[VIDÉO] Vous pourriez aussi aimer ce contenu partenaire (aprĂšs la pub) RETIRER LA PUBLICITÉ Comme vous en entendez sĂ»rement parler depuis quelques temps, les prothĂšses, implants, et potentielles modifications gĂ©nĂ©tiques promises par des scientifiques aux idĂ©es innovantes vont, dans les annĂ©es Ă  venir, permettre d’augmenter considĂ©rablement les
SommaireVoici les meilleures mĂ©thodes naturelles pour se dĂ©barrasser des souris Insupportables et dĂ©goutants, les rongeurs, et notamment les souris, peuvent s’attaquer Ă  vos aliments, ronger les emballages et matĂ©riaux, abĂźmer les vĂȘtements et causer de nombreux dĂ©gĂąts
 Voici comment les Ă©loigner naturellement. Si vous avez dĂ©jĂ  eu une souris dans votre maison, vous savez parfaitement de quoi ces petites bĂȘtes sont capables ! Lorsqu’elles envahissent les maisons, jardins et restaurants, les souris urinent et dĂ©posent des matiĂšres fĂ©cales constamment et partout, tout en causant de nombreux dĂ©gĂąts. Si vous ne rĂ©agissez pas Ă  temps, vous pouvez vous retrouver avec une rĂ©elle invasion de souris, et subir un vrai calvaire ! Mis Ă  part les dĂ©gĂąts matĂ©riels, les souris sont des porteurs de maladies pouvant contaminer l’humain, raison pour laquelle vous devez absolument les chasser de chez vous
 Oubliez les produits chimiques hautement toxiques disponibles dans le commerce et optez pour des alternatives naturelles, sans avoir recours au poison ou aux piĂšges ! Voici 4 mĂ©thodes naturelles et efficaces pour vous dĂ©barrasser dĂ©finitivement des souris et autres rongeurs. Avant de choisir votre arme de combat, vous devez impĂ©rativement boucher tous les trous et les fissures de votre maison pouvant servir d’abris aux les meilleures mĂ©thodes naturelles pour se dĂ©barrasser des souris MĂ©thode 1 Cette mĂ©thode peut sembler Ă©trange, mais les boissons gazeuses sont redoutables quand il s’agit d’éliminer les souris. En effet, les souris ne peuvent pas roter, donc aprĂšs la consommation d’une boisson gazeuse, elles peuvent mourir d’une accumulation de gaz au niveau des intestins. Versez des boissons gazeuses dans des bols et rĂ©partissez-les un peu partout dans votre maison. Vous pouvez Ă©galement utiliser un appĂąt pas loin des bols pour piĂ©ger la 2 MĂ©langez des parts Ă©gales de plĂątre sec, de farine blanche et de sel, puis placez cette solution sur une plaque en plastique jetable. Ajoutez un bol rempli d’eau pas loin. Lorsque les souris vont consommer le mĂ©lange de plĂątre, de farine et de sel, elles vont avoir soif et essayer de boire de l’eau
 Mais le mĂ©lange va durcir et les empĂȘcher de 3 Vous avez probablement dĂ©jĂ  entendu dire que les souris sont attirĂ©es par le goĂ»t sucrĂ© du chocolat. La poudre de chocolat peut donc ĂȘtre un excellent appĂąt ! Ne perdez plus de temps, mĂ©langez du plĂątre avec de la poudre de chocolat et rĂ©partissez le mĂ©lange dans les recoins de votre maison. Tout comme la mĂ©thode 2, placez des bols d’eau juste Ă  cĂŽtĂ©. Les souris seront attirĂ©es par le mĂ©lange, vont boire de l’eau et
 vous connaissez la fin !MĂ©thode 4 Cette mĂ©thode est la meilleure et devrait ĂȘtre votre premier choix. En effet, il faut laisser la nature faire son travail et voir comment les choses vont s’amĂ©liorer ! Bien qu’elles soient nuisibles, les souris n’envahissent pas votre maison intentionnellement, elles veulent juste survivre et sont constamment Ă  la recherche de nourriture et d’abris
 Votre animal de compagnie peut vous sauver ! Les chats, notamment, sont de trĂšs bons chasseurs et peuvent effrayer les souris. Plus aucun rongeur ou insecte ne s’approchera de votre maison Ă  nouveau. Lire aussi Comment les rats et souris parviennent Ă  remonter facilement dans les toilettes ?
Ilexiste de nombreux types de souris, y compris les souris sylvestres, les souris des champs et les souris de récolte, mais la souris la plus répandue dans une maison est la souris domestique. Cette créature est de couleur grise ou brune avec un museau pointu, une longue queue mince, de grandes oreilles et de petits yeux noirs. Les souris vivent généralement à
Et c'est parti pour une dix-septiĂšme saison de L’Amour est dans le prĂ© ! L'animatrice Karine Le Marchand a donnĂ© lundi soir sur M6 le coup d’envoi d’une nouvelle fournĂ©e d’histoires d'amours champĂȘtres, en rappelant son efficacitĂ© depuis sa crĂ©ation, l’émission est venue en aide Ă  186 cĂ©libataires, dont la moitiĂ© est aujourd’hui en couple. Couples qui ont donnĂ© naissance Ă  66 de repeuplement des campagnes n’allait pas s’arrĂȘter en si bon chemin. Cette annĂ©e, treize nouveaux cƓurs Ă  prendre - neuf hommes et quatre femmes, espĂšrent trouver leur Ăąme sƓur ou et le sosie d’Annie CordyC’est le cas de Jean qui, depuis le tournage du portrait, s’est fait refaire les dents, parce que ça prĂ©sente un peu mieux ». L’Auvergno-rhĂŽnalpin de 58 ans, Ă©leveur de vaches depuis trente ans, aborde les rencontres avec ses prĂ©tendantes sans chercher le coup de foudre. Ce serait la mort assurĂ©e. Je prĂ©fĂšre un coup de cƓur », plaisante ce pĂšre de trois enfants, cĂ©libataire depuis deux ans. Il a d’abord fait la connaissance de Corinne qui, dans son courrier, se dĂ©crivait comme courageuse, aimante, tactile et sans aucun tabou ». Venue de Nancy, elle a offert Ă  Jean l’une des spĂ©cialitĂ©s de la ville des bergamotes. En contemplant le sachet, il s’est demandĂ© si c’était appropriĂ© pour sa nouvelle dentition. Ça se suce », lui a rĂ©pondu du tac au tac la femme aux quatorze annĂ©es de cĂ©libat. La dĂ©licieuse grivoiserie n’a pas fait fut ensuite le tour de Laurence, qui a elle aussi connu deux divorces et s’occupe d’enfant et de personnes ĂągĂ©es. Le courant est bien passĂ© et, en plus, Jean l’a trouvĂ©e plus jolie en vrai que sur la photo ». Elle a donc Ă©tĂ© conviĂ©e Ă  l’étape suivante, le sĂ©jour Ă  la ferme. Il a aussi choisi Nathalie, une agente d’entretien de 55 ans Ă  qui il trouvait des airs d’Annie Cordy. On me dit que je ressemble Ă  Nicole Croisille », a-t-elle ajoutĂ©, rapport Ă  ses cheveux blonds coupĂ©s courts. PrĂȘte Ă  ĂȘtre une femme avec lui ?NoĂ©mie et la taille de son amourNoĂ©mie, 25 ans, elle, Ă©lĂšve des vaches dans le Jura. CĂ©libataire depuis quatre ans, elle est un cƓur meurtri elle a Ă©tĂ© trompĂ©e dans toutes ses relations. Un point commun avec son premier prĂ©tendant, Romain, 29 ans, venu des Hauts-de-France et qui aprĂšs trois ans de vie commune s’est sĂ©parĂ© de sa compagne sur fond d’adultĂšre. Il a dit ĂȘtre prĂȘt Ă  toutes les concessions pour repartir Ă  zĂ©ro » et Ă  ĂȘtre papa dans les 12 mois ». Un peu trop pressĂ© et pressant ? Non, NoĂ©mie veut avoir des enfants Ă  court terme, c’est un de ses critĂšres de dĂ©cision. Le hic sa taille. Il est petit », a notĂ© la Jurassienne tout en s’excusant de faire la difficile ».Le prĂ©tendant suivant, Maxime, faisait quant Ă  lui la bonne taille », mais le courant n’est pas passĂ©. Cela s’est mieux dĂ©roulĂ© avec Guillaume, 24 ans, fils d’agriculteurs, mais lĂ , c’est la maturitĂ© qui a posĂ© souci. J’ai l’impression que je vais devoir le porter », a redoutĂ© NoĂ©mie. Avec GaĂ«l, grand gaillard ambulancier, le tĂȘte-Ă -tĂȘte a commencĂ© froidement. Il n’était pas trĂšs souriant, ses rĂ©ponses Ă©taient laconiques, et il n’avait pas l’air trĂšs fan du Stade Toulousain contrairement Ă  l’agricultrice. AprĂšs la lecture des courriers, il Ă©tait pourtant le chouchou de cette derniĂšre, convaincue qu’elle avait encore davantage Ă  partager avec lui que leur passion pour le rugby. La discussion a fini par se dĂ©tendre. AprĂšs coup, face camĂ©ra, GaĂ«l a confiĂ© ĂȘtre pudique » mais qu’à l’intĂ©rieur de lui, c’était pump it up, champagne et feux d’artifice ». Sur notre canapĂ©, on s’est dit qu’il devait ĂȘtre redoutable au poker pour ne laisser paraĂźtre aucune Ă©motion. C’est le genre de caractĂšre qu’il me faut. J’ai un caractĂšre fort, je sais ce que je veux et ce que je ne veux pas », a dĂ©briefĂ© de son cĂŽtĂ© NoĂ©mie. Elle a dĂ©cidĂ© de sĂ©lectionner GaĂ«l et Romain pour le sĂ©jour Ă  la le beau gosse Ă©muSĂ©bastien, Ă  qui le public semble avoir dĂ©cernĂ© le titre officieux de beau gosse » de la saison, est venu chercher celle qui pourrait partager sa vie en Corse oĂč, Ă  35 ans, il Ă©lĂšve des cochons. L’étape du speed dating a fait mentir son air bourru ou tĂ©nĂ©breux. Face Ă  ses prĂ©tendantes, on l’a senti dans ses petits souliers, timide, sa voix grave d’ordinaire oscillant entre les intonations chevrotantes et les aigus d’un adolescent en pleine mue. Il faut dire que les jeunes femmes qui sont venues au rendez-vous l’ont couvert de compliments et de flatteries. T’es plutĂŽt beau », lui a lancĂ© LĂ©a, Alsacienne de 27 ans, avec une certaine maĂźtrise de l’euphĂ©misme tant elle le dĂ©vorait des yeux. Elle se dĂ©crivait comme timide et dotĂ©e d’un caractĂšre de cochon » et d’un bon sens de l’humour. C’est ce dernier point qui a semble-t-il particuliĂšrement sĂ©duit le Corse Ă  la recherche de profils authentiques ». LĂ©a a Ă©tĂ© choisie pour le sĂ©jour Ă  la heureuse Ă©lue, c’est Perrine. Une trĂšs jolie femme, tout Ă  fait mon style », aussi jolie en vrai qu’en vidĂ©o », dixit SĂ©bastien. Elle lui a rĂ©vĂ©lĂ© qu’elle est dĂ©jĂ  allĂ©e sur Google Maps pour survoler le village oĂč il vit. SĂ©bastien n’a pas semblĂ© trouver cela trop inquiĂ©tant. Il lui a expliquĂ© sa conception de l’amour Ce que j’aime, c’est comme ma grand-mĂšre parle de mon grand-pĂšre. Il a disparu il y a trente ans, c’est toujours le mĂȘme amour ». Perrine n’a pas eu l’air de trouver ça trop stratĂ©gie du lit non-faitLes premiers tĂȘte-Ă -tĂȘte ont Ă  peine commencĂ© que L’amour est dans le prĂ© nous a proposĂ© de suivre - dĂ©jĂ  - un sĂ©jour Ă  la ferme. Direction chez Jean, dans le RhĂŽne, oĂč Laurence est arrivĂ©e la premiĂšre. Jean lui a racontĂ© qu’il n’a pas fait les lits Je pensais qu’on les ferait ensemble, pour parler ». On retient la tactique consistant Ă  faire passer de la flemme pour du romantisme. Quoi que l’efficacitĂ© du stratagĂšme reste Ă  prouver. Laurence, qui a empoignĂ© la housse de matelas sans rechigner, n’était pas dupe Je pense plutĂŽt qu’il ne sait pas trop faire un lit », a-t-elle dĂ©clarĂ© une fois seule face Ă  la cohabitation n’est pas pour autant partie du mauvais pied. Il a l’air attentionnĂ©, je me sens bien dans la maison », a rĂ©agi la prĂ©tendante, estimant que le courant passait bien. » Elle a l’air vraiment intĂ©ressĂ©e Ă  faire la cuisine. Elle prend les choses en main, ça met en confiance », a jugĂ© Jean. L’harmonie sera-t-elle toujours de mise lorsque Nathalie aura rejoint la ferme ? On le saura dans un prochain Ă©pisode. Coquin de sort ! »La soirĂ©e s’est achevĂ©e sur un suspense avec le retour de Thierry, 65 ans, qui avait dĂ©jĂ  tentĂ© de trouver sa moitiĂ© dans l’émission en saison 10, en 2015. Mais il avait fait surtout connaissance de la dĂ©sillusion avec la sexy Annick. Cela ne vous dit rien ? Et si on vous dit Coquin de sort ! » Le gimmick de Thierry, que l’on a dĂ» entendre une demi-douzaine de fois ce lundi a fort potentiel de jeu Ă  boire Ă  chaque occurrence, cul sec ! L’abus d’alcool est dangereux pour la santĂ©, veillez Ă  consommer avec modĂ©ration. On ne saurait que trop conseiller Ă  Thierry de dĂ©poser sa phrase signature comme une marque et d’en sortir une gamme de produits foin des ambitions capitalistiques, revenons au plancher des vaches, ou plutĂŽt des vignes du cĂ©libataire en Paca. Le sexagĂ©naire a bien retenu la leçon de sa premiĂšre participation et cette fois, il a demandĂ© Ă  lire les courriers sans voir les photos. La stratĂ©gie sera-t-elle la bonne ? La femme de sa vie se trouve-t-elle parmi les sept femmes trĂšs diffĂ©rentes » qu’il s’apprĂȘte Ă  rencontrer ? Patience, dĂšs lundi prochain, on verra si le sort est bel et bien coquin.
