces rituels consistent en une sĂ©rie de mimiques corporelles et faciales ; gĂ©nĂ©ral, l’animal se grossit » ou se rapetisse », le corps constituant soit une marque de domination, soit de soumission. Une queue haute, une tĂȘte bien droite avec des oreilles pointĂ©es en avant, etc., reprĂ©sentent par consĂ©quent des signaux de force, et leurs contraires tĂȘte basse, oreilles rabattues en arriĂšre, queue entre les pattes, etc., des signaux de faiblesse. Le regard revĂȘt une importance spĂ©cifique un regard fixe et attentif traduit la domination, et un regard bas et/ou fuyant la soumission. En cas de conflit, par consĂ©quent, le loup qui s’estime dominant adoptera les postures classiques du chef, en menaçant l’adversaire par des mimiques corporelles et faciales ; l’autre rĂ©agira soit par la mĂȘme attitude dominante, soit par un comportement mal assurĂ© qui se transformera peu de temps aprĂšs en marques de soumission. Mais tout n’est pas toujours blanc ou bien noir, au contraire ! Dans la trĂšs grande majoritĂ© des affrontements, il n’y a pas un sujet A complĂštement dominant » et un sujet B complĂštement soumis » si tel Ă©tait le cas, il n’y aurait aucune raison de lancer le dĂ©fi ! On voit en revanche beaucoup plus souvent des sujets qui, par exemple, s’avĂšrent dominants devant et soumis derriĂšre », en dĂ©couvrant leurs dents, mais en gardant leur queue entre les pattes. DĂšs les premiĂšres escarmouches, un spectateur expĂ©rimentĂ© saisira assez facilement si l’un des adversaires finira par se rendre en exposant son ventre dans le geste de soumission totale classique, s’il prendra la fuite une rĂ©action trĂšs frĂ©quente quand un sujet refuse de se soumettre, mais se rend compte qu’il n’a pas non plus les moyens de dominer l’autre, ou s’il existe vraiment un risque de combat Ă  mort. Les combats vĂ©ritablement dramatiques sont rarissimes dans le cas du loup et du chien sauvage. On ne peut malheureusement pas en dire autant en ce qui concerne le chien domestique. Pour en revenir Ă  la meute sauvage, il arrive toujours le moment oĂč l’un des loups rĂ©alise qu’il est inutile d’insister, car l’autre est le plus fort. Celui qui dĂ©cide de se soumettre enverra des signaux de reddition parfaitement clairs, le plus courant d’entre eux consistant Ă  se coucher sur le dos le ventre en l’air et Ă  offrir sa gorge sans dĂ©fense Ă  l’adversaire. À ce moment, l’autre loup pourrait infliger une profonde morsure juste Ă  cet endroit et rĂ©gler dĂ©finitivement le problĂšme et bien, il ne le fait pas ! En Ă©tant clair, cependant il n’agit pas ainsi par respect d’un quelconque code de chevalerie » l’empĂȘchant de tirer sur l’ambulance », mais simplement... parce qu’il ne le peut pas ! Face Ă  un geste de soumission, en effet, le fameux mĂ©canisme d’inhibition s’enclenche chez le chien dominant, un mĂ©canisme innĂ© chez les animaux sociaux et qui ne rĂ©pond Ă  aucune sorte de raisonnement Ă©thique ». Le mĂ©canisme d’inhibition est partiellement acquis » mieux vaudrait-il dire consolidĂ©, car il se transmet en rĂ©alitĂ© gĂ©nĂ©tiquement par les loups et les chiens durant la premiĂšre phase de leur existence, quand les petits se jettent sur le dos, les pattes en l’air, et dĂ©couvrent qu’il s’agit du meilleur moyen pour apaiser un pĂšre agressif ou calmer une maman fĂąchĂ©e. C’est la raison pour laquelle, indĂ©pendamment de la race, les chiens qui grandissent avec leurs deux parents ou tout au moins avec un mĂąle et une femelle adultes apprennent mieux et plus vite les rĂšgles de ce que l’on pourrait appeler le savoir-faire canin ». Un chef de meute est toujours Ă©lu » ; viennent ensuite les membres d’un niveau hiĂ©rarchique moyen et, enfin, les infĂ©rieurs. Les chiots appartiennent automatiquement Ă  cette derniĂšre catĂ©gorie de mĂȘme, parfois, que les adultes les moins favorisĂ©s, physiquement ou psychiquement. Attention ! Quiconque serait tentĂ© de penser les pauvres petits ! » pĂ©cherait comme d’habitude par anthropomorphisme. En effet, les loups de rang infĂ©rieur ne se considĂšrent absolument pas comme de pauvres petits et se trouvent trĂšs bien ainsi ! Il leur arrive peut-ĂȘtre de manger en dernier, de ne pas pouvoir s’accoupler et de devoir se renverser deux cents fois par jour pour prouver leur respect et leur soumission aux chefs, mais ils ne sont pas malheureux pour autant. C’est leur nature, ils la suivent et sont en paix avec eux-mĂȘmes. Le seul moyen d’en faire de vrais malheureux consisterait Ă  les contraindre de jouer un rĂŽle qui ne leur revient pas et qu’ils ne sont pas en mesure d’assumer. La meute n’est pas une structure fixe et immuable quand par exemple le nombre de sujets devient trop Ă©levĂ© comparĂ© aux ressources alimentaires du milieu, certains membres sont rejetĂ©s. Mais n’allez surtout pas imaginer que cette sanction s’applique aux sujets de rang infĂ©rieur les pauvres petits susmentionnĂ©s, car cela ne se produit presque jamais. Dans la plupart des cas, l’exclusion frappe en revanche les jeunes femelles ĂągĂ©es de deux ou trois ans en moyenne, qui entrent en chaleur et, du mĂȘme coup, en conflit avec la femelle alpha pour peu qu’on en arrive Ă  l’affrontement vĂ©ritable et que la jeune femelle dĂ©cide de se retirer, elle sera presque sĂ»rement suivie par un mĂąle aussi jeune n’ayant jusqu’alors pas eu l’occasion de s’accoupler. Un nouveau couple se crĂ©e, qui donnera naissance Ă  une nouvelle meute... mais qui ira chasser sur un autre territoire, car celui de l’ancienne meute deviendra off-limits. La prĂ©voyante mĂšre Nature, toujours elle, Ă©vite de cette façon que les ressources alimentaires d’un territoire subissent une exploitation excessive et offre simultanĂ©ment des chances de survie supplĂ©mentaires Ă  l’espĂšce, en la dissĂ©minant au sein de frontiĂšres plus vastes. Bien entendu, quand un conflit oppose des femelles, rien ne dit que la dĂ©faite soit obligatoirement du cĂŽtĂ© de la plus jeune il arrive que cette derniĂšre ait atteint une maturitĂ© psychophysique suffisante pour mĂ©riter elle-mĂȘme le rĂŽle de femelle alpha. Lorsque tel est le cas, l’ancienne chef cĂšde la place Ă  la nouvelle et s’en va. LĂ  aussi, cependant, elle emmĂšnera immanquablement avec elle un ou plusieurs jeunes mĂąles prometteurs, avec lesquels elle formera une nouvelle meute. Dans certains cas, le mĂąle alpha en personne partage le sort de sa compagne, une attitude que seul l’amour peut dicter. Un conflit entre deux mĂąles s’avĂšre complĂštement diffĂ©rent. Quand le mĂąle alpha doit capituler, il est presque toujours trop vieux ou trop faible pour susciter encore un intĂ©rĂȘt quelconque chez les femelles. Le pauvre loup a alors deux possibilitĂ©s soit il s’en va tout seul en espĂ©rant rencontrer une nouvelle compagne solitaire et recommencer Ă  zĂ©ro, soit il reste en marge de son ancienne meute, sans plus pouvoir ni s’accoupler, ni participer aux autres activitĂ©s sociales, et en se contentant des restes laissĂ©s par ses anciens compagnons pour se nourrir. Ces loups tenus Ă  l’écart qualifiĂ©s de pĂ©riphĂ©riques, en Ă©thologie ont gĂ©nĂ©ralement une faible espĂ©rance de vie, mais cela aussi sert Ă  prĂ©server l’espĂšce, Ă  laquelle les sujets les plus faibles ne sont plus d’aucune utilitĂ©.