Autresigne distinctif : le rat noir a la queue plus longue que son corps. A l'inverse du rat surmulot qui a la queue plus courte que son corps. Il est aussi beaucoup plus méfiant que le rat brun et il est trÚs difficile à piéger. Le rat noir est peu présent en ville et vous le rencontrerez essentiellement à la campagne, dans les champs
Élimination Bien que la grande chauve-souris brune cause quelques problĂšmes en milieu urbain, c'est surtout la petite qui va infester nos bĂątiments. Ces petits mammifĂšres volants jouent un rĂŽle important dans le contrĂŽle des insectes. Une colonie de 500 chauves-souris dĂ©vore un million d'insectes chaque nuit! Les chiroptĂšres contribuent au maintien de l'Ă©quilibre des Ă©cosystĂšmes. Il faut protĂ©ger les chauves-souris pour leur importance Ă©cologique mais aussi parce que les populations sont en dĂ©clin dĂ» Ă  la dĂ©forestation, aux pesticides, Ă  la fermeture des mines, aux opĂ©rations de dĂ©logement inutiles et mĂȘme Ă  la spĂ©lĂ©ologie. Par contre, il y a plusieurs raisons pour lesquelles leur prĂ©sence est indĂ©sirable Ă  l'intĂ©rieur des bĂątiments. PremiĂšrement, les excrĂ©ments et l'urine des chauves-souris peuvent contaminer la nourriture, tacher le placoplĂątre des plafonds et des murs et dĂ©gager une odeur dĂ©sagrĂ©able. DeuxiĂšmement, ces animaux transportent divers ectoparasites, entre autres des punaises, tiques et puces. TroisiĂšmement, les chauves-souris peuvent ĂȘtre vecteurs de certaines maladies, dont la rage. Si une chauve-souris vole le jour, mĂ©fiez-vous car elle est porteuse du virus de la rage ! Si vous croyez ĂȘtre en prĂ©sence d'une chauve-souris porteuse de la rage, si vous avez Ă©tĂ© en contact direct avec une chauve-souris ou si vous avez dormi dans une piĂšce oĂč une chauve-souris Ă©tait prĂ©sente, appelez rage est une maladie mortelle chez l'humain et Ă  dĂ©claration obligatoire. Cela signifie que si vous soupçonnez qu'un animal est enragĂ© ou si vous pensez que votre animal a Ă©tĂ© exposĂ© Ă  la rage, vous ĂȘtes tenu par la loi de le signaler aux instances gouvernementales de votre est aux prises avec des chauves-souris, il faut en premier lieu Ă©valuer l'ampleur du situation une ou quelques chauves-souris se sont infiltrĂ©es par une porte ou une fenĂȘtre ouverte ou une cheminĂ©e non utilisĂ©eLe plus simple est d'attraper les intruses avec un filet ou un linge. Il importe de toujours porter des gants de cuir Ă©pais afin d'Ă©viter les morsures. Comme tout animal sauvage effrayĂ©, la chauve-souris risque de mordre pour se dĂ©fendre. Si la chauve-souris est perchĂ©e, vous pouvez poser un contenant sur elle puis glisser dĂ©licatement un carton rigide ou une revue en dessous. Évitez les gestes brusques et relĂąchez lĂ  Ă  l'extĂ©rieur si vous ĂȘtes certain qu'il n'y a pas eu de contact possible avec un humain. Dans le doute, mettez la chauve-souris au congĂ©lateur et appelez l'agence canadienne d'inspection des aliments. S'il n'y a pas eu de contact avec l'animal, vous pouvez aussi laisser la porte donnant sur l'extĂ©rieur et les fenĂȘtres de la mĂȘme piĂšce ouvertes de façon Ă  crĂ©er un courant d'air. Les chauves-souris apeurĂ©es vont dĂ©tecter ces courants et sortir. Cette mĂ©thode rĂ©ussira s'il fait nuit, les chauves-souris Ă©tant inactives le jour. Assurez-vous donc de ne pas laisser de lumiĂšre situation un petit groupe de chauves-souris a Ă©lu domicile sous les excĂ©dents du toit Ă  l'extĂ©rieur. Que faire?Dans la majoritĂ© des cas les chauves-souris, probablement des mĂąles, vont utiliser ce site temporairement car elles prĂ©fĂšrent des endroits plus chauds comme abri. Dans certains cas, on utilisera du filet en polypropylĂšne si elles persistent quand mĂȘme Ă  aller sous les excĂ©dents du situation une grosse colonie de chauves-souris s'est installĂ©e dans une Ă©cole, un grenier, une Ă©glise, le genre de situation qui peut s'avĂ©rer trĂšs complexe. On suggĂšre toujours une inspection par un professionnel dans ces situations. Dans certains cas, seul le fait de boucher les ouvertures par lesquelles les chauves-souris se sont infiltrĂ©es sera suffisant, mais la plupart du temps il faudra faire un de repĂ©rer les ouvertures utilisĂ©es par la colonie, il faut localiser les ouvertures par lesquelles elles se sont infiltrĂ©es. Cette observation peut se faire au crĂ©puscule lorsqu'elles quittent leur dortoir ou Ă  l'aube lorsqu'elles rentrent au bercail. Plusieurs jours peuvent ĂȘtre nĂ©cessaires afin de trouver toutes les meilleur temps pour boucher les ouvertures de façon permanente sur de la structure d'un bĂątiment est vers la fin de l'automne mi-octobre, aprĂšs le dĂ©part des chauves-souris parties hiberner dans des cavernes ou dans les mines, ou encore tĂŽt au printemps avant l'arrivĂ©e des petites bĂȘtes. Si c'est impossible de faire les travaux durant ces pĂ©riodes, on recommande d'attendre jusqu'Ă  la mi-aoĂ»t pour boucher partiellement les ouvertures car avant cela, les jeunes n'ont pas nĂ©cessairement quittĂ© le nid et mourront Ă  l'intĂ©rieur des murs entraĂźnant alors entre autres des problĂšmes d'odeurs et d'insectes .Afin de boucher partiellement les ouvertures, on utilise un filet en polypropylĂšne fixĂ© sur trois cĂŽtĂ©s en conservant le bord infĂ©rieur libre afin de permettre Ă  l'animal de ramper pour sortir le soir. Mais, Ă  l'aube, il sera incapable de rentrer Ă  nouveau. On peut donc faire l'intervention le jour lorsque les chauves-souris sont au repos. En fait, il n'existe pas de produits ou de trucs miracles» aux problĂšmes de chauves-souris. Les produits comme la naphtaline et les cristaux de paradichlorobenzĂšne peuvent avoir un certain effet rĂ©pulsif, mais ce n'est pas suffisant et il faudra rĂ©pĂ©ter le traitement au bout de quelques jours. De plus, certaines personnes sont trĂšs sensibles Ă  l'odeur de ces produits. MĂȘme si vous placez des projecteurs dans le grenier, les chauves-souris se dĂ©placeront simplement vers une autre zone. L'installation de ventilateurs pour crĂ©er une circulation d'air, laquelle dĂ©plaĂźt grandement Ă  ces mammifĂšres volants, peut aussi avoir un effet rĂ©pulsif. L'installation de tels appareils dans certains cas pendant la pĂ©riode d'avril Ă  mai dĂ©couragera les chauves-souris qui tentent de s'installer dans le bĂątiment. Les appĂąts empoisonnĂ©s poison Ă  rats ne servent Ă  rien, puisque les chauves-souris sont insectivores. De plus, elles capturent leurs proies en vol alors mĂȘme si on pouvait empoisonner un insecte, comme il serait mort, il ne serait pas attirant pour elles. Les ultrasons sont supposĂ©s agir Ă  titre de rĂ©pulsifs et entraĂźner la dispersion des chauves-souris mais jusqu'Ă  prĂ©sent, aucun de ces appareils n'a vraiment prouvĂ© son les chauves-souris ont Ă©tĂ© dĂ©logĂ©es, il est trĂšs important de faire un bon nettoyage des surfaces souillĂ©es et de retirer toute trace de la prĂ©sence de ces animaux Ă  l'intĂ©rieur des bĂątiments. En effet, les odeurs laissĂ©es par une ancienne colonie pourraient en attirer une nouvelle. On doit Ă©galement ramasser les excrĂ©ments. Il est recommandĂ© de porter un masque et des vĂȘtements appropriĂ©s lorsqu'on fait ce genre de nettoyage. Vous pouvez aussi faire appel Ă  des situation les chauves-souris rĂŽdent autour des lumiĂšres Ă  l'extĂ©rieurElles sont attirĂ©es par les insectes qui volent autour des lumiĂšres le soir. Le moyen le plus facile de s'en dĂ©barrasser, c'est de fermer les lumiĂšres pendant quelques jours. Elles iront ailleurs chercher leur nourriture. Actions Appeler Info-SantĂ© si vous avez Ă©tĂ© en contact direct avec une chauve-souris ou si vous avez dormi dans une piĂšce oĂč une chauve-souris Ă©tait prĂ©senteCrĂ©er un courant d’air en ouvrant les portes et/ou fenĂȘtres pour faire sortir la chauve-souris Appeler un professionnel si une colonie s’est installĂ©e dans l'entretoit PrĂ©vention Colmater toute ouverture de plus de 1,25 cm 1/2 pouce vers la fin de l’automneUtiliser des lampes jaunes incandescentes style Bug-A-Way de Philips plutĂŽt que la lumiĂšre blanche douce Ă  l’extĂ©rieur pour limiter l'attraction des insectes volants nocturnes Description et dĂ©veloppement La chauve-souris est un mammifĂšre de l'ordre des chiroptĂšres et de la famille des vespertilionidĂ©s. Ce sont donc des animaux Ă  sang chaud, vivipares et qui allaitent leurs petits. De plus, ce sont les seuls mammifĂšres qui peuvent voler. Au Canada, 19 espĂšces de chiroptĂšres ont Ă©tĂ© recensĂ©es. Bien que l'on rencontre occasionnellement la grande chauve-souris brune Eptesicus fuscus , c'est surtout la petite chauve-souris brune Myotis lucifugus qui s'infiltre Ă  l'intĂ©rieur des bĂątiments. Cette derniĂšre mesure entre 8 et 9,5 cm. Elle pĂšse en moyenne de 6 Ă  12 g et possĂšde un pelage brun avec des reflets cuivrĂ©s tachetĂ© de marques gris-jaunĂątres sur le ventre. Le poil est plus foncĂ© et terne sur l'Ă©paule. Eptesicus fuscus est de couleur brun foncĂ©, avec un ventre plus pĂąle. Son poids varie entre 11 et 21 g et elle mesure de 10 Ă  12,5 cm. En vol, Ă  cause de l'envergure de ses ailes, la chauve-souris paraĂźt plus grosse qu'elle ne l'ait en rĂ©alitĂ©. Dans le cas des espĂšces insectivores, leurs yeux sont peu visibles mais certaines espĂšces sont quand mĂȘme dotĂ©es d'une trĂšs bonne vue. Leurs oreilles sont prĂ©dominantes, avec un grand pavillon et un tragus saillie en forme de triangle au niveau de l'oreille externe trĂšs dĂ©veloppĂ©. Elles ont donc d'une bonne audition. Par contre, les chauves-souris s'orientent surtout par Ă©cholocation genre de vision acoustique» pour repĂ©rer les obstacles sur leur chemin et ce, au moyen d'ultrasons. Les oreilles ont donc un peu le rĂŽle d'un radar, qui capte les ultrasons Ă©mis par les autres chauves-souris ou encore l'Ă©cho de leurs propres et le goĂ»t sont Ă©galement bien dĂ©veloppĂ©s chez ces animaux. La grande chauve-souris brune et la petite chauve-souris brune sont insectivores, et capturent leurs proies en plein vol. Une seule chauve-souris brune peut facilement capturer 600 moustiques en une heure! On peut donc dire que ce petit mammifĂšre est trĂšs utile. On le retrouvera la plupart du temps prĂšs d'un point d'eau, car il a besoin de beaucoup d'eau pour survivre Ă  cause de la grande surface d'Ă©vaporation de ses chauves-souris sont nocturnes, c'est-Ă -dire qu'elles sont actives la nuit. Le jour, on les retrouve suspendues par leurs pattes arriĂšres munies de griffes robustes, la tĂȘte Ă  l'envers et les ailes entourant le corps, position qu'elles affectionnent pour se reposer car cela leur permet de mieux conserver leur chaleur corporelle. En effet, les chauves-souris sont trĂšs sensibles aux variations de tempĂ©rature. Contrairement Ă  ce que l'on pourrait supposer, cette position leur permet de s'envoler trĂšs s'effectue en automne et curieusement, l'ovulation ne se fait qu'au printemps! Cela veut dire que le sperme est conservĂ© au niveau du systĂšme gĂ©nital de la femelle jusqu'au retour de la belle saison oĂč il y aura alors fĂ©condation. La femelle mettra bas Ă  une petite chauve-souris, rarement deux, vers la mi-juin. Cette derniĂšre s'accrochera Ă  sa mĂšre les premiers jours de son existence et la suivra partout lors de ses dĂ©placements durant la nuit. En aoĂ»t, les jeunes sont presque indĂ©pendants mais doivent suivre les adultes pour apprendre oĂč se trouvent les gĂźtes et les aires d'alimentation. Chez ces deux espĂšces, la durĂ©e de vie moyenne varie entre 8 et 10 ans. Dans le cas de la petite chauve-souris brune, on a dĂ©jĂ  recensĂ© des individus qui ont vĂ©cus plus de 30 ans dans leur milieu naturel. Habitudes L'Ă©tĂ©, on peut les retrouver dans les bĂątiments, clochers d'Ă©glise, entretoits, greniers, granges, dans les arbres creux, sous les Ă©corces et dans les cavernes. L'hiver, c'est principalement dans les cavernes et dans les galeries de mines que la petite chauve-souris brune hibernera, tandis que l'on retrouvera plus frĂ©quemment la grande chauve-souris brune au niveau de nos caves, lucarnes, en plus des cavernes et des mines. Les chauves-souris ont besoin de conditions favorables Ă  l'hibernation telle une forte humiditĂ© et une tempĂ©rature au-dessus du point de congĂ©lation. De plus, elles sont fidĂšles Ă  leur lieu de naissance et retournent souvent au mĂȘme endroit annĂ©e aprĂšs petite chauve-souris brune vit en colonie sauf pour mettre bas. Les femelles rechercheront des abris obscurs et chauds. Les mĂąles pendant cette pĂ©riode prĂ©fĂ©reront des endroits plus frais. La grande chauve-souris brune est plutĂŽt solitaire, mais peut parfois former de petites colonies. Conseils Portez une attention particuliĂšre aux cheminĂ©es, corniches, persiennes, orifices, auvents, brĂšches, faux murs, faux planchers, etc. Rappelez-vous qu'une ouverture de plus de 1,4 cm 1/2 pouce est suffisante pour que les chauves-souris s'infiltrent. Dans certains cas, un problĂšme peut ĂȘtre trĂšs complexe et difficile Ă  rĂ©gler. Renseignez-vous auprĂšs de nos conseillers qui sauront vous donner de judicieux chauves-souris ne sont pas des vampires aveugles qui sucent le sang et collent aux cheveux! Seulement trois espĂšces se nourrissent de sang et elles prĂ©fĂšrent celui du bĂ©tail et des oiseaux. On les retrouve en AmĂ©rique Centrale et en AmĂ©rique du Sud. Les chauves-souris sont trop souvent victimes des croyances et de fausses conceptions des plus d'informations, veuillez consulter notre bulletin technique Le DĂ©pisteur numĂ©ro 17 .
ILRESSEMBLE*A*LA*SOURIS*ET*VIT*DANS*LES*CHAMPS - - 20 solutions de 2 Ă  10 lettres pour les mots croisĂ©s Connexion; S'inscrire; Solutions de mots croisĂ©s et mots flĂ©chĂ©s pour IL RESSEMBLE A LA SOURIS ET VIT DANS LES CHAMPS - 20 solutions de 2 Ă  10 lettres. Le caractĂšre joker est * mais vous pouvez utiliser la "barre d'espace" Annuler Étymologie CHAUVE-SOURIS, subst. fém. Étymol. et Hist. 1. xie s. Gloses de Raschi, éd. A. Darmesteter, Paris, 1909, p. 28 Kalve soriç ; 1180 M. de France, Fables, 23, 9 ds La chalve suriz ; fin xiie s. Audigier, 23, 9, ibid. Chauves soriz ; 2. 1831 p. anal. de forme, mar. Will.. Orig. discutée. Prob. composé de chauve* et de souris* REW3, n°8101 ; FEW t. 12, p. 114 ; cf. calves sorices viiie s., Klein-Labhardt, I, p. 196, 1640, bien que cette hyp. fasse difficulté du point de vue sém. ; le wallon chawe-sori Grandg. et cauwesoris fin xiiie s. Sone ds Gdf. Compl. est prob. formé à partir de cawa chouette* soÌ„rice peut-ÃÂȘtre sur le modÚle de chauve souris, les 2 types s'étant ultérieurement rencontrés, cf. chauve  choucas », Gloss. Abavus, éd. Roques, 5401 ; il est d'autre part peu probable que calves sorices soit dÚs le viiie s. une altération du type *cawa sorice Dauzat ds Fr. mod., t. 19, 1951, pp. 23-24 ; v. aussi Séguy, ibid., t. 18, 1950, pp. 273-276.Lire également la définition du nom pour amorcer la réflexion Découvrez le dossier du site Futura-sciences pour en savoir davantage sur la chauve-souris. Selon Matt Pagett, auteur de Le petit livre de merde titre original What shat that ?, Quick Publishing, 2007 ; édition française Chiflet & Cie, 2008 "La réputation sulfureuse de la chauve-souris n'est plus à faire elle vit la nuit, elle est aveugle, elle suce le sang, etc. Elle a mÃÂȘme inspiré le fameux Bruce Wayne qui fait rÃÂȘver les petits enfants lequel d'entre eux n'a jamais demandé la panoplie de Batman au PÚre NoÃl ? La merde de chauve-souris, ou guano, est trÚs nocive bien qu'elle entretienne l'écosystÚme. Description La merde de chauve-souris dépend de ce qu'elle a ingéré. Si ce sont des insectes, son guano sera formé de petites crottes dures et cylindriques, semblables aux crottes de souris. Mais si elle s'est nourrie de fruits, ses excréments ressembleront plutÎt à des éclaboussures. Le guano de chauve-souris peut ÃÂȘtre utilisé comme engrais car il est riche en nutriments azote, potassium et phosphore. La grotte aux chauve-souris Petite visite guidée De véritables colonies de chauve-souris, un million parfois, logent dans des grottes sombres et mal aérées. On y trouve des quantités impressionnantes de guano, agrémentées réguliÚrement par des giclures de merde fraÃche. TrÚs toxique, le guano contient beaucoup d'ammoniac et peut ÃÂȘtre responsable de maladies graves comme la rage, le SRAS, et autres mycoses et infections virales. On dit aussi qu'il est à l'origine de l'histoplasmose. Comme cette maladie qui vient dñ€ℱÉgypte est transmise par les chauve-souris qui logent dans les pyramides, on l'appelle "La Malédiction du Tombeau de la Momie". C'est peut-ÃÂȘtre romantique mais ça l'est moins lorsqu'on se retrouve affligé d'une pathologie grave à cause d'une merde de chauve-souris. Le guano peut avoir aussi des effets bénéfiques en alimentant une faune animale variée, serpents, crapauds, geckos et scarabées, qui s'en délectent. Avant que leurs prédateurs s'en nourrissent à leur tour, et les prédateurs de leurs prédateurs et ainsi de suite. Ainsi va la chaÃne alimentaire. Péter le feu Pendant la Guerre de Sécession 1861-1865 on faisait de la poudre à canon avec la merde de guano, riche en phosphore et en azote."**Croyances populaires Selon Ignace Mariétan, auteur d'un article intitulé "Légendes et erreurs se rapportant aux animaux" paru dans le Bulletin de la Murithienne, 1940, n°58, pp. 27-62 La vie nocturne et l'étrange organisation des Chauves-Souris ne pouvaient manquer de donner lieu à des idées fantaisistes on n'aime pas ces bÃÂȘtes, dit-on parfois. On n'ose pas, on n'a pas l'occasion de regarder ces animaux de prÚs, et de grossiÚres erreurs sont formulées et perpétuées à leur sujet. Cette ignorance et cette prévention viennent en grande partie de ce qu'il s'agit d'un animal nocturne, et que l'homme porte en lui la terreur atavique, ancestrale, des ténÚbres et de tous les ÃÂȘtres qui vivent et circulent la nuit. Dans un recueil de 1808, provenant du pays de Vaud, on trouve, cité par le Dr Charbonnier Edmond, de Bussigny-sous-Lausanne, sous le titre Superstitions populaires suisses par le Dr Georges Hervé, Revue Anthropologique 1916 pour le tir à la cible il faut faire les balles soi-mÃÂȘme, saigner une Chauve-Souris au cÅ“ur avec un canif neuf, dans une assiette neuve, et mettre les balles en contact avec le sang. Ou encore griller une Chauve-Souris, la réduire en cendres, et mÃÂȘler avec la poudre. Et encore toucher la cible avec du sang de Chauve-Souris à l'endroit qu'on veut atteindre. On accuse la Chauve-Souris d'avoir des griffes et de s'en servir pour s'accrocher aux cheveux. Si elle est munie de griffes c'est pour se suspendre aux parois rocheuses, jamais cette bestiole timide et craintive n'ose s'approcher de l'homme. D'autre part l'adresse de son vol la met à l'abri de pareilles maladresses et imprudences. A Grimentz on les tient pour venimeuses. A Sierre on dit qu'il ne faut pas regarder en l'air quand elles volent de peur de recevoir du liquide dans les yeux et de perdre la vue. Il y a des millénaires les Chinois firent de la Chauve-Souris l'emblÚme du bonheur, peut-ÃÂȘtre, a dit Henri de Régnier, parce qu'elle apparaÃt au crépuscule, à l'heure des souvenirs, presque à l'heure des rÃÂȘves. ** Selon Jean Baucomont, auteur d'un article intitulé "Les formulettes d'incantation enfantine", paru dans la revue Arts et traditions populaires, 13e Année, No. 3/4 Juillet-Décembre 1965, pp. 243-255 La tradition orale se perpétue dans le folklore de la vie enfantine. [ñ€©] Une des catégories les plus curieuses de ces formulettes est celle des formulettes d'incantation. L'incantation, nous disent les dictionnaires, signifie étymologiquement un enchantement produit par l'emploi de paroles magiques pour opérer un charme, un sortilÚge. Le recours à l'incantation postule une attitude mentale inspirée par l'antique croyance au pouvoir du verbe, proféré dans certaines circonstances.[ñ€©]  L'incantation, dit Bergson, participe à la fois du commandement et de la priÚre. » On constate effectivement, que la plupart des formulettes d'incantation comportent à la fois une invocation propitiatoire promesse d'offrande en cas de succÚs et une menace de sacrifice expiatoire, d'immolation en cas d'échec. Ce qui est proprement le caractÚre de l'opération magique traditionnelle.[ñ€©]Chauve-souris viens par iciTu auras du pain chansiLoiretRatapanedo vÚne lÚouTe dounaraï des pan nouveauDes gingourlo, des canÚloGramécis MadamisellaGard Traduction Chauve-souris, viens bientÎt - je te donnerai du pain nouveau - des jujubes, de la cannelle - Grand merci, Mademoiselle. Scandé par les enfants quand une chauve-souris voltige au-dessus de leur tÃÂȘte à la tombée de la nuit.** Jean-Jacques Barloy, dans un article intitulé "Rumeurs sur des animaux mystérieux." In Communications, 52, 1990. Rumeurs et légendes contemporaines. pp. 197-218 rapporte une anecdote au sujet d'une chauve-souris géante [...] En janvier 1856, des ouvriers travaillent au percement d'un tunnel pour le chemin de fer à Culmont, dans la Haute-Marne. Ils débitent un énorme bloc de rocher lorsque, soudain, un animal cauchemardesque s'échappe de celui-ci. Ses ailes membraneuses de plus de 3 mÚtres d'envergure lui donnent l'aspect d'une immense chauve-souris. Sa peau nue est noire. Il possÚde un long cou et un museau aux dents aiguÃs. Le monstre agite faiblement ses ailes, pousse un cri rauque et expire. Sa dépouille est transportée à Gray, oÃÂč un paléontologiste l'identifie comme celle d'un ptérosaurien de l'Úre secondaire... C'est la publication de ce récit dans L'lllustrated London News du 9 février 1856 qui lui a donné une résonance internationale. J'ai retrouvé l'article original il avait paru dans un journal régional, La Presse grayloise, le 12 janvier précédent. Et, le 19 janvier, la mÃÂȘme publication répondait à un lecteur qui lui demandait l'adresse du paléontologiste en question  Nous regrettons de ne pouvoir donner l'adresse de l'illustre paléontologue de Gray, dont la modestie égale le profond savoir, et qui veut se dérober aux nombreuses félicitations que lui attirerait son intéressante découverte. » II s'agissait donc d'un canular d'ailleurs le paléontologiste l'avait identifié comme un Pterodactylus anas-canard !. Personne ne peut croire à la résurrection d'un reptile volant fossilisé dans une pierre. Peut-ÃÂȘtre un fossile avait-il effectivement été découvert, à moins qu'une chauve-souris ne se soit envolée devant les ouvriers... A propos de cette affaire, signalons que, dans une lettre parue dans YISC Newsletter 7, 4, hiver 1988, p. 11, Lorna Llyod signale un curieux passage du livre de Marc Alexander, Enchanted Britain Arthur Barker, Londres, 1981. Selon cet ouvrage, dans le village de Renwick Cumberland, en 1733, un immense animal ailé s'échappa d'une église en cours de démolition. Il sema la terreur dans le village, pour, finalement, ÃÂȘtre mis à mort dans le cimetiÚre par un ouvrier. Les points communs avec l'épisode de Culmont sont troublants. A la suite de cette affaire, les habitants de Renwick furent surnommés les Chauves-Souris, en raison de l'aspect du monstre. Et, de nos jours encore, des témoins assurent avoir vu un  oiseau » géant voler le soir autour du village... ** Selon GraĂ…ÂŒyna Mosio et Beata SkoczeÅ„-Marchewka, auteurs de l'article "La symbolique des animaux dans la culture populaire polonaise, De lĂąâ‚Źâ„ąĂƒÂ©table à la forÃÂȘt" 17. Mars 2009 "Dans la culture populaire polonaise, qui se caractérise par la conviction du rÎle prépondérant de lñ€ℱutilité ñ€“ tant pour la prospérité et lñ€ℱactivité de lñ€ℱhomme que pour ses biens, les animaux tels que les souris et les chauve-souris étaient perçus dñ€ℱune maniÚre décidément négative. Vivant à proximité des locations humaines, elles étaient considérées en tant quñ€ℱÃÂȘtres inutiles, et mÃÂȘme dangereux. [...] La chauve-souris était appelée ñ€Ɠsouris volanteñ€. Selon le peuple polonais elle prenait naissance dñ€ℱune souris aprÚs sept années dñ€ℱexistence Biegeleisen 1929b 413, ou bien dñ€ℱune souris qui avait mangé une chandelle de lĂąâ‚Źâ„ąĂƒÂ©glise Czernik 1985 122, ou de la pùtisserie bénite à Pùques BystroÅ„ 1976 268. Selon les Cracoviens cĂąâ‚Źâ„ąĂƒÂ©tait une souris qui avait réussi pendant sept ans à ne pas ÃÂȘtre mangée par un chat, et qui en récompense obtenait des ailes. Ces ailes membraneuses, son poil noir, son vol silencieux, son cri caractéristique, sa façon de se reposer la tÃÂȘte en bas, et son mode de vie nocturne en faisaient un phénomÚne, la liaient à la mort. On considérait quñ€ℱelle enfreignait lñ€ℱordre terrestre. Bien que nĂąâ‚Źâ„ąĂƒÂ©tant pas un oiseau ñ€“ elle volait, ne naissait pas dñ€ℱun Å“uf, mais comme les autres mammifÚres ; bien quñ€ℱayant des ailes ñ€“ elle nñ€ℱavait pas de plumes. CĂąâ‚Źâ„ąĂƒÂ©tait donc un ÃÂȘtre mixte, inscrit dans lñ€ℱordre limitrophe. Le fait quñ€ℱelle habitait dans des endroits déserts, menant dans les profondeurs du pays des morts, en faisait un messager de la mort. Dans lñ€ℱart chrétien, tout comme dans lñ€ℱart populaire, on représentait souvent le diable avec des ailes de chauve-souris. En tant quñ€ℱÃÂȘtre diabolique, elle éveillait la frayeur. Les démons aériens étaient entre autres imaginés sous forme de chauve-souris Baranowski 1981 120. On croyait quñ€ℱelle pouvait ÃÂȘtre une menace directe pour les hommes ñ€“ sucer leur sang et leur cerveau. Oskar Kolberg nota au XIXe siÚcle dans la région de Lublin ñ€ƓLes chauve-souris, ... sont appelées mauvais esprits. On dit quñ€ℱelles ... se croisent en volant dans divers sens afin de trouver un homme qui a marié son ùme à lñ€ℱenfer ; si la chauve-souris le trouve, alors elle sñ€ℱemmÃÂȘle dans ses cheveux et arrache la tÃÂȘte du damné pour emporter son ùme aux enfersñ€ KrzyĂ…ÂŒanowski 1975 207. On croyait aussi quñ€ℱil était possible de faire venir le diable par lñ€ℱintermédiaire dñ€ℱune chauve-souris. Elle prédisait les épidémies et la mort Gaj Piotrowski 1993 350, mais en mÃÂȘme temps en restant en proche contact avec lñ€ℱau-delà elle pouvait aider à connaÃtre lñ€ℱavenir. Elle était volontiers employée dans la magie de lñ€ℱamour. La conviction que les os et les griffes de chauve-souris étaient efficaces pour aider à obtenir la bienveillance et lñ€ℱamour, tout comme les cendres de lñ€ℱanimal brûlé, parsemées furtivement sur la personne choisie, était trÚs répandue Kantor 1988 66-67. La chauve-souris servait aussi dans les opérations de magie protectrice à lĂąâ‚Źâ„ąĂƒÂ©gard des personnes et de leurs biens. On la clouait vivante à la porte de la grange, en croyant quñ€ℱelle assurerait une récolte abondante. Attachée à lñ€ℱentrée de lĂąâ‚Źâ„ąĂƒÂ©table elle garantissait la bonne croissance du bétail Biegeleisen 1928 318."**Symbolisme Dans le Dictionnaire des symboles 1969 ; édition revue et corrigée Robert Laffont, 1982 de Jean Chevalier et Alain Gheerbrant, on peut lire que "Selon la loi mosaïque, [cet] animal impur [est] devenu le symbole de l'idolùtrie et de la frayeur. La chauve-souris est, en ExtrÃÂȘme-Orient, le symbole du bonheur parce que le caractÚre foÃÂč qui la désigne est l'homophone du caractÚre qui signifie bonheur. Il ne viendrait pas à l'idée d'un Chinois de la clouer sur la porte de sa grange. Son image accompagne parfois le caractÚre longévité dans l'expression des souhaits. Sur les gravures chinoises, un cerf se trouve souvent à son voisinage. Elle figure sur le vÃÂȘtement du génie du Bonheur. Cinq chauves-souris disposées en quinconce figurent les Cinq Bonheurs wou foÃÂč richesse, longévité, tranquillité, culte de la vertu ou santé, bonne est en particulier un symbole de longévité car on suppose qu'elle la possÚde elle-mÃÂȘme, du fait qu'elle vit dans les cavernes - qui sont un passage vers le domaine des Immortels - et s'y nourrit de concrétions vivifiantes. La fortification du cerveau, pratiquée par les Taoïstes et figurée par l'hypertrophie crùnienne, est une imitation de la chauve-souris elle est censée la pratiquer et c'est pourquoi le poids de son cerveau l'oblige à percher... la tÃÂȘte en bas. Rien d'étonnant qu'elle constitue elle-mÃÂȘme une nourriture dñ€ℱimmortalité. En outre les fortifications dont il s'agit et l'obtention consécutive de la longévité sont souvent liées à des pratiques érotiques la chauve-souris sert à la préparation des drogues aphrodisiaques, vertu que Pline reconnaissait, quant à lui, au sang de l'animal. Chez les Maya, la chauve-souris est l'une des divinités incarnant les forces souterraines. Dans le Popol Vuh, la maison de la chauve-souris est l'une des régions souterraines qu'il faut traverser pour atteindre le pays de la mort. La chauve-souris est le maÃtre du feu. Elle est destructrice de vie, dévoreuse de lumiÚre, et apparaÃt donc comme un substitut des grandes divinités chtoniennes, le Jaguar et le Crocodile. Elle est également divinité de la mort chez les Mexicains, qui l'associent au point cardinal Nord et la représentent souvent combinée avec une mùchoire ouverte, parfois remplacée par un couteau sacrificiel. MÃÂȘme fonction, semble-t-il, chez les Indiens Tupi-Guarani du Brésil pour les Tupinambas, la fin du monde sera précédée de la disparition du soleil dévoré par une chauve-souris. Les Maya en font un emblÚme de la mort et la nomment celui qui arrache les tÃÂȘtes ; ils la représentent avec des yeux de mort. Pour les Indiens Zuni Pueblo, les chauves-souris sont les annonciatrices de la pluie. Dans un mythe des Indiens Chami, apparentés au groupe Choko versant Pacifique de la cordillÚre des Andes colombiennes, le héros mythique Aribada tue la chauve-souris Inka le vampire, pour s'emparer de son pouvoir d'endormir ses victimes. On dit en effet que le vampire, lorsqu'il veut mordre un homme endormi, généralement entre les orteils, pour lui sucer le sang sans l'éveiller bat constamment des ailes. Aribada, s'étant emparé de ce pouvoir, s'introduit la nuit auprÚs des femmes endormies et agite deux mouchoirs l'un blanc, l'autre rouge, pour abuser d'elles à leur insu. Ceci est à rapprocher des pouvoirs érotico-libidineux déjà reconnus à la chauve-souris par Pline. En Afrique, d'aprÚs une tradition peule dñ€ℱinitiation, la chauve-souri revÃÂȘt une double signification. Au sens positif, elle est l'image de la perspicacité ÃÂȘtre qui voit mÃÂȘme dans l'obscurité, quand tout le monde est plongé dans la nuit. Au sens négatif, elle est la figure de l'ennemi de la lumiÚre, de l'extravagant qui fait tout à rebours et qui voit tout à l'envers comme un homme pendu par les pieds. Ses grandes oreilles, en diurne emblÚme d'une ouïe développée pour tout capter ; en nocturne excroissances hideuses. Souris volante, en nocturne aveuglement aux vérités le plus lumineuses et entassement par grappes des puanteurs et laideurs morales ; en diurne image d'une certaine unité des ÃÂȘtres, leurs limites s'effaçant dans l'hybride grùce à des alliances. Dans l'iconographie de la Renaissance, illustrant de vieilles légendes, la chauve-souris, seul ÃÂȘtre volant qui possÚde des mamelles, symbolisait la femme féconde. On la voyait auprÚs d'Artémis, la déesse aux nombreuses mamelles qui, bien qu'elle fût vierge ou plutÎt en raison de cette qualité, protégeait la naissance et la croissance. Dans les traditions alchimistes l'ambiguïté de cette nature hybride, la souris-oiseau, explique l'ambivalence de ses symboles la chauve-souris représente l'androgyne, le dragon ailé, les démons. Ses ailes seraient celles des habitants de l'enfer. Une riche iconographie illustre ces interprétations. Elle est également, dans certaines Å“uvres d'art d'inspiration germanique, l'attribut de l'envie, car comme la chauve-souris ne vole qu'à la nuit tombante, l'envie travaille dans l'ombre et ne se montre pas en plein jour ; ou encore la propriété de la chauve-souris, c'est que la lumiÚre l'aveugle, comme les gens envieux et haineux ne peuvent supporter le regard des autres personnages. La chauve-souris symbolise encore l'ÃÂȘtre définitivement arrÃÂȘté à une phase de son évolution ascendante il n'est plus le degré inférieur, pas encore le degré supérieur ; oiseau manqué, il est bien, comme disait Buffon, un ÃÂȘtre monstre. A l'inverse de l'oiseau bleu qui, mÃÂȘme la nuit, reste un animal céleste, quelque chose de sombre et de lourd, note G. Bachelard, s'accumulera autour des oiseaux de la nuit. Ainsi, pour beaucoup d'imaginations, la chauve-souris est la réalisation d'un mauvais vol une espÚce de voltigement incertain, dit Buffon, d'un vol muet, d'un vol noir, d'un vol bas, anti-trilogie de la trilogie shelleyenne du sonore, du diaphane, et du léger. Condamnée à battre des ailes, elle en connaÃt pas le repos dynamique du vol plané. En effet, dit Jules Michelet L'Oiseau on voit que la nature cherche l'aile et ne trouve encore qu'une membrane velue, hideuse, qui toutefois en fait déjà la fonction.... Mais l'aile ne fait pas l'oiseau. La chauve-souris est, dans la cosmologie ailée de Victor Hugo, l'ÃÂȘtre maudit qui personnifie l'athéisme. La chauve-souris symboliserait à cet égard un ÃÂȘtre dont l'évolution spirituelle aurait été entravée, un raté de l'esprit." ** Selon Ted Andrews, auteur de Le Langage secret des animaux, Pouvoirs magiques et spirituels des créatures des plus petites aux plus grandes Édition originale, 1993 ; traduction française, Éditions Dervy, 2017, la Chauve-souris répond aux caractéristiques suivantes Points clés Transition et initiation. Cycle de puissance Nuit. La chauve-souris ou chiroptÚre est un des mammifÚres les plus incompris. Ses représentations modernes au cinéma et à la télévision lui ont conféré une réputation sinistre, mais elle joue un rÎle important dans la nature et comme symbole dans les traditions totémiques. Si les croyances modernes la rangent dans les cohortes du diable avec ses ailes rappelant celles d'un dragon, dans des temps plus anciens, elle était un puissant symbole. A Babylone, les chauves-souris représentaient les ùmes des morts. En Chine, elles étaient des symboles de bonheur et de longue vie. Pour les anciens Mayas, elles symbolisaient l'initiation et la renaissance. Et pour les hommes du Moyen Âge, elles étaient des dragons miniatures. Des traditions méso-américaines primitives est issu d'un ouvrage sacré sur le processus initiatique dans lequel els chauves-souris occupent un rÎle significatif. Ce livre s'appelle le Popol Vuh Il fut découvert par le pÚre dominicain Francesco Ximenez au tout début du XVIIIe siÚcle. Le second livre du Popol Vuh décrit les sept épreuves que des frÚres jumeaux doivent subir. La septiÚme les emmÚne dans la maison des chauves-souris. D'énormes chiroptÚres volent dans le labyrinthe dont le seigneur est Camazotz, le dieu des chauves-souris. Cet ÃÂȘtre avait le corps d'un humain et la tÃÂȘte et les ailes d'une chauve-souris. Avec sa grande épée, il décapitait les guerriers imprudents Note Manly P. Hall, The Secret Teachings of All Ages. Cette histoire et cette imagerie puissamment symboliques déclinent le processus de transition - en partie humain et en partie chauve-souris animal. Cela implique une perte des facultés de l'individu si l'on ne prend garde aux changements. Mais il y a aussi, sous-jacente, la promesse d'une renaissance et d'une sortie des ténÚbres. Les auteurs Jamie Sams et David Carson disent de la chauve-souris qu'elle reflÚte la mort du chamane traditionnel - la décomposition de l'ancien soi au gré d'épreuves intenses. C'est une confrontation à ses plus grandes peurs - il est temps de mourir à certains aspects de sa vie qui ne sont plus souhaitables pour soi. La plupart des gens ont peur des transitions et s'accrochent à des principes du type  mieux vaut un mal connu qu'un bien qui reste à connaÃtre », voire  un tiens vaut mieux que deux tu l'auras ». Si une chauve-souris vole dans votre vie, il est temps pour vous d'affronter vos peurs et de vous préparer au changement. Vous ÃÂȘtes mis au défi de vous débarrasser de l'ancien pour créer le nouveau. Pour de nombreuses personnes, le changement est toujours inquiétant. Quand la chauve-souris entre dans votre vie, vous pouvez voir une partie de celle-ci commencer à aller de mal en pis. Ce qui fonctionnait auparavant peut cesser de le faire. Mais ce n'est pas négatif ! En réalité, ce n'est perturbant que dans la mesure de votre attachement aux vieilles méthodes ou de votre tendance à rester fixé sur le passé au lieu de vous tourner vers les possibilités infinies de l'avenir. Les changements et les transformations sont des bénédictions. Ils ne sont pas déclenchés de l'extérieur mais de l'intérieur, et le monde est notre miroir. Alors que nous changeons, y compris dans notre conscience, tout ce qui est reflété dans le monde commence aussi à changer. Pour comprendre les bienfaits du changement et en jouir, commencez par restaurer votre responsabilité vis-à -vis de votre vie. Cela signifie que vous devez vous ouvrir au pouvoir à l'intérieur duquel vous allez triompher de toute peur. Regardez au-delà des circonstances immédiates et limitées. Il ne peut y avoir aucune mort sans qu'il y ait également renaissance. Tout reflÚte le divin. Rappelez-vous que la mort est le choix de bloquer ou d'affronter les énergies divines qui sont vÎtres par héritage. Quant à la renaissance et à la vie, vous les trouverez en suivant le flux qui vous guide à l'intérieur. Le choix vous appartiendra toujours. N'oubliez jamais que caque fois que vous faites confiance aux influx intérieurs, vous chassez les peurs vers les plus sombres recoins de votre esprit. Ce que vous choisissez de faire aujourd'hui aura des répercussions pendant des années. Voulez-vous que ces répercussions soient positives ou négatives ? Bien que de petite taille, la chauve-souris est un puissant symbole. Sa médecine est d'une grande force ; elle peut mÃÂȘme ÃÂȘtre traumatisante. C'est un animal nocturne et la nuit était fréquemment considérée comme l'antre de toutes les peurs. Les feux et les lumiÚres des logis servaient souvent à repousser la nuit et ses peurs au lieu d'y faire face et de les transmuter. Evitez-vous d'affronter quelque chose d'inévitable ?