983Likes, 1 Comments - Scoutisme, Mythe et Tradition (@le.mythe.scout) on Instagram: “C'est la meute qui t'appelle, viens, viens, laisse tout ! #mytheSCOUT #SCOUTPOWER #scout”
Au moment oĂč vous lirez cette chronique, je bouclerai mes valises pour une virĂ©e Ă  Lyon oĂč, le temps d’un colloque, je me joindrai Ă  un Ă©chantillon hĂ©tĂ©roclite de la relĂšve littĂ©raire quĂ©bĂ©coise. La notion de relĂšve m’a toujours laissĂ© un brin dubitatif – comme la plupart des Ă©tiquettes plus ou moins arbitraires, en fait. Les regroupements semblent inĂ©vitables. Ils participent de cette vaste gĂ©nĂ©ralisation qui caractĂ©rise la quĂȘte de comprĂ©hension du monde. Sans gĂ©nĂ©ralitĂ©, pas de rĂšgle. Et sans rĂšgle, pas de comprĂ©hension. N’empĂȘche, je me mĂ©fie des groupes des hommes et des femmes avec leurs idiosyncrasies respectives, des praticiens de l’autofiction, des Ă©crivains migratoires, de ceux du Plateau ou des rĂ©gions Ă©loignĂ©es, des blogueurs, des gros canons, des petits irrĂ©ductibles, des vendeurs de pneus, des vieux cons, des intoxiquĂ©s, des lĂ©gendes vivantes, des engagĂ©s, des passepartoutistes – sans oublier des Ă©crivains-de-la-relĂšve, groupuscule juvĂ©nile et informe, toujours condamnĂ© Ă  se dissoudre peu Ă  peu en autre chose. La gĂ©nĂ©ration littĂ©raire constitue Ă  n’en pas douter l’unitĂ© de mesure la plus prisĂ©e. Elle suggĂšre Ă  la fois la fĂ©conditĂ©, l’hĂ©ritage, l’effervescence – et le refus, aussi candide que violent, de tout ce qui a prĂ©cĂ©dĂ© dans l’histoire de l’humanitĂ©. Nous aimons le contraste. Pourtant, la gĂ©nĂ©ration ne colle pas mieux que les autres Ă©tiquettes. Croyez-en Louis Hamelin qui, dans son dernier opus, dissĂšque au passage la gĂ©nĂ©ration nĂ©olyrique de la fin des annĂ©es 80, cet hĂ©tĂ©roclite groupe d’écrivains oĂč l’on retrouvait aussi bien l’auteur de La Rage que Christian Mistral, Sylvain Trudel, HĂ©lĂšne Monette et autres Lise Tremblay. "La critique, rĂ©sume Hamelin, aime les troupeaux, et celui-ci, le temps de quelques papiers, parut faire l’affaire." J’ose Ă  peine formuler la premiĂšre question qui vient Ă  l’esprit pourquoi tenons-nous tant Ă  ces chapelles branlantes, ces Ă©coles qui n’enseignent rien, ces tribus mal ficelĂ©es? Question naĂŻve. La validitĂ© d’une idĂ©e, sa justesse n’ont jamais rien Ă  voir avec son succĂšs. En outre, la rĂ©ponse tient de l’évidence. Mon bien-aimĂ© Ă©diteur connaĂźt une ritournelle scoute qu’il sort de temps Ă  autre. Elle est universelle, se prĂȘte Ă  toutes les mondanitĂ©s. Lorsqu’un louveteau se sent seul parmi les Ă©pinettes, il lui suffit d’entonner cet air joyeux "C’est la meute qui appelle, viens, viens, laisse tout!" pour voir aussitĂŽt rappliquer ses congĂ©nĂšres. L’appel de la meute, mes amis! Ce cri transcende la culture et les modes, il s’inscrit dans l’acide intimitĂ© de notre code gĂ©nĂ©tique. Notre tendance Ă  dĂ©couper le tissu social en petites hordes plus ou moins artificielles tient tout bonnement Ă  notre condition de grand mammifĂšre grĂ©gaire. Jadis naĂŻf, je croyais qu’il suffisait de publier des livres pour se considĂ©rer comme un Ă©crivain. Qu’il s’agissait de prendre place dans l’agora littĂ©raire, d’appartenir Ă  la guilde. Maintenant que j’ai publiĂ© une paire de bouquins, je rĂ©alise que l’affaire est beaucoup, beaucoup plus compliquĂ©e. L’écrivain – l’écrivain vĂ©ritable – ne se contente pas d’ĂȘtre mammifĂšre. Son groupe d’appartenance ne le rĂ©sume ni ne l’explique. Son travail consiste prĂ©cisĂ©ment Ă  s’éloigner d’autrui, Ă  se dissocier du voisinage. Il construit son individualitĂ©, livre aprĂšs livre, et toute la difficultĂ© repose sur la fatalitĂ© de travailler avec le vieux coffre Ă  outils collectif – grammaire du langage et de la narration, actualitĂ© et archĂ©types, procĂ©dĂ©s divers, galeries de personnages, figures de style – pour forger une oeuvre distincte. Les tentatives de regroupements littĂ©raires sont non seulement erronĂ©es elles s’intĂ©ressent Ă  ce qui, dans le statut de l’écrivain, est le plus Ă©tranger Ă  l’écriture. Si la question vous intĂ©resse, sautez sur le livre de Louis Hamelin. En 17 textes brefs, il analyse l’exil nĂ©cessaire de l’écrivain avec le regard qu’on lui connaĂźt Ă  la fois intelligent et humoristique, Ă©rudit et introspectif. Un livre hautement personnel. Enfin, trĂȘve de jĂ©rĂ©miades. Je pars pour Lyon, tout de mĂȘme assez heureux d’aller passer quelques jours avec ce que l’on pourrait appeler mes collĂšgues. S’il est bien une chose qui rassemble les Ă©crivains, c’est la pinte de biĂšre fraĂźche autour de laquelle on discute de tout, de rien. L’Humain isolĂ©, de Louis HamelinÉd. Trois-Pistoles, 2006, 192 p. 9jKZ5Lo. 40 276 374 314 149 340 418 230 226

c est la meute qui t appelle