** Dans Les Cartes médecine, Découvrir son animal-totem version revue 1999, traduction française 2000 de Jamie Sams et David Carson, "La légende de la Chauve-souris baigne dans le mystÚre des rituels des tribus méso-américaines. En Amérique centrale, la Chauve-souris est le symbole de la renaissance ; elle rappelle la croyance bouddhiste de la réincarnation. Depuis des siÚcles, les AztÚques, les ToltÚques, les Tolucas et les Mayas révÚrent la médecine de la Chauve-souris. La Chauve-souris rappelle aussi lñ€ℱidée de la mort du chaman, cette mort rituelle imprégnée de secrets et empreinte des rites élaborés de lñ€ℱinitiation. La mort du chaman, cñ€ℱest cette mort symbolique aux anciens modes de vie et à lñ€ℱidentité personnelle. Le parcours initiatique qui aboutit au droit de guérir et octroie le titre de chaman passe nécessairement par la mort rituelle. La plupart de ces rituels agissent brutalement sur le corps, le cerveau et lñ€ℱesprit. À la lumiÚre des standards actuels, il est bien difficile de découvrir une personne prÃÂȘte à supporter de tels abus tout en étant capable dñ€ℱen sortir avec un équilibre intact. Ces anciens rites dñ€ℱinitiation avaient pour but principal de chambarder les notions antérieures que lñ€ℱaspirant-chaman se faisait sur le  moi ». Cela exigeait des tests brutaux tant sur le plan de sa force physique que de son habileté psychique ; toutes les émotions du sujet étaient aussi poussées à lñ€ℱextrÃÂȘme. On raillait lñ€ℱaspirant ; on lui crachait dessus afin de lñ€ℱhabituer à faire face aux contraintes avec humilité et courage. LĂąâ‚Źâ„ąĂƒÂ©tape finale de lñ€ℱinitiation consistait à enterrer lñ€ℱinitié durant une nuit afin quñ€ℱil renaisse, le lendemain matin, sans son ego antérieur. Ce rituel est trÚs semblable à la nuit de frayeur que pratiquent les Autochtones de lñ€ℱÃle à la Tortue. Dans ce rituel, on envoie lñ€ℱaspirant chaman dans un lieu particulier oÃÂč il doit creuser sa tombe pour y passer la nuit, tout seul au sein de la Terre-MÚre avec, pour unique protection, une simple couverture sur le trou de la tombe. La noirceur, le bruit des animaux qui rÎdent ont vite fait de confronter lñ€ℱinitié à ses peurs. Les ténÚbres de la tombe et la caverne de la Chauve-souris ont tous deux une signification semblable se libérer de lñ€ℱego. A lñ€ℱenvers, la Chauve-souris symbolise la naissance à une nouvelle vie. Cñ€ℱest aussi la position des bébés qui font leur entrée dans le monde. Si la Chauve-souris est apparue dans vos cartes aujourdñ€ℱhui, cela symbolise le besoin dñ€ℱune mort rituelle pour une façon de vivre qui ne convient plus à votre nouveau niveau de croissance. Cela peut vouloir dire laisser tomber de vieilles habitudes et adopter une attitude qui prédisposera à une renaissance et, dans certains cas, à une initiation. Dans tous les cas, la Chauve-souris annonce la renaissance dñ€ℱune partie de vous-mÃÂȘme et la mort de vieilles structures. Si vous résistez à votre destinée, il sñ€ℱensuivra peut-ÃÂȘtre une mort lente, qui sĂąâ‚Źâ„ąĂƒÂ©tire ou qui fait souffrir. Lñ€ℱunivers vous demande de grandir et de vous propulser dans lñ€ℱavenir. Pour y arriver, vous devez mourir de la mort du chaman. A lñ€ℱenvers Si la Chauve-souris pend encore à ñ€â€čñ€â€člñ€ℱenvers dans la caverne ténébreuse, vous faites face à sa médecine contraire. Cette position mÚne à la stagnation de lñ€ℱesprit, à un refus de reconnaÃtre votre vraie destinée ñ€“ ce qui veut toujours dire lñ€ℱutilisation maximale de vos talents. Y a-t-il un aspect de votre vie oÃÂč vous exercez tant de retenue que cela met un frein à vos désirs de créativité ? Si oui, éliminez les barriÚres et le flot reprendra son cours. La Chauve-souris peut aussi souligner quñ€ℱen renversant vos cycles naturels de renaissance, vous abordez la vie à reculons. En un certain sens, cñ€ℱest un accouchement par le siÚge. Ce genre de fermeture à la vie nuit à votre libération vous vous retrouverez mort-né si vous demeurez trop longtemps dans le passage utérin. Au bout du compte, cela peut mÃÂȘme vous mener à la mort du corps. Certaines personnes se sentent coincées par des obstacles illusoires. Elles mettent tant de temps à décider quoi faire que la vieillesse les surprend sans quñ€ℱelles aient agi les occasions se sont envolées, leurs rÃÂȘves aussi. La Chauve-souris à lñ€ℱenvers vous recommande dñ€ℱutiliser votre intelligence, votre courage et votre force pour vous assurer que le travail sera de courte durée et quñ€ℱil portera fruit ; que vous entrerez au plus tÎt dans ce nouvel état de compréhension et de croissance. Abandonnez-vous à la nouvelle vie que vous venez de créer par vos pensées et vos désirs pour aller fiÚrement à la rencontre de cette aube nouvelle. Si vous vous inquiétez de ce jour-ci et du lendemain, sans penser beaucoup plus loin, il se peut que vous oubliiez de regarder à lñ€ℱhorizon. Pourtant, les enseignements vous rendent responsables des générations futures parce que vous ÃÂȘtes les ancÃÂȘtres de lñ€ℱavenir. Tout ce que vous entreprenez aujourdñ€ℱhui aura des répercussions sur les sept générations à venir. Chacune de vos décisions, chacune de vos pensées créera la stagnation ou la renaissance pour ceux et celles qui vous suivront sur le Bon Chemin rouge. Si vous mettez un frein à vos élans, vous mettez probablement aussi un frein aux générations futures. La Chauve-souris vole la nuit et vos rÃÂȘves naissent la nuit. Ce sont les rÃÂȘves qui bùtissent les civilisations de lñ€ℱavenir, alors assurez-vous de bien les renaissance."**Selon Didier Colin, auteur du Dictionnaire des symboles, des mythes et des légendes Hachette Livre, 2000 "Du fait mÃÂȘme qu'elle se tient la tÃÂȘte en bas, dort le jour et vit la nuit, se présente à nous sous la forme d'un animal hybride, mi-souris, mi-oiseau, dont l'espÚce remonterait à la nuit des temps, la chauve-souris n'a jamais eu trÚs bonne réputation en Europe. Pourtant, en Chine, cet animal pacifique et reconnu trÚs utile, puisqu'il se nourrit de moustiques, est associé au bonheur, à la persévérance et à la foi. Pour notre part, nous avons observé que l'apparition de la chauve-souris dans un rÃÂȘve peut ÃÂȘtre interprété sous deux angles distincts soit elle est à rapprocher des significations symboliques de l'arcane 12 du Tarot, le Pendu, soit elle figure des pulsions incontrÎlées, sexuelles le plus souvent, des idées noires ou folles, obsessionnelles, qui hantent le rÃÂȘveur. "** D'aprÚs Madonna Gauding, auteure de Animaux de pouvoir, Guides, protecteurs et guérisseurs édition originale Octopus Publishing Group, 2006 ; traduction française Éditions Véga, 2006 Guide d'interprétation En tant que symbole oniriqueTransformation . Renouvellement ; Nuit ; Renaissance ; Initiation ; tant que gardien ou protecteurProtÚge de la collision ; Garde pendant la nuitEn tant que guérisseurApporte chance et bonheur ; Atténue les problÚmes acoustiques et tant qu'oracle ou augureSurveillez les occasions cachées ; Suivez l'exemple de la chauve-souris qui reste tÃÂȘte en bas, et essayez les postures de yoga inversées. Mythes et contes Symbole de renaissance, la chauve-souris était sacrée pour les AztÚques, les ToltÚques et les Mayas. En Chine, elle était associée à Cheou-sing le dieu de la longévité.Si la chauve-souris est votre animal de pouvoir En ayant affiné vos talents psychiques, vous disposez d'une extraordinaire capacité de comprendre les messages cachés dans toute situation. Lorsque la vie présente des difficultés - perte d'emploi, maladie grave -, vous vous adaptez à la nouvelle situation et régénérez votre force vitale. Toutefois, en perdant vos amarres spirituelles, vous trébuchez. Vous comprenez le besoin d'affronter votre ego, obstacle à la croissance spirituelle. Vous avez connu de nombreuses transformations qui ont chamboulé vos perceptions normales. Chacune a été ressentie comme une mini-renaissance aboutissant à de nouvelles réalisations à propos de votre véritable objectif. Demandez à la chauve-souris de vous aiderà découvrir les messages cachéà reconnaÃtre les occasions et les au pouvoir de la chauve-souris en étant actif au crépuscule et la nuit tombéeinstallant un abri pour chauves-souris dans votre jardin pour contrÎler les insectes. La chauve-souris navigue en émettant des ondes courtes, à haute fréquence et en lisant l'écho que celles-ci renvoient. Ainsi, elle détermine la direction et la distance des objets de la zone concernée. essayez d'ÃÂȘtre plus présent dans le moment en développant vos Air."** D'aprÚs Diana Cooper, auteure de Le Guide des archanges dans le monde animal Doreen Virtue, 2007 ; Éditions Contre-dires, 2018, les Chauve-souris nous proposent un message Nous avons beaucoup à vous apprendre et nous coexistons avec vous en paix. Veuillez nous accepter et savoir que lorsque vous développerez les techniques du sonar et de l'écholocalisation que nous utilisons, votre monde sera un endroit beaucoup plus évolué et plus agréable. Vous pourrez alors communiquer de la mÃÂȘme façon que nous le faisons, par les chakras du cÅ“ur et de la gorge ouverts, et il n'y aura plus que la vérité. Les chauves-souris viennent d'un autre univers. C'est la raison pour laquelle elles sont souvent craintes et si mal comprises. Elles sont originaires de Sirius oÃÂč elles perfectionnent leur connaissance des ondes sonores et de l'écholocalisation pour s'adapter à l'atmosphÚre et à l'énergie de la Terre. Elles pratiquaient à l'origine la technique des ultra-sons en Lémurie, lorsqu'elles avaient des corps énergétiques. Certaines espÚces sont là pour apprendre et faire la démonstration de lñ€ℱutilisation des ondes sonores. Toutes les chauves-souris apprennent à donner la vie et à prendre soin de leurs petits. Elles apprennent aussi et dispensent des enseignements à propos de la vie et du partage des responsabilités à l'intérieur d'une communauté. Certaines sont de la quatriÚme dimension, car elles ont développé leur cÅ“ur et elles sñ€ℱoccupent bien de leurs petits. D'autres sont de la cinquiÚme dimension. L'archange Fhelyai, l'ange des animaux, est responsable du royaume des chauves-souris, mais l'archange Dorenka, qui vient du mÃÂȘme univers, les supervise. Sa fréquence n'est ni plus rapide ni plus lente que celle des archanges comme nous les comprenons. Il vibre simplement sur une longueur d'onde différente. Les chauves-souris n'ont pas besoin des humains ou ne veulent rien avoir à faire avec nous. Elles ont un bon systÚme immunitaire, et cela s'explique en partie par le fait que le vol utilise beaucoup d'énergie et maintient la force de leur corps physique. Cependant, un systÚme immunitaire fort est le signe d'un centre cardiaque ouvert, et elles développent cette capacité dans leur quÃÂȘte pour passer à la cinquiÚme dimension. Comme de nombreuses créatures, les chauves-souris apprennent la vie de famille sur Terre et l'enseignent à leur tour. Elles ont des liens familiaux trÚs forts et sont trÚs protectrices et attentionnées envers les membres de leur groupe. Ce sont des créatures sociales et elles vivent en grandes colonies oÃÂč les mùles et les femelles sont séparés, sauf lors de l'accouplement. Les femelles donnent naissance à un seul petit et forment ensuite une colonie maternelle au sein de leur communauté. La mÚre doit voler pendant la grossesse, l'allaitement et l'alimentation, et elle exerce ses devoirs maternels avec dévotion. Une particularité hautement évoluée des chauves-souris qui est en partie responsable de la façon dont elles se sont adaptées à la vie sur Terre, est que la femelle garde le sperme dans son corps jusqu'à ce que le moment soit venu de fertiliser un Å“uf. Ce n'est qu'ensuite qu'elle le libÚre. Elle sait que le moment est favorable en écoutant l'archange Dorenka qui lui transmet l'information par télépathie. Ainsi, les petits naissent quand le temps est assez chaud pour qu'ils puissent survivre et avoir une nourriture abondante. Les chauves-souris se nourrissent différemment, en fonction de la partie du monde oÃÂč elles se trouvent. Certaines chauves-souris ne mangent que des insectes ; d'autres mangent des grenouilles, des fruits, du nectar, du sang, du pollen et du poisson, ceci pour profiter de la nourriture disponible dans leur région. Bien entendu, elles se sont incarnées dans cet endroit précis pour expérimenter les conditions qu'elles y trouvent et elles ont développé différentes capacités digestives qui les affectent en conséquence. Il s'agit de toutes les informations qu'elles ont accepté de collecter durant leur séjour sur Terre, afin de les emmener avec elles lors de leur retour sur Sirius et, par conséquent, dans leur univers d'origine. Les chauves-souris ont des tailles trÚs différentes. Les plus grandes sont des renards volants et elles ont des ailes trÚs grandes, qui peuvent avoir jusqu'à deux mÚtres d'envergure. Le plus petit mammifÚre du monde est la chauve-souris bourdon, ainsi nommée parce qu'elle possÚde la taille d'une abeille. Les chauves-souris représentent 20 pour cent des mammifÚres vivants sur Terre, et leur apprentissage est constitué d'une vaste gamme d'expériences. Ce sont les seuls mammifÚres qui volent correctement plutÎt que de glisser et rappellent ainsi aux humains qu'il leur est possible de faire la mÃÂȘme chose. En fait, leurs ailes sont des mains qu'ils ont adaptées pour le vol, ce qui leur permet d'ÃÂȘtre trÚs flexibles ! Certaines chauves-souris se déplacent et chassent grùce à l'écholocalisation. D'autres n'ont pas développé cette compétence et ont recours à l'odorat et à la vision pour trouver de la nourriture. Elles sont trÚs évoluées et, comme leur couleur noire l'indique, elles possÚdent une sagesse universelle ainsi que des secrets féminins divins. Leur rÎle est d'apporter la sagesse et la connaissance de Sirius, et de leur univers d'origine, et de les diffuser partout oÃÂč elles peuvent le faire. Elles nous enseignent par leurs actions et par une connexion énergétique. Nous pouvons apprendre beaucoup par leur intermédiaire. Les chauve-souris peuvent voir dans l'obscurité. Cependant, la plupart d'entre elles utilisent l'écholocalisation pour se diriger et attraper des insectes, ceci dans le but de démontrer qu'il existe une autre façon de se déplacer si nous développons les aspects adéquats de nos cerveaux. Quelques ÃÂȘtres humains aveugles ont développé des capacités pour se mouvoir grùce à l'écholocalisation. Leurs capacités acoustiques résultent de l'évolution supérieure de leur chakra de la gorge qui s'est développé sous la tutelle de l'archange MichaÃl. Tous les sons forment des symboles dans l'éther. Les notes à fréquence vibratoire élevée émises par les chauves-souris créent d'incroyables figures géométriques sacrées qui incitent les anges à chanter au-dessus d'elles. Cela signifie qu'elles clarifient les fréquences inférieures et laissent une trace de sagesse féminine divine partout oÃÂč elles vont ! Des qualités psychiques, telles que la télépathie, sont développées à l'intérieur du chakra de la gorge. Quand les chauves-souris évoluent vers la cinquiÚme dimension, elles se connectent à Telephony, la partie ascensionnée de Mercure, et aux anges et maÃtres du rayon doré, tout comme le font les humain quand ils relient leur chakra de la gorge de la cinquiÚme dimension à cette étoile ascensionnée. A ce point, leurs auras, qui sont en fait des incolores ou noires, prennent un reflet doré. Les chauves-souris qui viennent de naÃtre ñ€“ lorsque toutes leurs connexions spirituelles sont encore intactes et fraÃches avec l'amour de la Source ñ€“ ont des nuances dorées dans leurs auras. La lumiÚre contient des clés et des codes d'informations, de connaissance et de sagesse spirituelles qu'elles peuvent nous transférer. La plupart des animaux ont besoin de lumiÚre pour activer leur glande pinéale, afin qu'elle puisse recevoir les clés et les codes de la sagesse universelle. L'obscurité est l'absence de lumiÚre. Dans le noir, vous pouvez établir une connexion pure avec la Source sans interférence. C'est la raison pour laquelle la plupart des gens ferment les rideaux et font l'obscurité dans leur chambre avant de dormir, afin de pouvoir traiter tout ce qu'ils ont absorbé de la lumiÚre pendant la journée. Quand nous avons transcendé nos limites mentales et émotionnelles inférieures, nous étreignons l'énergie de la Source pure durant notre sommeil. Les chauves-souris démontrent égalent qu'elles peuvent utiliser d'autres sources de lumiÚre, telles que la Lune. Leur activité est réduite durant la pleine lune, alors qu'elles absorbent l'énergie et l'information de la Lune, qui est ensuite traitée pendant l'obscurité. L'énergie lunaire contient les qualités du divin féminin. La chauve-souris est trÚs sensible à son environnement. Les Amérindiens la considÚrent comme un symbole d'intuition, de rÃÂȘve et de vision, ce qui suggÚre la possibilité de voir la vérité à travers l'illusion. Ce sont toutes des qualités féminines. VISUALISATION POUR AIDER LES CHAUVES-SOURIS Aménagez un espace oÃÂč vous pourrez vous détendre sans ÃÂȘtre dérangé. Invoquez l'archange Fhelyai, l'ange des animaux, et voyez sa douce lumiÚre jaune qui s'approche alors qu'il se tient à cÎté de vous. DerriÚre lui vient l'archange Dorenka avec une énergie jaune-brun, portant une petite chauve-souris dans ses mains. L'archange Dorenka vous offre la chauve-souris, de la taille d'une abeille, et vous la prenez doucement dans le creux de vos mains. Sentez comme son duvet est doux. Soyez conscient de la lumiÚre dorée qui coule de sa gorge alors qu'elle fait entendre des grincements. Sentez la pure lumiÚre blanche de son centre cardiaque se connecter à votre cÅ“ur. Remerciez l'archange Dorenka et redonnez-lui la petite chauve-souris pour qu'il la rende à son tour à sa mÚre. Et soyez conscient d'un vent léger qui frÎle votre visage quand une chauve-souris beaucoup plus grosse passe prÚs de vous en battant des ailes. Vous savez qu'elle ne vous touchera jamais. Voyez avec des yeux initiés qu'elle laisse une traÃnée de lumiÚre contenant des clés et des codes soniques, qu'elle descende en piqué ou qu'elle vole. Puis, remarquez que les anges chantent au-dessus de vous et de cette grande chauve-souris. Les traÃnées deviennent dorées et étincelantes, et elles irradient. Partout oÃÂč elles circulent, elles dispersent les fréquences inférieures. Restez ouvert à tout message que la chauve-souris peut vouloir transmettre. Ensuite, remerciez-la d'ÃÂȘtre venue vous rendre visite. La chauve-souris s'éloigne en volant, et vous sentez que vous avez une meilleure compréhension et un cÅ“ur chaleureux envers le rÚgne des chauves-souris. ** Pour Melissa Alvarez, auteure de A la Rencontre de votre Animal énergétique LLewellyn Publications, 2017 ; traduction française Éditions Véga, 2017, la chauve-souris est définie par les caractéristiques suivantes Traits La chauve-souris est le seul mammifÚre capable de voler. Elle se repÚre par le son et se dirige par écholocation en volant, elle émet un cri aigu qui se renvoie en écho dans la zone oÃÂč elle est, lui permettant de se faire une image de ce qui l'entoure. Contrairement à la croyance que les chauves-souris sont aveugles, toutes les espÚces peuvent voir. Les chauves-souris aiment bien se percher en groupes. Certaines espÚces préfÚrent avoir leur propre espace une quinzaine de centimÚtres au sein du groupe ; d'autres s'empilent les unes sur les autres pour une plus grande proximité. Talents Changements constructifs, créatif, écoute exceptionnelle, sans peur, flexible, grand navigateur, intelligent, intuitif, méditatif, circule dans l'obscurité en traversant l'inconnu, observateur, a souvent des rÃÂȘves prophétiques, esprit ouvert, voit ce que les autres manquent , sensible aux énergies vibratoires, sage. Défis Craintif sans raison, solitaire, naïf, trop sensible, inconscient. Élément Air. Couleurs primaires Noir ; Brun. Apparitions La chauve-souris apparaÃt lorsque la transformation et nécessaire. Cela peut-ÃÂȘtre sur le plan physique, ou bien une transformation intérieure, ou encore un déménagement vers un nouveau lieu, ou une nouvelle carriÚre. Des changements s'annoncent, et vous devez vous y préparer pour les gérer à tous les niveaux. Si vous préférez la solitude à la foule, il se peut que vous vous retrouviez à participer à des événements de groupe - et vice versa. La chauve-souris encourage l'interaction du groupe plut^to qu'une existence solitaire. Au lieu d'ÃÂȘtre un observateur, abandonnez toute peur, tous les doutes ou toutes les hésitations qui vous retiennent de participer, et engagez-vous sur un chemin différent. Observez, écoutez, et pensez avant de réagir. Gardez votre sens aigu de l'observation parce qu'il fera intégralement partie de votre développement et de vos progrÚs dans vos nouvelles aventures. Tout changement signifie progrÚs, et votre façon de le gérer en fera un événement positif et passionnant, ou quelque chose de négatif. La chauve-souris signifie que vous devez accueillir en vous les qualités positives et voir le monde d'un autre point de vue. Aide Vous ÃÂȘtes dans une période transitoire, en train de passer à une nouvelle phase de votre vie, ou bien vous vivez des changements majeurs ou de petits changements dans vos habitudes quotidiennes. Peu importe que ces changements soient grands ou petits, la chauve-souris peut vous aider lors de cette transition. Si vous ÃÂȘtes en train de travailler sur le plan spirituel, la chauve-souris peut vous amener les informations dont vous avez besoin, vous aider à les comprendre et vous accompagner dans votre transformation. Si vous avez évité de voir la vérité en face dans une situation de votre vie, la chauve-souris peut vous aider à la voir clairement. Elle peut vous rendre plus conscient des situations et vous aider à les voir d'un point de vue différent. La chauve-souris est précieuse lorsque vous essayez de découvrir vos vies passées, de vous servir de votre radar intuitif et de ses qualités de détection pour découvrir ce qui est en train de se passer dans votre entourage et vous connecter à votre pouvoir de vous régénérer ou de vous réinventer. La chauve-souris vous encourage à lùcher tout ce dont vous n'avez pas besoin. Une fois que c'est abandonné, de nouvelles occasions vont se présenter à vous. Tout cela fait partie du processus de transformation. Fréquence La fréquence de la chauve-souris fait le bruit du battement d'un million d'ailes en plein vol. C'est un cri haut perché, enveloppé dans un bruit d'ailes qui s'agitent dans les airs. C'est chaud et doux, mais aussi piquant et rugueux. C'est entouré du sentiment doux et lisse d'une tranquillité au sein de l'obscurité.Imaginez... Vous ÃÂȘtes à l'extérieur d'une grotte au moment du crépuscule, attendant de pouvoir observer les chauves-souris qui vivent à l'intérieur faire leur pÚlerinage nocturne pour chercher leur nourriture. Vous ÃÂȘtes excité à l'idée de les voir voler et s'activer en salves à l'approche de la nuit. BientÎt, les chauves-souris commencent à émerger de la grotte, d'abord en petit nombre, et puis elles sont des centaines à en sortir. Le battement de leurs ailes et leurs cris aigus emplissent l'air de la nuit. Vous entendez un bruit sourd sur le sol et vous vous tournez pour voir un bébé chauve-souris qui a atterri à cÎté de vous. C'est un comportement inhabituel, mais vous le ramassez, vous le tenez dans vos mains un moment en ressentant le pouvoir contenu dans son petit corps. Vous lui caressez le dos du bout des doigts, puis vous ouvrez les mains. Il se redresse de lui-mÃÂȘme et s'envole, tournant en cercle autour de vous, puis plongeant jusqu'à votre hauteur avant de rejoindre sa famille."** Dans l'édition revue et augmentée de Les Animaux totems dans la tradition amérindienne Éditions Le Dauphin blanc, 2019 Aigle bleu nous transmet la médecine de la Chauve-Souris La Chauve-souris symbolise l'initiation chamanique. Le mot chaman parfois evenk venant du toungouze, une langue de Sibérie orientale, veut dire  celui qui est né deux fois ». En effet, la plupart des initiations chamaniques réactivent l'idée de mourir et de renaÃtre, et la plupart des traditions spirituelles incluent cette légende, ce mythe, le plus connu étant celui du Christ mort et ressuscité. Dans les traditions chamaniques de la Grande ĂƒĆœle Tortue, le chaman doit subir son initiation pendant plusieurs nuits rituelles enterré vivant dans une tombe plusieurs jours et nuits ou laissé seul dans la nature sauvage pendant plusieurs nuits sans manger, ni dormir, ni boire, toute référence à la vie quotidienne abandonnée. Il s'agit d'abandonner l'ancien pour renaÃtre au nouveau, de faire le contraire de ce que les autres font pour appréhender une autre réalité, de mÃÂȘme que la Chauve-souris qui dort la tÃÂȘte en bas. RenaÃtre nous amÚne à nous transformer profondément. Cela nous apprend à faire face à la peur, cela implique de regarder profondément en nous pour trouver le courage et trouver ce qui constitue notre ÃÂȘtre réel, quelque chose d'inaltérable, d'immortel, qui a tous les pouvoirs et qui constitue la somme des énergies et des mémoires évoluant d'une vie à l'autre, sans fin. Cela est donné à condition de savoir mourir aux aspects de nous qui son limitatifs, conditionnés, programmés, enfermés dans la peur et dans les idées préconçues comme le racisme, les préjugés et les mensonges dont sont faites la plupart des conventions sociales. Pour parvenir à la réalité de notre moi immortel, nous devons abandonner tout cela. Certaines traditions appellent cela la  mort de l'ego », cette partie de nous qui est constituée de notre personnalité, l'ÃÂȘtre conditionné qui est souvent prisonnier de ses souvenirs et expériences négatives de vie. La mort chamanique pour renaÃtre au véritable pouvoir du soi, voilà ce que symbolise la Chauve-souris. Les personnes qui ont cette médecine sont assez rares, car elles doivent sans cesse se remettre en question, ce qui n'est pas chose confortable ou aisée. La plupart du temps, les gens ont peur des Chauves-souris elles volent toujours de nuit, elles ne sont pas des oiseaux... Si l'on pense à la symbolique que la Chauve-souris a revÃÂȘtue dans l'imagerie populaire, vampire, buveuse de sang, elle est somme toute assez péjorative. Ce n'est pas du tout le vas chez les PremiÚres Nations. Je suis personnellement trÚs heureux quand je les vois. Elles peuvent dans une seule nuit manger des centaines de mouches piqueuses tels les moustiques. Bien des fermiers construiront des abris-nids pour elles pour cette raison ; et leur guano est un trÚs bon engrais. Les études scientifiques modernes ont montré que non seulement ces animaux n'avaient pas les inconvénients qu'on leur a prÃÂȘtés pendant des siÚcles, mais qu'au contraire, ils sont d'une grande utilité dans l'écosystÚme. Les Chauves-souris se dirigent grùce à leur radar et sont impressionnantes de précision. C'est pourquoi elles ont de si grandes oreilles. En émettant des sons spéciaux et en écoutant le rebondissement de ces sons sur les objets les entourant, elles arrivent à se diriger avec précision dans le noir. C'est pourquoi elles peuvent vivre de nuit et s'abriter dans des cavernes oÃÂč il n'y a aucune lumiÚre. Les voir voler en attrapant les mouches les unes aprÚs les autres à une vitesse phénoménale dans la nuit est un spectacle d'acrobatie aérienne unique. Ainsi, la médecine de la Chauve-souris, à l'instar des grands chamans, enseigne l'utilisation du sixiÚme sens, la capacité à trouver les informations et les ressources avec la vision intérieure, la magie des rituels et l'intuition. Nous pouvons faire appel à la médecine de la Chauve-souris lorsqu'il faut abandonner l'ancien pour renaÃtre au nouveau, abandonner ce qui est programmé pour parvenir à la lumiÚre pure de l'ÃÂȘtre que nous sommes, à l'ÃÂȘtre divin qui sommeille en nous. En donnant moins de pouvoir à l'ego ou à la personnalité, nous parvenons au meilleur de ce que nous pouvons ÃÂȘtre, pour notre mieux-ÃÂȘtre, celui de nos familles et du monde dans lequel nous vivons. Nous pouvons aussi faire appel à la Chauve-souris peut nous aider à voir les cÎtés bénéfiques et positifs des épreuves et tragédies que nous vivons. Faites aussi appel à la Chauve-souris pour trouver ce qui est caché dans le noir, dans l'obscurité de votre inconscient et des limbes du temps.**Symbolisme celte Selon Gilles Wurtz, dans Chamanisme celtique, Animaux de pouvoir sauvages et mythiques de nos terres, Éditions Véga 2014 le mot-clef que l'on peut associer à cet animal est "L'orientation dans l'obscurité et les profondeurs. La chauve-souris se dirige grùce à l'écholocation, systÚme de repérage qui utilise les sons et leur écho. C'est au niveau du larynx qu'elle produit des ultrasons inaudibles pour l'homme. elle les émet ensuite par le nez ou pas la cavité buccale. Ses oreilles, qui peuvent parfois atteindre une taille impressionnante, lui servent de récepteurs. Grùce à l'écho des ultrasons émis, la chauve-souris est à mÃÂȘme de localiser les objets et d'en déterminer la taille et le mouvement avec une étonnante précision. Il est mÃÂȘme prouvé qu'elle peut capter les pas d'un insecte marchant sur le sable. Elle dispose en plus d'une boussole interne qui lui permet de percevoir et d'exploiter le champ magnétique terrestre pour s'orienter il s'agit de la magnétite, minéral magnétique présent dans certaines de ses cellules. La chauve-souris arrive ainsi à se diriger dans les endroits les plus sombres. Contrairement aux rumeurs, la chauve-souris n'est pas aveugle. Suivant l'espÚce à laquelle elle appartient, elle a plutÎt une vision diurne ou une vision nocturne. Certaines migrent et parcourent jusqu'à 1 000 kilomÚtres et d'autres hibernent. Malheureusement, leur population est en fort déclin à cause des pesticides ingérés par les insectes, qui sont leur principale source de nourriture. Avoir la compagnie d'une petite colonie de chauve-souris est une aubaine pour un jardinier elles limitent la prolifération des insectes dans son potager et ses massifs fleuris. Le plus ancien fossile de chauve-souris retrouvé prÚs de Darmstadt, en Allemagne remonte à l'éocÚne, il y a 50 millions d'années. Il nous montre que les chauves-souris, déjà évoluées, différaient trÚs peu de leurs formes actuelles. Applications chamaniques celtiques de jadis Pour les Celtes, la chauve-souris était le guide infaillible, toujours capable de s'orienter vers la sortie, mÃÂȘme dans l'obscurité la plus dense. Elle incarnait la certitude de retrouver sa route ou de ne pas se perdre. Les Celtes sollicitaient donc trÚs réguliÚrement l'esprit de la chauve-souris, en plus de tous leurs autres repÚres courants soleil, étoiles.... Elle leur conférait un atout majeur, outre leur capacité à se mobiliser rapidement, leur permettant d'ÃÂȘtre d'une trÚs grande précision pour rejoindre un lieu inconnu. Les Celtes faisaient naturellement appel à sa guidance, aussi bien le jour que la nuit. La chauve-souris était une alliée privilégiée des éclaireurs, ainsi que des chasseurs. La chauve-souris était également invoquée par les guérisseurs lorsqu'il s'agissait d'aider une personne aliénée, voire démente, à se retrouver elle-mÃÂȘme ou, moins spectaculaire et plus fréquent, de guider tout individu désireux de se sortir d'un état d'abattement ou des ténÚbres d'une dépression. L'esprit de la petite et discrÚte chauve-souris était un compagnon précieux... Applications chamaniques celtiques de nos jours Dans notre tradition chamanique celtique, nous pouvons aujourd'hui faire appel à l'esprit de la chauve-souris pour nous orienter, au sens littéral ou au sens figuré. lorsque nous devons aller vers l'inconnu ou si nous sommes perdus. La chauve-souris peut nous aider quand nous ne savons plus oÃÂč nous en sommes, quand nous reconnaissons en nous les signes de la dépression et que nous sommes déterminés à nous retrouver. Elle est aussi une partenaire efficace pour traverser sereinement les moments de remise en question que nous vivons tout naturellement et réguliÚrement puisqu'ils font partie de notre évolution. Ou lorsque nous broyons du noir, lorsque nous n'avons pas les idées claires pour prendre une décision importante par exemple, l'esprit de la chauve-souris nous montre comment recontacter notre radar naturel pour nous orienter dans nos profondeurs et sortir de l'obscurité pour rejoindre la lumiÚre."** Symbolisme onirique Selon Georges Romey, auteur du Dictionnaire de la Symbolique, le vocabulaire fondamental des rÃÂȘves, Tome 1 couleurs, minéraux, métaux, végétaux, animaux Albin Michel, 1995, Elle est d'ombre, de nuit, d'obscur. Noir est son royaume, noires ses ailes immenses, déployées dans la grotte. Lucifer, pour ses ténébreuses entreprises, n'a pas dédaigné de lui emprunter ces ailes dont les membranes velues se tendent sur une structure griffue. Elle semble issue des enfers ou, pour le moins, rappeler une lointaine préhistoire peuplée de monstres ailés. Dans l'imaginaire, la chauve-souris n'accorde audience qu'à celle ou celui qui ose s'engager dans la galerie ou la grotte souterraine. Les plus fortes corrélations observées dans les séances oÃÂč apparaÃt la chauve-souris concernent la taupe, les stalactites et les stalagmites, et la grotte souterraine. Ces associations dirigent d'emblée vers les axes majeurs de l'interprétation. La taupe, c'est l'aveuglement, l'absence de lumiÚre spirituelle. Les stalactites et les stalagmites révÚlent la dualité du mouvement ascensionnel et de la chute. La grotte souterraine, enfin, lorsqu'elle est le lieu de résidence de la chauve-souris, prend surtout, au-delà de la classique représentation utérine, la résonance d'une vaste boÃte crùnienne. Avant de développer ce qui se rapporte à chacun de ces trois thÚmes, il est utile d'analyser une contradiction qui pourrait gÃÂȘner la traduction du symbole. Lorsqu'on s'interroge sur le symbolisme de la chauve-souris, on est d'abord envahi par une convergence de ressentis négatifs. Les commentaires que l'on recueille auprÚs de personnes questionnées au sujet de l'animal sont expressifs d'un réflexe de répulsion. Nous avons longtemps partagé ces réactions et nous étions enclin à ne voir dans le symbole qu'une représentation de la mÚre-terrible. Si cette interprétation demeure partiellement fondée, ce n'est pas le sens qui domine dans les séances prises en référence. La contradiction à laquelle nous avons fait allusion se manifeste trÚs vite au cours de l'étude. Alors qu'il se trouve lourdement impressionné par ces lieux souterrains, par l'obscurité ambiante, par l'énorme chauve-souris qui s'impose à lui comme une sombre énigme, le rÃÂȘveur éprouve presque toujours le besoin de remarquer que l'animal ne l'effraie pas, qu'il est inoffensif. Souvent mÃÂȘme, le patient affirme avec émotion la sympathie que cet animal lui inspire. Le parapluie est en étroite corrélation avec la chauve-souris. Dans l'article concernant ce symbole, nous rapportons une observation faite sur cinq jeunes canards colverts, qui montre que la vue d'une structure permettant le déploiement d'une voilure ou d'une membrane, déclenche automatiquement des mécanisme d'alerte, probablement inscrits dans le systÚme neuronique depuis le fond des ùges. Bien des traditions, et l'alchimie fait partie de celles-là , ont fait de la souris volante une figure démoniaque. C. G. Jung pourtant, dans son ouvrage sur l'alchimie, ne dit rien sur ce symbole. Si l'on désire, avant d'exposer les contenus symboliques de la chauve-souris, porter sur l'animal un regard de naturaliste, on sera amené à lui reconnaÃtre bien des concordances anatomiques avec le corps humain. Avec son pouce opposé aux autres doigts, il est muni de véritables mains. Des mamelles pectorales, l'existence d'un flux menstruel, un pénis pendant, sont autant de points, sans doute ignorés du plus grand nombre de nature à favoriser une identification. Quelles que soient les préventions que l'on ait, force est de reconnaÃtre que la chauve-souris du rÃÂȘve se rencontre presque toujours sur la voie d'une transformation positive. De la lecture de ces séances, il se dégage mÃÂȘme lñ€ℱimpression que le symbole assume une fonction de charniÚre, dans une phase décisive de la dynamique évolutive. Tout se passe comme si le patient qi accueille cet animal dans le profond de son rÃÂȘve était au seuil d'une lucidité nouvelle. Comme si le noir, l'obscurité, étaient la matrice, la promesse dñ€ℱune lumiÚre à venir, comme si le rÃÂȘveur était sur le point d'ouvrir un Å“il neuf sur les choses de la vie. L'ambivalence évidente d'un symbole qui tient à la fois de la souris et de l'oiseau serait suffisante pour entraÃner une idée de synthÚse des mondes de la terre et de l'esprit, de l'obscurité et de a lumiÚre, de la pesanteur et du vol de la grotte et du ciel. Ce n'est pourtant pas cette caractéristique seule qui détermine l'essentiel du rÎle symbolique de la chauve-souris. Ce qui s'est inscrit avec le plus de force dans les liaisons neuroniques, c'est la particularité que l'animal, au repos, se tient la tÃÂȘte en bas. Il sera facile de montre, à travers quelques séquences de rÃÂȘve éveillé, à quel point ce fait est en association avec ces étapes du processus de transformation que nous avons appelées le corrélations, nombreuses, se répartissent trÚs inégalement entre les quinze familles de symboles. Le tiers des associations concerne les animaux, ce qui est normal. C'est ensuite la famille des mouvements qui se détache, avec des symboles comme stalactites et stalagmites, agrandissement et réduction de taille, escalier montant et escalier descendant. Cela renvoie de maniÚre indiscutable au rapporte entre les pÎles de la verticalité et, un exemple va le prouver, à l'inversion de ces rÎles. Lucie, dans un trÚs long rÃÂȘve, produit des images qui ne peuvent laisser le moindre doute sur la relation entre la chauve-souris et le renversement. Les premiÚres phrases de Lucie sont étonnantes  Je vois une cathédrale... c'est une cathédrale renversée... d'abord, le sol était vertical et le clocher horizontal... maintenant, elle se retourne complÚtement, le clocher est en bas, la flÚche dirigée vers le bas... je vois surtout la flÚche, le reste est noir... je vois la structure, de face ; c'est une trÚs grande cathédrale... » Le rÃÂȘve se poursuit sur des thÚmes variés qui n'apporteraient rien à la démonstration. PrÚs de dix minutes plus tard, Lucie se trouve dans un endroit oÃÂč il y a  ñ€© plein de squelettes, de tÃÂȘtes de mort... je suis un squelette aussi ! Dressé, droit... je ne suis pas tapie dans un coin ! Non ! Je peux bouger tous mes membres... je les fais bouger... cela fait un drÎle de bruit... c'est assez agréable.. Je suis complÚtement secouée... je suis suspendue... je me renverse... je suis la tÃÂȘte en bas... mais je n'ai pas de tÃÂȘte ! J'ai les pieds en l'air... il faudrait quand mÃÂȘme que j'arrive à sortir de là ... je suis légÚre, complÚtement transparente entre les cÎtés... je suis toute vide... allÚgre... je fais des galipettes maintenant, je tourne, en sauts de mains... cela va trÚs vite. Tellement, que je ne vois plus qu'une roue. » AprÚs s'ÃÂȘtre transformée en lapin, Lucie, un peu plus tard, subit une nouvelle métamorphose  ñ€© j'ai les jambes sorties, comme un petit singe... je suis devenue un petit singe... je vais pouvoir grimper sur une branche... je m'accroche avec la queue, je me balance, la tÃÂȘte en bas... c'est trÚs agréable... » ce n'est quñ€ℱaprÚs divers autres épisodes que le rÃÂȘve va s'achever par une séquence au cours de laquelle Lucie va décrire lñ€ℱintérieur de son propre crùne,  creux à l'intérieur », et dans lequel une nuée de chauve-souris attendent d'ÃÂȘtre délogées par la lumiÚre. Lorsqu'on prend une vue panoramique de cette séance, on est frappé, une fois de plus, par la logique prédéterminée du cheminement de l'influx nerveux à travers les neurones, générateurs d'images. DÚs les premiers mots, avec la vision singuliÚre d'une cathédrale inversée, Lucie impose la conviction que cette séance, qui se termine par la séquence des chauves-souris, sera lacée sous le thÚme du renversement. Et les situations intercalaires dans lesquelles la rÃÂȘveuse se place avec plaisir la tÃÂȘte en bas, apportent la confirmation que c'est bien de renversement qu'il s'agit. PlutÎt que d'un renversement des valeurs, c'est d'un renversement du regard porté sur les valeurs ! Le moment oÃÂč le patient voit de telles images est celui oÃÂč il se prépare à la réhabilitation des contraires. L'objectif de la cure ne doit jamais ÃÂȘtre de remplacer une valeur admise par son opposé mais de reconnaÃtre le contraire interdit, jusqu'alors refoulé afin de retrouver, sur le plan concerné, la capacité de choisir. En termes jungiens, c'est la réalisation du processus d'individuation, qui suppose la réhabilitation de tous les opposés dont chacun est, structurellement, porteur. Lorsque Lucie s'amuse, squelette, à faire des sauts de mains, jusqu'à ne plus voir qu'une roue, cette étonnante vision exprime de façon vivante ce que la philosophie taoïste enseigne depuis longtemps sur le plan des valeurs,  ce qui est en haut est comme ce qui est en bas » et vice versa. L'équilibre, c'est la liberté d'ÃÂȘtre tout ce que l'on est, ce qui revient à l'élargissement du champ de conscience, automatiquement accompagné d'un élargissement du champ de responsabilisation. Le rÃÂȘve de Lucie rassemble la plupart des thÚmes associés à la chauve-souris, y compris ceux qui sont exprimés dans diverses mythologies et qui concernent les aspects les plus ésotériques du symbole. Ceci apparaÃt dans la derniÚre séquence du scénario  ñ€© j'ai un Å“il, au milieu du front, qui me prend tout le front... je ne peux pas le fermer... c'est lñ€ℱÅ“il des Égyptiens... il pénÚtre en moi, dans le noir de ma tÃÂȘte !... A l'intérieur, c'est le noir et aussi le creux du cerveau... lñ€ℱÅ“il éclaire tous les ventricules, toutes les cavités, comme des chambres et la lumiÚre qui arrive sur les parois de ces chambres, ça fait beaucoup de bien... cette chambre... elle a une forme double... comme cette bÃÂȘte dont je ne sais plus le nom... je la vois... avec des ailes qui s'accrochent dans mon cerveau avec ses pattes et ses ailes et quand le rayon va arriver sur elle... elle va partir... et voilà ... hop ! Elle sort... c'est la chauve-souris !... Elle est partie... et y en a plein d'autres qui sortent maintenant, de partout, de mon corps... elles restent collées... je les arrache... et voilà ... maintenant je suis toute blanche... je tournoie verticalement et j'ai l'impression que je vais monter... cela se fait doucement... je monte dans une sorte de lumiÚre... je monte, je monte, je monte... je suis immatérielle, je suis dans la lumiÚre... une femme enveloppée d'un voile transparent... tout est immatériel... » Les mots araignée et plafond étant fortement associés à la chauve-souris, on ne peut s'empÃÂȘcher, en écoutant cette séquence de la chauve-souris dans le crùne, d'évoquer l'expression d'araignée dans le plafond, bien moins légÚre qu'il y paraÃt. Cette chauve-souris logée dans le crùne de Lucie rappelle aussi la pratique de fortification du cerveau des taoïstes. L'animal symbolise l'hypertrophie de la fonction mentale, du raisonnement rationnel, génératrice de la perdition labyrinthique. Le noir du cerveau creux de Lucie ale mÃÂȘme sens que la cathédrale inversée du début du rÃÂȘve c'est l'anti-lumiÚre, l'arrÃÂȘt du développement spirituel. Mais c'est en mÃÂȘme temps l'annonce du rétablissement de celui-ci. On ne peut un seul instant oublier que, dans le rÃÂȘve éveillé, chaque symbole est un acteur de la dynamique évolutive. Il est remarquable que, dans tous es rÃÂȘves étudiés, la vision de la chauve-souris dans la galerie souterraine ou la grotte précÚde toujours une scÚne d'accÚs à la lumiÚre. Cette fonction de guide vers la lumiÚre spirituelle qu'assume la chauve-souris du rÃÂȘve ou, si l'on préfÚre, l'indice de renoncement aux ténÚbres qu'elle représente, se laisse déchiffrer sans peine dans la plupart des scénarios concernés. Il est un personnage qui partage assez souvent la résidence de la souris aux ailes noires, c'est le Vieux Sage. Symbole médiateur par excellence, intermédiaire entre les opposés majeurs, le Vieux Sage atteste de la pertinence de la traduction que nous proposons de la chauve-souris. Comme illustration supplémentaire de ce sens premier de renversement, une séquence du seiziÚme rÃÂȘve de Véronique, vingt ans, offre suffisamment d'intérÃÂȘt pour que nous souhaitions la rapporter, en dépit de sa longueur  ñ€© je suis entrée dans une sorte de tunnel en pierre, enfin... tunnel-grotte !... Je regarde autour de moi. Au centre de la grotte, il y a une bougie allumé... et puis... je vois une chauve-souris, à gauche. Et, ces deux éléments, ça donne une impression un peu solennelle d'église, de silence, de recueillement... et je vois tout à coup des poissons, dans un bocal... et ça apporte de la gaieté, de la joie de vivre... il y a aussi un vieillard dans le fond de la grotte... il est pendu par les pieds... enfin ! Pas pendu... mais la tÃÂȘte en bas... et c'est sa position normale. Il n'a pas été accroché... il lit un livre, la tÃÂȘte en bas... et, du coup, la chauve-souris se met dans l'autre sens ! Enfin... la tÃÂȘte en l'air ñ€© Et on dirait que la bougie aussi veut changer de position... et elle se retrouve collée à la voûte, toujours allumée et l y a des gouttes de cire qui tombent par terre et les poissons ont renversé leur bocal... » D'autres images suivent, dont le sens est identique un arbre pousse dans la grotte, et ses branches, aprÚs avoir atteint la voûte, se courbent et se plantent dans le sol. A la fin de cette séquence, Véronique sort de la grotte et s'élÚve dans une lumiÚre d'or. Devant de telles production imaginaires, comment ne pas admettre que la symbolisation premiÚre de la chauve-souris est le retour à la lucidité spirituelle par la réhabilitation des contraires refoulés ? L'association, que nous avons développée dans l'introduction de ce Dictionnaire de la symbolique, entre la chauve-souris, le parapluie et la feuille morte, s'explique pleinement par une mÃÂȘme participation de chacune des trois images à la représentation du renversement et par l'identité des structures faites de membranes en tissus légers tendus sur des nervures ou baleines. * Dans les rÃÂȘves, rejoignant en cela la mythologie mexicaine, la chauve-souris est souvent associée au nord, au froid. Ceci n'a rien de surprenant puisque cette direction est aussi la référence au mental. Mais il faut constater que le symbole est également en corrélation avec la lune froide. Cela renvoie à notre premiÚre proposition, selon laquelle la chauve-souris prend place aussi parmi les figurations de la mÚre-terrible. De la grotte obscure emplie de chauves-souris à l'antre ténébreux de la sorciÚre,de la vieille femme maléfique, il n'y a aucune distance à parcourir. On se rapportera utilement en ce qui concerne les possibles liens de la chauve-souris et de lñ€ℱimage maternelle aux articles consacrés à l'araignée et au crùne. A l'heure de l 'interprétation, on retiendra d'abord la signification métaphysique d'un symbole qui intervient pour dissoudre des angoisses liées aux ancrages matériels en favorisant le rétablissement d'une relation heureuse aux mystÚres de l'espace et du temps. Mais, on s'interrogera aussi sur les origines Å“dipiennes de la problématique. Dans tous les cas, on se rappellera que la chauve-souris est un agent trÚs actif du renversement pour déterminer sur quel point elle invite le rÃÂȘveur à porter un regard différent. ** Mythologie Le site de la Bibliotheca Classica Selecta propose une traduction des Métamorphoses d'Ovide qui relate la transformation des Minyades en chauves-souris 4, 389-415 Les Minyades, à la fin de leur récit, continuent à filer et tisser, persistant dans leur hostilité à Bacchus, quand soudain des feuilles de vigne et du lierre se mettent à pousser, au milieu de sons et d'odeurs évoquant les cérémonies en l'honneur de Bacchus. Finalement, au moment oÃÂč tombe la nuit, au milieu de lueurs mystérieuses et d'apparitions fantastiques, les trois sÅ“urs, punies par Bacchus, sont métamorphosées en chauves-souris uespertiliones, animaux de l'astre de la nuit Vesper. 4, 389-415 Le récit était terminé. Les filles de Minyas continuentà s'activer à la tùche, méprisant le dieu et profanant sa fÃÂȘte, quand soudain retentirent, invisibles, des tambourins au son rauque et quand résonna la flûte au cornet incurvé qui se mÃÂȘlait aux bronzes tintants, parmi des odeurs de myrrhe et de safran ; et, chose qui passe l'entendement, les toiles se mirent à verdiret les tissus suspendus au métier à se couvrir de feuilles de lierre. Certains deviennent vignes ; ceux qui naguÚre étaient des fils sont transformés en sarments ; un rameau sort de la quenouille ; et la pourpre ajoute son éclat à la couleur des raisins. Déjà la journée s'était écoulée, et le moment approchaitque l'on ne pourrait appeler ni ténÚbres ni lumiÚre ; bien qu'éclairé, ce moment est trÚs proche de la nuit hésitante. Tout à coup il semble que le toit soit secoué, que s'embrasent les flambeaux huileux, illuminant la demeure de feux ardents, tandis que de faux simulacres de bÃÂȘtes féroces poussent des un moment les sÅ“urs se cachent sous les toits enfumés, courent çà et là , évitant les feux et les lumiÚres, et, tandis qu'elles cherchent l'obscurité, une membrane s'étend sur leurs membres réduits et enferme leurs bras dans des ailes légÚres. L'obscurité ne permet pas de savoir pour quelle raisonelles ont perdu leur aspect ancien sans que des plumes les soulÚvent, elles s'envolent avec leurs ailes transparentes ; et, quand elles tentent de parler, vu leur petitesse, elles émettent un son trÚs faible et ponctuent leurs plaintes d'un léger grincement. Elles fréquentent les greniers, non les forÃÂȘts, et, haïssant la lumiÚre,elles volent la nuit, tenant leur nom de Vesper, l'astre du et notes de Boxus et J. Poucet, Bruxelles, 2006.**Contes et légendes Dans Le Folk-Lore de la France, tome troisiÚme, la Faune et la Flore E. Guilmoto Éditeur, 1906 Paul Sébillot recense nombre de légendes populaires [...] La forme quasi-humaine des pattes de la taupe et de la chauve-souris a suggéré des légendes qui les représentent aussi, comme des personnages ayant éprouvé une métamorphose. [...] Celles [les fées] qui habitaient le Puy de Préchonne devinrent chauves-souris lorsqu'elles eurent formé le vÅ“u téméraire de voir leur jolie montagne s'élever à la hauteur du Puy-de-DÎme. Un récit du pays de Tréguier raconte en quelles circonstances la chauve-souris se montra sur la terre, et pourquoi elle participe de la nature de l'oiseau et de celle des mammifÚres. Au temps jadis une souris vint demander l'hospitalité à une hirondelle qui avait bùti son nid dans une vieille cheminée et, y couvait ses Å“ufs ; celle-ci que son mari avait abandonnée y consentit, mais à la condition que, durant trois jours, la souris couverait à sa place. La souris accomplit sa tùche, puis elle partit. Voilà les petits éclos mais ils étaient couverts de poils au lieu de plumes, et ils avaient une tÃÂȘte et un corps de souris, avec des oreilles et des ailes crochues comme le diable. L'hirondelle en mourut de chagrin ; aprÚs ses funérailles, la reine des hirondelles fit enfermer les orphelins dans le CloÃtre de Tréguier, et leur défendit, sous peine de vie, de jamais sortir à la lumiÚre du soleil. Voilà pourquoi on ne voit jamais de chauve-souris pendant le jour.*.Littérature Jules Renard nous propose dans ses Histoires naturelles 1874 de petits portraits ou historiettes relatives aux animaux les plus communs mais pourtant tous plus étonnants les uns que les autres Chauves-souris La nuit sñ€ℱuse à force de servir. Elle ne sñ€ℱuse point par le haut, dans ses étoiles. Elle sñ€ℱuse comme une robe qui traÃne à terre, entre les cailloux et les arbres, jusquñ€ℱau fond des tunnels malsains et des caves humides. Il nñ€ℱest pas de coin oÃÂč ne pénÚtre un pan de nuit. LĂąâ‚Źâ„ąĂƒÂ©pine le crÚve, les froids le gercent, la boue le gùte. Et chaque matin, quand la nuit remonte, des loques sñ€ℱen détachent, accrochées au hasard. Ainsi naissent les chauves-souris. Et elles doivent à cette origine de ne pouvoir supporter lĂąâ‚Źâ„ąĂƒÂ©clat du jour. Le soleil couché, quand nous prenons le frais, elles se décollent des vieilles poutres oÃÂč, léthargiques, elles pendaient dñ€ℱune griffe. Leur vol gauche nous inquiÚte. Dñ€ℱune aile baleinée et sans plumes, elles palpitent autour de nous. Elles se dirigent moins avec dñ€ℱinutiles yeux blessés quñ€ℱavec lñ€ℱoreille. Mon amie cache son visage, et moi je détourne la tÃÂȘte par peur du choc impur. On dit quñ€ℱavec plus dñ€ℱardeur que notre amour mÃÂȘme, elles nous suceraient le sang jusquñ€ℱà la mort. Comme on exagÚre ! Elles ne sont pas méchantes. Elles ne nous touchent jamais. Filles de la nuit, elles ne détestent que les lumiÚres, et, du frÎlement de leurs petits chùles funÚbres, elles cherchent des bougies à souffler. **La Chauve-Souris et les deux BelettesUne Chauve-Souris donna tÃÂȘte baissée Dans un nid de Belette ; et sitÎt qu'elle y fut, L'autre, envers les souris de longtemps courroucée, Pour la dévorer accourut. "Quoi ? vous osez, dit-elle, à mes yeux vous produire, AprÚs que votre race a tùché de me nuire ! N'ÃÂȘtes-vous pas Souris ? Parlez sans fiction. Oui, vous l'ÃÂȘtes, ou bien je ne suis pas Belette. - Pardonnez-moi, dit la pauvrette, Ce n'est pas ma profession. Moi Souris ! Des méchants vous ont dit ces nouvelles. Grùce à l'Auteur de l'Univers, Je suis Oiseau ; voyez mes ailes Vive la gent qui fend les airs ! " Sa raison plut, et sembla bonne. Elle fait si bien qu'on lui donne Liberté de se retirer. Deux jours aprÚs, notre étourdie Aveuglément se va fourrer Chez une autre Belette, aux oiseaux ennemie. La voilà derechef en danger de sa vie. La Dame du logis avec son long museau S'en allait la croquer en qualité d'Oiseau, Quand elle protesta qu'on lui faisait outrage "Moi, pour telle passer ! Vous n'y regardez pas. Qui fait l'Oiseau ? c'est le plumage. Je suis Souris vivent les Rats ! Jupiter confonde les Chats ! " Par cette adroite repartie Elle sauva deux fois sa vie. Plusieurs se sont trouvés qui, d'écharpe changeants Aux dangers, ainsi qu'elle, ont souvent fait la figue. Le Sage dit, selon les gens "Vive le Roi, vive la Ligue. "Jean de La Fontaine, "La Chauve-souris et les deux Belettes", Fables, Livre II, 1668.**La Chauve-souris, le Buisson et le CanardLe buisson, le canard et la chauve-souris, Voyant tous trois quñ€ℱen leur pays Ils faisaient petite fortune, Vont trafiquer au loin, et font bourse commune. Ils avaient des comptoirs, des facteurs, des agents Non moins soigneux quñ€ℱintelligents, Des registres exacts de mise et de allait bien; quand leur emplette, En passant par certains endroits, Remplis dĂąâ‚Źâ„ąĂƒÂ©cueils, et fort étroits, Et de trajet trÚs difficile, Alla tout emballée au fond des magasins Qui du Tartare sont trio poussa maint regret inutile ; Ou plutÎt il nñ€ℱen poussa point ; Le plus petit marchand est savant sur ce point Pour sauver son crédit, il faut cacher sa perte. Celle que, par malheur, nos gens avaient soufferte Ne put se réparer le cas fut découvert. Les voilà sans crédit, sans argent, sans ressource, PrÃÂȘts à porter le bonnet vert. Aucun ne leur ouvrit sa bourse. Et le sort principal, et les gros intérÃÂȘts, Et les sergents et les procÚs, Et le créancier à la porte DÚs devant la pointe du jour, Nñ€ℱoccupaient le trio à chercher maint détour Pour contenter cette cohorte. Le buisson accrochait les passants à tous coups.  Messieurs, leur disait-il, de grùce, apprenez-nous En quel lieu sont les marchandises Que certains gouffres nous ont prises. » Le plongeon sous les eaux sñ€ℱen allait les chercher. Lñ€ℱoiseau chauve-souris nñ€ℱosait plus approcher Pendant le jour nulle demeure Suivi de sergents à toute heure, En des trous il sñ€ℱallait connais maint detteur qui nñ€ℱest ni souris-chauve, Ni buisson, ni canard, ni dans tel cas tombé, Mais simple grand seigneur, qui tous les jours se sauve Par un escalier dérobé.Jean de La Fontaine, "La Chauve-souris, le Buisson et le Canard", Fables, Livre XII, 1693. Les Chauves-souris C'est qu'elles m'ont l'air bien folles, ce soir, Les cloches du couvent des carmélites ! Et je me demande au nom de quels rites.... Allons, montons voir. Oh ! parmi les poussiéreuses poutrelles, Ce sont de jeunes chauves-souris Folles d'essayer enfin hors du nid Leurs vieillottes ailes ! - Elles s'en iront désormais aux soirs, Chasser les moustiques sur la riviÚre, A l'heure oÃÂč les diurnes lavandiÚresOnt tu leurs battoirs. - Et ces couchants seront tout solitaires, Tout quotidiens et tout supra-Védas, Tout aussi vrais que si je n'étais pas, Tout à leur affaire. Ah ! ils seront tout aussi quotidiens Qu'aux temps oÃÂč la planÚte à la dérive En ses langes de vapeurs primitives Ne savait rien d' rien. Ils seront tout aussi à leur affaire Quand je ne viendrai plus crier bravo ! Aux assortiments de mourants joyaux De leur éventaire, Qu'aux jours oÃÂč certain bohÚme filon Du commun néant n'avait pas encore Pris un accÚs d'existence pécore Sous mon pauvre Laforgue, "Les Chauves-souris", Des Fleurs de bonne volonté, 1890 posthume.** Dans un étrange roman policier intitulé M. Malbrough est mort 1Úre édition, 1937 ; Librairie des Champs-Élysées, 1991, Pierre Véry évoque l'inquiétante présence des chauve-souris Je soufflai la bougie ; le sommeil me reprit. Pas longtemps ! De nouveau, sur mon visage, un souffle - mais rapide, haletant. Je perçus de confus tap-tap ; ce bruit se déplaçait avec une singuliÚre rapidité. A deux reprises, l'air, au-dessus de ma face, fut agité. Un tournoiement rapide emplissait la chambre réséda. Une chauve-souris ! Il me fallut un long moment pour la chasser. Elle fuyait devant mes furieux coups de serviette. Incapable de retrouver la croisée, elle fonçait sur la lampe placée sur la table de chevet, se cognait aux murailles. Je désespérais d'arriver à m'en délivrer, quand la lune vint à mon secours ! Une partie du globe s'étant inscrite dans le rectangle de la fenÃÂȘtre, l'oiseau fut comme aspiré par cette coulée de clarté.[...] - Mais peut-ÃÂȘtre ne vous ÃÂȘtes-vous endormi qu'assez tard ? a ajouté, avec une grande sollicitude, la fine vieille dame. Il m'a semblé vous entendre marcher... De quel ton d'imperceptible ambiguïté glissa-t-elle ce  Il m'a semblé... » !. Je contai mes démÃÂȘlés avec la chauve-souris. Mme de La Sauve m'enseigna un moyen trÚs pratique. - Vous installez sur le rebord de la fenÃÂȘtre une lampe électrique, le foyer tourné vers l'extérieur. Au bout de quelques instants, vous ÃÂȘtes débarrassé des chauves-souris, papillons, moustiques. Ils suivent la lumiÚre.[...] Une feuille se détache d'un tilleul, plonge avec une vitesse qui m'étonne, mais, sur le point d'aborder au sol, elle vire, se redresse et remonte vers la ramure qu'elle avait quittée c'est une chauve-souris. Elle s'élÚve en cercles vers moi, fuit, revient, si hardie - ou étourdie ? - que je crains qu'elle ne s'abatte sur mon visage. J'agite mon mouchoir. Loin de s'en effrayer, elle est attirée, elle décrit des orbes de plus en plus courts autour de cette masse blanchùtre, qu'elle prend peut-ÃÂȘtre pour un oiseau. BientÎt, elles sont deux - comme les danseuses imaginaires. Deux, presque familiÚres déjà ... A présent, elles sont trois. Ce jeu m'amuse ! Je  charme » les chauves-souris ! Je me donne l'allure de me livrer à des pratiques magiques, à une incantation ; de faire naÃtre de la nuit ces oiseaux presque irréels, solubles dans la lumiÚre ![...] Un peu avant minuit un battement d'ailes m'avait éveillé. Une chauve-souris s'était aventurée dans la chambre réséda. CĂąâ‚Źâ„ąĂƒÂ©tait avant-hier soir - le lendemain, de mon retour de Paris. Il faisait une chaleur suffocante. Je me rappelai le procédé si commode enseigné par Mme de La Sauve la lampe électrique placée sur le bord de la fenÃÂȘtre, le faisceau lumineux dirigé vers l'extérieur. Effectivement, aprÚs quelques instants, la chauve-souris s'enfuit et rejoignit ses sÅ“urs qui volaient en rond sous les marronniers. "Si je retournais la lampe ? " me dis-je. Il se passa ce que j'escomptais bientÎt, trois chauves-souris décrivirent des cercles dans ma chambre. Je retourne la lampe, je compte trente parties ! Un moment, je poursuis ce jeu puéril. J'éclaire la piÚce les oiseaux entrent ; jĂąâ‚Źâ„ąĂƒÂ©claire les arbres les oiseau fuient. Enfin, las de ce divertissement, j'éteins pour de Chauve-souris À mi-carÃÂȘme, en carnaval, On met un masque de velours, OÃÂč va le masque aprÚs le bal ? Il vole à la tombée du jour. Oiseau de poils, oiseau sans plumes, Il sort, quand lĂąâ‚Źâ„ąĂƒÂ©toile sñ€ℱallume, De son repaire de décombres. Chauve-souris masque de lñ€ℱ Desnos, "La Chauve-souris", Chantefables et Chantefleurs, 1952.** Yves Paccalet, dans son magnifique "Journal de nature" intitulé L'Odeur du soleil dans l'herbe Éditions Robert Laffont S. A., 1992 évoque lui aussi la Chauve-souris 20 août Fontaine-la-Verte Chiffon volant De velours noir Chauve-souris La barbastelle d'Europe est entrée dans la cuisine. Accrochée à la porte de l'armoire, elle ramÚne sa cape ténébreuse sur sa poitrine. Héros romantique. Dracula miniature... Elle a l'Å“il vif et un nez de cochon. Chacune de ses oreilles est plantée d'un obélisque. Ce monument pointu - le tragus - améliore l'efficacité du sonar. L'animal décolle et virevolte entre les poutres. Ahurissante précision si j'étais chiroptÚre, je détecterais par écholocation les banalités ou les enflures de ce journal Mieux vaut pas.** Arts visuels Grùce à cette collecte d'articles, nous avons été contactés par Yvo Jacquier qui propose une page trÚs stimulante sur un site qui ne l'est pas moins à propos de la "chauve-souris" de DĂƒÂŒrer dans Melencolia I.* La Chauve-souris dans le bestiaire médiéval
Lerat des champs : un peu de biologie. Le rat des champs est un petit rongeur qui mesure jusqu’à 45 cm de la tĂȘte au bout de la queue.Son museau est pointu, ses yeux ressemblent Ă  des boutons de bottines noirs, ses oreilles sont grandes, minces, mobiles, plutĂŽt rondes et totalement dĂ©pourvues de poils.. Il possĂšde un pelage foncĂ© entre le gris et le noir.
L'histoire complĂšte de la petite poucette Poucette ou la petite poucette est un conte d'Andersen qui raconte l'histoire une fille nĂ©e dans une fleur, chantant d'une voix mĂ©lodieuse et qui va vivre de folles aventures. Un conte magique d'Andersen ! Retrouvez encore plus d'idĂ©es de Petite Poucette La naissance de poucette Une femme dĂ©sirait beaucoup avoir un petit enfant ; mais, ne sachant comment y parvenir, elle alla trouver une vieille sorciĂšre et lui dit Je voudrais avoir un petit enfant ; dis-moi ce qu’il faut faire pour cela. – Ce n’est pas bien difficile, rĂ©pondit la sorciĂšre ; voici un grain d’orge qui n’est pas de la nature de celle qui croĂźt dans les champs du paysan ou que mangent les poules. Mets-le dans un pot de fleurs, et tu verras. – Merci », dit la femme, en donnant douze sous Ă  la sorciĂšre. Puis elle rentra chez elle, et planta le grain d’orge. BientĂŽt elle vit sortir de la terre une grande belle fleur ressemblant Ă  une tulipe, mais encore en bouton. Quelle jolie fleur ! » dit la femme en dĂ©posant un baiser sur ces feuilles rouges et jaunes ; et au mĂȘme instant la fleur s’ouvrit avec un grand bruit. On voyait maintenant que c’était une vraie tulipe ; mais dans l’intĂ©rieur, sur le fond vert, Ă©tait assise une toute petite fille, fine et charmante, haute d’un pouce tout au plus. Aussi on l’appela la petite Poucette. Elle reçut pour berceau une coque de noix bien vernie ; pour matelas des feuilles de violette ; et pour couverture une feuille de rose. Elle y dormait pendant la nuit ; mais le jour elle jouait sur la table, oĂč la femme plaçait une assiette remplie d’eau entourĂ©e d’une guirlande de fleurs. Dans cette assiette nageait une grande feuille de tulipe sur laquelle la petite Poucette pouvait s’asseoir et voguer d’un bord Ă  l’autre, Ă  l’aide de deux crins blancs de cheval qui lui servaient de rames. Elle offrait ainsi un spectacle charmant ; et puis elle savait chanter d’une voix si douce et si mĂ©lodieuse, qu’on n’en avait jamais entendu de semblable. Poucette et les crapauds Une nuit, pendant qu’elle dormait, un vilain crapaud entra dans la chambre par un carreau brisĂ©. Cet affreux animal, Ă©norme et tout humide, sauta sur la table oĂč dormait Poucette, recouverte de sa feuille de rose. Quelle jolie femme pour mon fils ! » dit le crapaud. Il prit la coque de noix et, sortant par le mĂȘme carreau, il emporta la petite dans le jardin. LĂ  coulait un large ruisseau dont l’un des bords touchait Ă  un marais. C’était dans ce marais qu’habitait le crapaud avec son fils. Sale et hideux, ce dernier ressemblait tout Ă  fait Ă  son pĂšre. Coac ! coac ! brekke-ke-kex ! s’écria-t-il en apercevant la charmante petite fille dans la coque de noix. – Ne parle pas si haut ! tu la rĂ©veillerais, dit le vieux crapaud. Elle pourrait encore nous Ă©chapper, car elle est lĂ©gĂšre comme le duvet du cygne. Nous allons la placer sur une large feuille de bardane au milieu du ruisseau. Elle sera lĂ  comme dans une Ăźle, et ne pourra plus se sauver. Pendant ce temps, nous prĂ©parerons, au fond du marais, la grande chambre qui vous servira de demeure. » Puis le crapaud sauta dans l’eau pour choisir une grande feuille de bardane, retenue au bord par la tige, et il y plaça la coque de noix oĂč dormait la petite Poucette. Lorsque la pauvre petite, en s’éveillant le lendemain matin, vit oĂč elle Ă©tait, elle se mit Ă  pleurer amĂšrement ; car l’eau l’entourait de tous cĂŽtĂ©s, et elle ne pouvait plus retourner Ă  terre. Le vieux crapaud, aprĂšs avoir ornĂ© la chambre au fond du marais avec des roseaux et de petites fleurs jaunes, nagea en compagnie de son fils vers la petite feuille oĂč se trouvait Poucette, pour prendre le gentil petit lit et le transporter dans la chambre. Il s’inclina profondĂ©ment dans l’eau devant elle en disant Je te prĂ©sente mon fils, ton futur Ă©poux. Je vous prĂ©pare une demeure magnifique au fond du marais. – Coac ! coac ! brekke-ke-kex ! » ajouta le fils. Ensuite ils prirent le lit et s’éloignĂšrent, pendant que la petite Poucette, seule sur la feuille verte, pleurait de chagrin en pensant au vilain crapaud, et au mariage dont elle Ă©tait menacĂ©e avec son hideux fils. Poucette est sauvĂ©e par les poissons Les petits poissons avaient entendu ce que disait le crapaud, et cela leur donna envie de voir la petite fille. Au premier coup d’oeil, ils la trouvĂšrent si gentille, qu’ils l’estimĂšrent bien malheureuse d’épouser le vilain crapaud. Ce mariage ne devait jamais avoir lieu ! Ils se rassemblĂšrent autour de la tige qui retenait la feuille, la coupĂšrent avec leurs dents, et la feuille emporta alors la petite si loin sur la riviĂšre, que les crapauds ne purent plus l’atteindre. Poucette passa devant bien des endroits, et les oiseaux des buissons chantaient en la voyant Quelle charmante petite demoiselle ! » La feuille, flottant toujours plus loin, plus loin, lui fit faire un vĂ©ritable voyage. Chemin faisant, un joli papillon blanc se mit Ă  voltiger autour d’elle et finit par se poser sur la feuille, ne pouvant admirer assez la jeune fille. Poucette, bien contente d’avoir Ă©chappĂ© au vilain crapaud, se rĂ©jouissait de toute la magnificence de la nature et de l’aspect de l’eau, que le soleil faisait briller comme de l’or. Elle prit sa ceinture, et, aprĂšs en avoir attachĂ© un bout au papillon, l’autre Ă  la feuille, elle avança plus rapidement encore. Poucette est capturĂ©e par le hanneton Tout Ă  coup un grand hanneton vint Ă  passer, et, l’ayant aperçue, il entoura son corps dĂ©licat de ses pattes et s’envola avec elle dans un arbre. Quant Ă  la feuille verte, elle continua Ă  descendre la riviĂšre avec le papillon, qui ne pouvait s’en dĂ©tacher. Dieu sait quelle fut la frayeur de la pauvre petite Poucette quand le hanneton l’emporta dans l’arbre ! Cependant elle plaignait surtout le beau papillon blanc qu’elle avait attachĂ© Ă  la feuille, et qui mourrait de faim, s’il ne parvenait pas Ă  s’en dĂ©faire. Mais le hanneton ne se souciait pas de tout cela ; il la fit asseoir sur la plus grande feuille de l’arbre, la rĂ©gala du suc des fleurs, et quoiqu’elle ne ressemblĂąt nullement Ă  un hanneton, il lui fit mille compliments de sa beautĂ©. BientĂŽt tous les autres hannetons habitant le mĂȘme arbre vinrent lui rendre visite. Les demoiselles hannetons, en la voyant, remuĂšrent leurs antennes et dirent Quelle misĂšre ! elle n’a que deux jambes. – Et pas d’antennes, ajouta une d’elles ; elle est maigre, svelte, elle ressemble Ă  un homme. Oh ! quelle est laide ! » Cependant la petite Poucette Ă©tait charmante ; mais, quoique le hanneton qui l’avait enlevĂ©e la trouvĂąt belle, en entendant les autres, il finit par la croire laide et ne voulut plus d’elle. On la fit donc descendre de l’arbre, et on la posa sur une pĂąquerette en lui rendant sa libertĂ©. La petite poucette est perdu La petite se mit Ă  pleurer de ce que les hannetons l’avaient renvoyĂ©e Ă  cause de sa laideur ; cependant elle Ă©tait on ne peut plus ravissante. La petite Poucette passa ainsi l’étĂ© toute seule dans la grande forĂȘt. Elle tressa un lit de paille qu’elle suspendit au-dessous d’une feuille de bardane pour se garantir de la pluie. Elle se nourrissait du suc des fleurs et buvait la rosĂ©e qui tombait le matin sur les feuilles. Ainsi se passĂšrent l’étĂ© et l’automne ; mais voici l’hiver, le long hiver si rude qui arrive. Tous les oiseaux qui l’avaient amusĂ©e par leur chant s’éloignĂšrent, les arbres furent dĂ©pouillĂ©s, les fleurs se flĂ©trirent, et la grande feuille de bardane sous laquelle elle demeurait se roula sur elle-mĂȘme, ne formant plus qu’une tige sĂšche et jaune. La pauvre petite fille souffrit d’autant plus du froid, que ses habits commençaient Ă  tomber en lambeaux. BientĂŽt arrivĂšrent les neiges, et chaque flocon qui tombait sur elle lui produisait le mĂȘme effet que nous en produirait Ă  nous toute une pelletĂ©e. Bien qu’elle s’enveloppĂąt d’une feuille sĂšche, elle ne pouvait parvenir Ă  se rĂ©chauffer ; elle allait mourir de froid. Poucette chez la souris PrĂšs de la forĂȘt se trouvait un grand champ de blĂ©, mais on n’y voyait que le chaume hĂ©rissant la terre gelĂ©e. Ce fut pour la pauvre petite comme une nouvelle forĂȘt Ă  parcourir. Toute grelottante, elle arriva Ă  la demeure d’une souris des champs. On y entrait par un petit trou, sous les pailles ; la souris Ă©tait bien logĂ©e, possĂ©dait une piĂšce pleine de grains, une belle cuisine et une salle Ă  manger. La petite Poucette se prĂ©senta Ă  la porte comme mendiante et demanda un grain d’orge, car elle n’avait rien mangĂ© depuis deux jours. Pauvre petite ! rĂ©pondit la vieille souris des champs, qui, au fond, avait bon coeur, viens manger avec moi dans ma chambre ; il y fait chaud. » Puis elle se prit d’affection pour Poucette, et ajouta Je te permets de passer l’hiver ici ; mais Ă  condition que tu tiennes ma chambre bien propre, et que tu me racontes quelques jolies histoires ; je les adore. » La petite fille accepta cette offre et n’eut pas Ă  s’en plaindre. Nous allons recevoir une visite, dit un jour la vieille souris ; mon voisin a l’habitude de venir me voir une fois par semaine. Il est encore bien plus Ă  son aise que moi ; il a de grands salons et porte une magnifique pelisse de velours. S’il voulait t’épouser, tu serais bien heureuse, car il n’y voit goutte. Raconte-lui tes plus belles histoires. » Mais Poucette n’avait pas trop envie d’épouser le voisin ; ce n’était qu’une taupe. Couverte de sa pelisse de velours noir, elle ne tarda pas Ă  rendre sa visite. La conversation roula sur ses richesses et sur son instruction ; mais la taupe parlait mal des fleurs et du soleil, car elle ne les avait jamais vus. La petite Poucette lui chanta plusieurs chansons, entre autres Hanneton, vole, vole, vole ! » et Quand le moine vient aux champs. » La taupe, enchantĂ©e de sa belle voix, dĂ©sira aussitĂŽt une union qui lui promettait tant d’agrĂ©ments ; mais elle n’en dit pas un mot, car c’était une personne rĂ©flĂ©chie. Pour faire plaisir Ă  ses voisines, elle leur permit de se promener Ă  leur grĂ© dans une grande allĂ©e souterraine qu’elle venait de creuser entre les deux habitations ; mais elle les pria de ne pas s’effrayer d’un oiseau mort qui se trouvait sur le passage, et qu’on y avait enterrĂ© au commencement de l’hiver. Poucette et l'oiseau La premiĂšre fois que ses voisines profitĂšrent de cette aimable offre, la taupe les prĂ©cĂ©da dans ce long et sombre corridor, tenant entre ses dents un morceau de vieux bois, brillant de phosphore, pour les Ă©clairer. ArrivĂ©e Ă  l’endroit oĂč gisait l’oiseau mort, elle enleva de son large museau une partie de la terre du plafond, et fit ainsi un trou par lequel la lumiĂšre pĂ©nĂ©tra. Au milieu du corridor s’étendait par terre le corps d’une hirondelle, sans doute morte de faim, dont les ailes Ă©taient serrĂ©es aux cĂŽtĂ©s, la tĂȘte et les pieds cachĂ©s sous les plumes. Ce spectacle fit bien mal Ă  la petite Poucette ; elle aimait tant les petits oiseaux qui, pendant tout l’étĂ©, l’avaient Ă©gayĂ©e de leurs chants ! Mais la taupe poussa l’hirondelle de ses pattes et dit Elle ne sifflera plus ! quel malheur, que de naĂźtre oiseau ! Dieu merci, aucun de mes enfants ne subira un sort aussi malheureux. Une telle crĂ©ature n’a pour toute fortune que son Quivit ! quivit ! et l’hiver elle meurt de faim. – Vous parlez sagement ! rĂ©pondit la vieille souris ; le quivit ! ne rapporte rien ; c’est juste ce qu’il faut pour pĂ©rir dans la misĂšre cependant il y en a qui se pavanent d’orgueil de savoir chanter. » Poucette ne dit rien ; mais, lorsque les deux autres eurent tournĂ© le dos Ă  l’oiseau, elle se pencha vers lui, et, Ă©cartant les plumes qui couvraient sa tĂȘte, elle dĂ©posa un baiser sur ses yeux fermĂ©s. C’est peut-ĂȘtre le mĂȘme qui chantait si gentiment pour moi cet Ă©tĂ©, pensa-t-elle ; pauvre petit oiseau, que je te plains ! » La taupe, aprĂšs avoir bouchĂ© le trou, reconduisit les dames chez elle. Ne pouvant dormir de toute la nuit, la petite Poucette se leva et tressa un joli tapis de foin qu’elle porta dans l’allĂ©e et Ă©tendit sur l’oiseau mort. Puis elle lui mit de chaque cĂŽtĂ© un tas de coton qu’elle avait trouvĂ© chez la souris, comme si elle craignait que la fraĂźcheur de la terre ne fĂźt mal Ă  ce corps inanimĂ©. Adieu, bel oiseau ! dit-elle, adieu ! Merci de ta belle chanson qui me rĂ©jouissait tant pendant la douce saison de l’étĂ©, oĂč je pouvais admirer la verdure et me rĂ©chauffer au soleil. » À ces mots, elle appuya sa tĂȘte sur la poitrine de l’hirondelle ; mais aussitĂŽt elle se leva tout effrayĂ©e, elle avait entendu un lĂ©ger battement il provenait du coeur de l’oiseau, qui n’était pas mort, mais seulement engourdi. La chaleur l’avait rendu Ă  la vie. En automne, les hirondelles retournent aux pays chauds, et si une d’elles s’attarde en route, le froid la fait bientĂŽt tomber Ă  terre comme morte, et la neige s’étend sur elle. Poucette tremblait encore de frayeur ; comparĂ©e Ă  elle, dont la taille n’excĂ©dait pas un pouce, l’hirondelle paraissait un gĂ©ant. Cependant elle prit courage, serra bien le coton autour du pauvre oiseau, alla chercher une feuille de menthe qui lui servait de couverture, et la lui posa sur la tĂȘte. La nuit suivante, se rendant encore auprĂšs du malade, elle le trouva vivant, mais si faible que ses yeux s’ouvrirent Ă  peine un instant pour regarder la petite fille, qui tenait Ă  la main, pour toute lumiĂšre, un morceau de vieux bois luisant. Je te remercie, charmante petite enfant, dit l’oiseau souffrant ; tu m’as bien rĂ©chauffĂ©. Dans peu, je reprendrai toutes mes forces et je m’envolerai dans l’air, aux rayons du soleil. – HĂ©las ! rĂ©pondit Poucette, il fait froid dehors, il neige, il gĂšle ; reste dans ton lit. J’aurai soin de toi. » Ensuite, elle lui apporta de l’eau dans une feuille de fleur. L’oiseau but et lui raconta comment, ayant dĂ©chirĂ© une de ses ailes Ă  un buisson d’épines, il n’avait pu suivre les autres aux pays chauds. Il avait fini par tomber Ă  terre, et, de ce moment, il ne se rappelait plus rien de ce qui lui Ă©tait arrivĂ©. Pendant tout l’hiver, Ă  l’insu de la souris et de la taupe, la petite Poucette soigna ainsi l’hirondelle avec la plus grande affection. À l’arrivĂ©e du printemps, lorsque le soleil commença Ă  rĂ©chauffer la terre, l’oiseau fit ses adieux Ă  la petite fille, qui rouvrit le trou pratiquĂ© autrefois par la taupe. L’hirondelle pria sa bienfaitrice de l’accompagner dans la forĂȘt verte, assise sur son dos. Mais Poucette savait que son dĂ©part causerait du chagrin Ă  la vieille souris des champs. Non, dit-elle, je ne le puis. – Adieu donc, adieu, charmante petite enfant ! » rĂ©pondit l’hirondelle en s’envolant au soleil. Poucette la regarda partir, les larmes aux yeux ; elle aimait tant la gentille hirondelle ! Quivit ! quivit ! » fit encore une fois l’oiseau, puis il disparut. Le chagrin de Poucette fut d’autant plus grand, qu’elle ne put plus sortir et se rĂ©chauffer au soleil. Le blĂ© poussait sur la maison de la souris des champs, formant dĂ©jĂ  pour la pauvre petite fille, haute d’un pouce, une vĂ©ritable forĂȘt. Cet Ă©tĂ©, tu travailleras Ă  ton trousseau, lui dit la souris, car l’ennuyeuse taupe Ă  la pelisse noire avait demandĂ© la main de Poucette. Pour Ă©pouser la taupe, il faut que tu sois convenablement pourvue de vĂȘtements et de linge. » La petite fut obligĂ©e de prendre la quenouille, et la souris des champs employa en outre Ă  la journĂ©e quatre araignĂ©es qui filaient sans relĂąche. Tous les soirs, la taupe leur rendait visite et leur parlait des ennuis de l’étĂ©, qui rend la terre brĂ»lante et insupportable. Aussi la noce ne se ferait qu’à la fin de la saison. En attendant, la petite Poucette allait tous les jours, au lever et au coucher du soleil, Ă  la porte, oĂč elle regardait, Ă  travers les Ă©pis agitĂ©s par le vent, l’azur du ciel, en admirant la beautĂ© de la nature et en pensant Ă  l’hirondelle chĂ©rie ; mais l’hirondelle Ă©tait loin, et ne reviendrait peut-ĂȘtre jamais. L’automne arriva et Poucette avait achevĂ© son trousseau. Dans quatre semaines la noce ! » lui dit la souris. Et la pauvre enfant pleura ; elle ne voulait pas Ă©pouser l’ennuyeuse taupe. Quelle bĂȘtise ! s’écria la souris ; ne sois pas entĂȘtĂ©e, ou je te mordrai de ma dent blanche. Tu devrais t’estimer bien heureuse d’épouser un aussi bel homme, qui porte une pelisse de velours noir dont la reine elle-mĂȘme n’a pas la pareille. Tu devrais remercier le bon Dieu de trouver une cuisine et une cave si bien garnies." Poucette s'envole sur une hirondelle Le jour de la noce arriva. La taupe se prĂ©senta pour emmener la petite Poucette sous la terre, oĂč elle ne verrait plus jamais le brillant soleil, attendu que son mari ne pouvait pas le supporter. Chez la souris des champs, il lui Ă©tait au moins permis d’aller le regarder Ă  la porte. Adieu, beau soleil ! dit-elle d’un air affligĂ©, en Ă©levant ses bras. Adieu donc ! puisque je suis condamnĂ©e Ă  vivre dĂ©sormais dans ces tristes lieux oĂč l’on ne jouit pas de tes rayons. » Puis elle fit quelques pas au dehors de la maison ; car on avait moissonnĂ© le blĂ©, il n’en restait que le chaume. Adieu, adieu ! dit-elle en embrassant une petite fleur rouge ; si jamais tu vois l’hirondelle, tu la salueras de ma part. – Quivit ! quivit ! » entendit-elle crier au mĂȘme instant. Elle leva la tĂȘte ; c’était l’hirondelle qui passait. L’oiseau manifesta la plus grande joie en apercevant la petite Poucette ; il descendit rapidement en rĂ©pĂ©tant ses joyeux quivit ! et vint s’asseoir auprĂšs de sa petite bienfaitrice. Celle-ci lui raconta comment on voulait lui faire Ă©pouser la vilaine taupe qui restait sous la terre, oĂč le soleil ne pĂ©nĂ©trait jamais. En faisant ce rĂ©cit, elle versa un torrent de larmes. L’hiver arrive, dit l’hirondelle, je retourne aux pays chauds ; veux-tu me suivre ? Tu monteras sur mon dos, et tu t’y attacheras par ta ceinture. Nous fuirons loin de ta vilaine taupe et de sa demeure obscure, bien loin au-delĂ  des montagnes, oĂč le soleil brille encore plus beau qu’ici, oĂč l’étĂ© et les fleurs sont Ă©ternels. Viens donc avec moi, chĂšre petite fille, toi qui m’as sauvĂ© la vie lorsque je gisais dans le sombre corridor, Ă  moitiĂ© morte de froid. – Oui, je te suivrai ! » dit Poucette. Et elle s’assit sur le dos de l’oiseau et attacha sa ceinture Ă  une des plumes les plus solides ; puis elle fut emportĂ©e par-dessus la forĂȘt et la mer et les hautes montagnes couvertes de neige. Poucette eut froid ; mais elle se fourra sous les plumes chaudes de l’oiseau, ne laissant passer que sa petite tĂȘte pour admirer les beautĂ©s qui se dĂ©roulaient au-dessous d’elle. C’est ainsi qu’ils arrivĂšrent aux pays chauds, oĂč la vigne avec ses fruits rouges et bleus pousse dans tous les fossĂ©s, oĂč l’on voit des forĂȘts entiĂšres de citronniers et d’orangers, oĂč mille plantes merveilleuses exhalent leurs parfums. Sur les routes, les enfants jouaient avec de gros papillons bigarrĂ©s Le petit peuple des fleurs Un peu plus loin, l’hirondelle s’arrĂȘta prĂšs d’un lac azurĂ© au bord duquel s’élevait un antique chĂąteau de marbre, entourĂ© de colonnes qui supportaient des treilles. Au sommet se trouvaient une quantitĂ© de nids. L’un de ces nids servait de demeure Ă  l’hirondelle qui amenait Poucette. Voici ma demeure, dit l’oiseau ; mais il ne sera pas convenable que tu habites avec moi ; d’ailleurs je ne suis pas prĂ©parĂ© pour te recevoir. Choisis toi-mĂȘme une des plus belles fleurs ; je t’y dĂ©poserai, je te ferai tout mon possible pour te rendre ce sĂ©jour agrĂ©able. – Quel bonheur ! » rĂ©pondit Poucette en battant de ses petites mains. De grandes belles fleurs blanches poussaient entre les fragments d’une colonne renversĂ©e ; c’est lĂ  que l’hirondelle dĂ©posa la petite fille sur une des plus larges feuilles. Poucette, au comble de la joie, Ă©tait ravie de toutes les magnificences qui l’entouraient dans ces lieux enchanteurs. Mais quel ne fut pas son Ă©tonnement ! un petit homme blanc et transparent comme du verre se tenait assis dans la fleur, haute d’un pouce Ă  peine. Il portait sur la tĂȘte une couronne d’or, et sur les Ă©paules des ailes brillantes. C’était le gĂ©nie de la fleur ; chaque fleur servait de palais Ă  un petit homme et Ă  une petite femme, et il rĂ©gnait sur tout ce peuple. Dieu, qu’il est beau ! » dit tout bas Poucette Ă  l’hirondelle. En apercevant l’oiseau gigantesque, le petit prince si fin et si dĂ©licat s’effraya d’abord ; mais il se remit Ă  la vue de la petite Poucette, qui lui semblait la plus belle fille du monde. Il lui posa sa couronne d’or sur la tĂȘte, lui demanda quel Ă©tait son nom, et si elle voulait bien devenir sa femme. Quel mari en comparaison du jeune crapaud et de la taupe au manteau noir ! En l’acceptant, elle deviendrait la reine des fleurs ! Elle l’accepta donc, et bientĂŽt elle reçut la visite d’un monsieur et d’une belle dame qui sortaient de chaque fleur pour lui offrir des prĂ©sents. Rien ne lui fit autant de plaisir qu’une paire d’ailes transparentes qui avaient appartenu Ă  une grosse mouche blanche. AttachĂ©es Ă  ses Ă©paules, elles permirent Ă  Poucette de voler d’une fleur Ă  l’autre. Pendant ce temps l’hirondelle, dans son nid, faisait entendre ses plus belles chansons ; mais, au fond de son coeur, elle se sentait bien affligĂ©e d’ĂȘtre sĂ©parĂ©e de sa bienfaitrice. Tu ne t’appelleras plus Poucette, lui dit le gĂ©nie de la fleur, ce nom est vilain, et toi tu es belle, belle comme doit l’ĂȘtre la reine des fleurs. DĂ©sormais nous t’appellerons MaĂŻa. – Adieu, adieu ! » dit la petite hirondelle en s’envolant vers le y fut arrivĂ©e, elle regagna son nid, au-dessus de la fenĂȘtre oĂč l’auteur de ces contes attendait son retour. Quivit ! quivit ! » lui dit-elle, et c’est ainsi qu’il a appris cette aventure LaSouris (uniquement dans la BD) : il apparaĂźt dans quelques Ă©pisodes de la sĂ©rie animĂ©e, il vit dans la forĂȘt, et aide parfois Les Schtroumpfs. Romulus (uniquement dans le dessin animĂ©) : Faucon de Pirlouit, il est vĂ©gĂ©tarien, mais quand son maĂźtre est en danger il est prĂȘt Ă  l'aider. Cric-Cric (Uniquement dans le dessin animĂ©): souris malade trouvĂ©e par la Schtroumpfette Souvent confondu avec le rat noir Rattus Rattus, le rat d’égout est un mammifĂšre de l’ordre des rongeurs et de la famille des muridĂ©s prĂ©sent dans tous les continents sauf l’Antarctique. Comme son nom l’indique, il vit principalement dans les Ă©gouts, mais il peut ĂȘtre parfois prĂ©sent dans nos caves et dans nos jardins
 et se nourrit de presque tout ce qu’il trouve sur son passage. Comme la plupart de ses congĂ©nĂšres, le rat est nuisible et donne lieu Ă  de nombreux dĂ©sagrĂ©ments Ă  l’homme qui le considĂšre comme un flĂ©au. DĂ©couvrez dans ce dossier un tour d’horizon complet sur cette espĂšce ! Zoom sur le rat d’égout Surmulot Classification de l’espĂšce RĂšgneAnimalEmbranchementChordĂ©ClasseMammifĂšreOrdreRongeurFamilleMuridĂ©GenreRattusEspĂšceNorgevicusAutres appellations Rat d’égout, rat brun, rat gris, rat surmulot, rat de NorvĂšge bien qu’il soit originaire d’Asie CaractĂ©ristiques physiques du rat d’égout Taille25 Ă  30 cmPoids300 Ă  600 gCouleurLe pelage est gris-brun Les pattes varient du brun clair au roseEspĂšces animales similairesLe rat noir Rattus Rattus Habitat et alimentation du surmulot RĂ©partition gĂ©ographiqueDans tous les continents sauf l’AntarctiqueMilieux de vieRĂ©seau de canalisation, dĂ©charge, cave
.RĂ©gime alimentaireOmnivoreType de nourriture Viandes CĂ©rĂ©ales Fruits Baies DĂ©chets alimentaires Structure sociale de Rattus Norgevicus Vie socialeRongeur social vivant dans un groupe ayant des codes sociauxPĂ©riode d’activitĂ©Tout au long de l’annĂ©eNombre des membres du groupeUne cinquantaine d’individusQualitĂ© de survieLe rat d’égout est trĂšs agile et est dotĂ© d’une bonne ouĂŻe et d’un excellent odorat. Il est Ă©galement bon coureur et bon nageur Avec un corps de 25 Ă  30 cm ainsi qu’un poids variant entre 300 et 600 g, le surmulot est muni d’une queue dont la longueur oscille entre 20 Ă  25 cm. Contrairement au rat noir, il a un corps plus trapu et imposant. Quant Ă  son pelage, il varie du brun au gris. Ce rongeur ne bĂ©nĂ©ficie pas d’une bonne vue, mais il arrive Ă  se dĂ©placer aisĂ©ment grĂące Ă  sa queue et Ă  ses vibrisses moustaches. Ces organes lui permettent d’ailleurs de percevoir tout ce qui bouge autour de lui. D’autre part, le rat surmulot est dotĂ© d’un excellent odorat et d’un remarquable sens de l’ouĂŻe. Son nez lui assiste pour s’orienter dans l’espace tandis que ses oreilles lui permettent de capter n’importe quel type de sons en effet, le rat est capable de dĂ©tecter les ultrasons. La durĂ©e de vie de Rattus Norvevicus est comprise entre 2 et 3 ans. À la fois nocturne et crĂ©pusculaire, ce rongeur est capable de sauter jusqu’à 1 m de hauteur et sa rapiditĂ© lui permet de fuir devant ses prĂ©dateurs. Son rĂ©gime alimentaire est omnivore. Le menu principal du rat d’égout est composĂ© de morceaux de viande, de graines et de fruits. Toutefois, il peut se nourrir d’insectes, de vers et mĂȘme d’ordures. DiffĂ©rence entre le rat noir et le rat d’égout CritĂšres de diffĂ©renciation Rat d’égout Rattus Norvegicus Rat noir Rattus RattusTaillePlus imposant que Rattus Rattus 20 Ă  30 cm de long Corps assez trapuPlus petit que Rattus Norgevicus 15 Ă  20 cm de long Corps assez svelteColoration du pelageGris-brunNoir Ă  noisetteLongueur de la queuePlus courte que le corpsPlus longue que le corpsAspect de la tĂȘte Yeux plus petits Cou moins prononcĂ© Museau biseautĂ© Yeux plus gros Cou nettement marquĂ© Museau pointuSituationDans les parties basses des habitations Ă©gouts, cave
Dans les champs ou les parties hautes des habitations greniers, combles
Comportement Mauvais grimpeur c’est la raison pour laquelle on le trouve rarement en hauteur Mange de tout viandes, ordures, cĂ©rĂ©ales
 Bon grimpeur Un gout prononcĂ© pour les graines et les fruits Reproduction et dĂ©gĂąts causĂ©s par le surmulot Comme nous l’avons notĂ© plus haut, le rat surmulot a une espĂ©rance de vie assez courte. En effet, il vit en gĂ©nĂ©ral moins de 36 mois, mais cela ne l’empĂȘche pas de se reproduire Ă  vive allure ! Au bout de seulement 2 mois, le mĂąle et la femelle acquiĂšrent la maturitĂ© sexuelle. Le couple peut avoir entre 5 et 7 portĂ©es par an, chaque portĂ©e pouvant donner entre 7 et 12 bĂ©bĂ©s. La pĂ©riode de gestation dure 20 jours. Vous l’aurez donc compris, l’accroissement de la population de surmulots peut exploser en rien de temps. Concernant les dĂ©gĂąts qu’il occasionne, le rat d’égout ronge tout sur son passage pour diminuer la longueur de ses incisives. Comme les dents de la souris, celles du rat n’ont pas de racines, ce qui signifie qu’elles s’allongent sans cesse tout au long de sa vie les incisives des rats poussent environ 2,3 mm par semaine. Les produits alimentaires, le mobilier, les tuyaux et mĂȘme les fils Ă©lectriques, tout ce qui peut-ĂȘtre grignoter est dĂ©tĂ©riorĂ©. Et comme il passe la majeure partie de sa vie dans des lieux salubres comme les dĂ©charges et les galeries dans le sous-sol, ce nuisible souille et ravage chaque annĂ©e des milliards d’euros de denrĂ©es alimentaires. Pour finir, le rat gris propage d’innombrables maladies Ă  l’homme pour ne citer que le hanta virus, la leptospirose et la salmonellose. Par quels moyens se dĂ©barrasser des surmulots ? 1 Solution prĂ©ventive Pour commencer, il est important de s’intĂ©resser aux moyens prĂ©ventifs. En effet, mieux vaut prĂ©venir que guĂ©rir. Pour ce faire, voici quelques conseils Ă  suivre Ayez une hygiĂšne impeccable dans votre maison Quelques miettes de nourritures par terre, dans la cuisine ou sous le frigo suffissent pour attirer ces nuisibles. Ainsi, n’hĂ©sitez pas Ă  passer rĂ©guliĂšrement l’ aussi de laisser vos aliments Ă  l’air libre. L’utilisation de contenants en verre ou en mĂ©tal est fortement conseillĂ©e Ă©tant donnĂ© que ceux en verre et en plastique ne rĂ©sisteront pas aux incisives aiguisĂ©es de ces gros rats d’égout sont Ă©galement friands des croquettes pour chiens et chats. Pensez donc Ă  bien les nettoyer avant de vous ailleurs, n’oubliez pas de fermer hermĂ©tiquement vos poubelles. Les vider rĂ©guliĂšrement serait l’ votre sous-sol ressemble Ă  un vĂ©ritable capharnaĂŒm, pensez Ă  l’organiser et Ă  le ranger. Les encombrements peuvent servir d’abri aux rats d’égout. Bloquez les ouvertures La moindre espace permettra Ă  ces rongeurs de s’introduire chez vous. Il est donc indispensable de colmater les ouvertures Bloquez les conduits et les tuyaux avec de la laine de fer ou un grillage fin en acier inoxydableRĂ©parez les fissures et trous au niveau de vos murs et cloisonsContrĂŽlez rĂ©guliĂšrement l’état de vos Ă©gouts Adoptez un chat En effet, les rats, tout comme les souris ont une peur bleue des minous. Vous ferez ainsi d’une pierre deux coups. 2 Solution curative Si votre maison fait dĂ©jĂ  l’objet d’une infestation ou que les rats surmulots pointent toujours le bout de leur nez malgrĂ© vos prĂ©cautions, il vous faudra vous en dĂ©barrasser au plus vite. Ci-dessous les meilleures solutions pour chasser et tuer ces nuisibles. Le piĂ©geage Sur le marchĂ©, vous trouverez de nombreux types de piĂšges piĂšges de type guillotine, gazage explosif, plaques de glu collantes
. Les rĂ©pulsifs naturels Les rats ont une aversion pour l’odeur De l’huile essentielle d’eucalyptus Ă  verser sur du coton ou un morceau de tissu que vous placerez dans les endroits feuilles de laurier Ă  Ă©craser et Ă  placer dans les zones de passage des la menthe poivrĂ©e Ă  planter dans son jardin Les appareils Ă  ultrasons TrĂšs efficaces, ces dispositifs permettent de chasser les rats d’égouts. Optez pour un modĂšle dotĂ© d’un modulateur de frĂ©quence pour Ă©viter le phĂ©nomĂšne d’accoutumance. Les raticides Ils sont gĂ©nĂ©ralement disponibles sous la forme de pĂąte empoisonnĂ©e qui, une fois ingĂ©rĂ©e, entraine une paralysie respiratoire, un arrĂȘt cardiaque ou une hĂ©morragie interne. En suivant ces conseils, vous devriez vous dĂ©barrasser de ces rongeurs avec succĂšs. NĂ©anmoins, si l’invasion perdure, le recours aux services d’une entreprise de dĂ©ratisation est incontournable pour Ă©viter les problĂšmes sanitaires. crDM. 416 328 398 24 272 34 289 317 243

il ressemble Ă  la souris et vit dans les champs