Lecollectif Festisol rémois 2020 comprend une vingtaine de membres, associations ou mouvements : Champagne Ardenne Équitable (commerce équitable), CCFD (comité catholique contre la faim et pour le développement) Terre solidaire, Réseau Université sans frontière (aide aux étudiants étrangers), Burkina santé (aide médicale au Burkina
Nayla Ajaltouni Coordinatrice du collectif "Ethique sur l'étiquette" Spécialiste en économie du développement et des pays du Sud, Nayla Ajaltouni coordonne actuellement les campagnes du Collectif "Ethique sur l’étiquette". Crée en 1995 ce Collectif regroupe une vingtaine d’associations de solidarité internationale, de syndicats, de mouvements de consommateurs et d'éducation populaire. Il œuvre à la promotion du respect des droits de l'Homme au travail dans le monde. Il est la branche française de la Clean Clothes Campaign.
Limpact environnemental de l’industrie textile marque les consciences citoyennes. Tout cela devrait faire bouger les lignes. Mais il faut pour cela maintenir une pression citoyenne sur les marques et les législateurs. Quelles actions Accueil > Mobilisez-vous > Comment agir ? > Chacun à son niveau Les campagnes passées ont prouvé que la mobilisation citoyenne permet d’obtenir des progrès significatifs en matière de respect des droits humains par des entreprises. Vous aussi, vous pouvez agir à votre niveau. S’informerLes marques et distributeurs manquent souvent de transparence sur l’origine et les conditions dans lesquelles ont été élaborés les produits qu’ils commercialisent. Mais les modes de consommation changent et les citoyens sont de plus en plus vigilants ... S’impliquerAu quotidien, agissez avec le Collectif Éthique sur l’étiquette et faites connaitre ses actions parlez-en autour de vous et participez aux campagnes en signant les pétitions, en relayant les appels urgents, en envoyant les courriers adressés aux ... Consommer autrementSoldes, offres spéciales, nouveaux modèles constants, campagnes publicitaires grandioses les multinationales de l’habillement déploient de nombreux moyens pour nous pousser à consommer toujours plus. La fast fashion a fait de la mode jetable le ...CollectifÉthique sur l’étiquette : Newsletter # 14 Juillet 2021, par Galmiche — Actualités partenaires, Article dans la newsletter, Home page : dernières publications Actualités du Collectif « Éthique sur l’étiquette » dont l’Union syndicale Solidaires est membre.H&M, Nike ou encore Burberry subissent une campagne de boycott en Chine pour avoir publié en 2020 des communiqués contre l’utilisation du coton cultivé dans la province du Xinjiang, où des allégations de travail forcé des Ouïghours existent. Le mouvement a été lancé après l'imposition lundi par l'Union européenne, le Royaume-Uni, les États-Unis et le Canada de sanctions contre Pékin sur le traitement des Ouïghours. Difficile de penser que la coïncidence soit due au hasard. Quelques jours après l'annonce, lundi, de sanctions visant la Chine par l'Union européenne UE, le Royaume-Uni, les États-Unis et le Canada, une campagne de boycott contre de marques d'habillement comme H&M, Nike ou encore Burberry prend de l'ampleur en que Pékin a répliqué aux pénalités en sanctionnant dix personnalités européennes et a étendu vendredi ses sanctions à neuf Britanniques ainsi que quatre entités, les déclarations de grandes marques d'habillement sur le travail forcés des Ouïghours dans les champs de coton du Xianjiang sont opportunément 2020, le Suédois H&M, l'Américain Nike, l'Allemand Adidas ou encore le Japonais Uniqlo avaient publié des communiqués dans lesquels ils s'engageaient à ne plus utiliser de coton issu des cultures de la province chinoise du Xinjiang après la publication de plusieurs études faisant état de travail forcé des Ouighours dans les champs de population, principalement musulmane et parlant une langue turcique, représente un peu moins de la moitié des 25 millions d'habitants du Xinjiang. Selon des études publiées par des instituts américains et australiens, au moins 1 million d'entre eux ont été internés dans des "camps" et certains soumis à du "travail forcé"."Vous rêvez !"Mercredi, les articles H&M ont été retirés des principaux sites de ventes en ligne chinois – Alibaba, et Pinduoduo. Les boutiques de l'enseigne sont néanmoins restées polémique s'est propagée sur les réseaux sociaux, où les prises de position contre les marques en question se sont multipliées après les déclarations de la Ligue de la jeunesse communiste, une organisation affiliée au parti au pouvoir. "Diffuser des rumeurs et boycotter le coton du Xinjiang, tout en espérant gagner de l'argent en Chine ? Vous rêvez !", avait-elle écrit, laissant entrevoir le signe d'une possible intervention de l'exécutif dans la campagne de l'annonce par plusieurs acteurs et chanteurs chinois qu'ils coupaient tout lien avec Nike, Adidas, Uniqlo, Converse ou encore Calvin Klein, dont ils ou elles étaient les ambassadeurs d'image, a accentué le mouvement de boycott."Les intérêts du pays passent avant tout", a indiqué l'actrice Tan Songyun pour mettre fin à son partenariat avec Nike, se disant "fermement opposée à toutes les actions malveillantes visant à salir [la Chine]".Selon le correspondant du Monde, Simon Leplâtre, "jeudi, sur les réseaux sociaux chinois, certains se [sont] film[és] mettant le feu à leur collection de baskets Nike"."Aucune position politique"Soucieuse d'éteindre l'incendie, la marque américaine Nike a déclaré dès mercredi que l'entreprise n'endossait "aucune position politique". Quant au communiqué du groupe suédois H&M datant de 2020, il n'était plus visible jeudi sur le site Internet du groupe – signe d'un possible marques visées ont reçu plusieurs soutiens politiques internationaux. Le Premier ministre suédois Stefan Löfven a notamment défendu vendredi la marque suédoise H&M. "Je pense que c'est très bien quand les entreprises prennent leurs responsabilités sur les conditions de travail des salariés partout dans le monde, que les salariés soient traités avec respect", a-t-il déclaré lors d'une conférence de États-Unis ont également condamné la "campagne" de "boycott" orchestrée par la Chine. "Nous saluons et nous soutenons les entreprises qui adhèrent aux lois américaines et garantissent que les biens que nous consommons ne sont pas produits grâce au travail forcé", a déclaré à la presse une porte-parole de la diplomatie américaine, Jalina boycott pourrait s'étendre dans les prochains jours à d'autres marques ayant pris position sur les cultures de coton au Xinjiang. Les noms de Zara, Gap, New Balance ou encore Fila circulaient sur le réseau social chinois Weibo jeudi."Réaffirmer l'opposition à toute forme de travail forcé"Le collectif Éthique sur l'étiquette a publié vendredi une série de messages sur Twitter appelant les marques d'habillement à "réaffirmer leur opposition à toute forme de travail forcé, notamment des Ouïghours". Le collectif craint que des marques d'habillement ne retirent leur affirmation sur le coton du Xinjiang face à la crainte de ne plus avoir accès au marché chinois. Jeudi sur Weibo, la marque allemande de vêtements de luxe Hugo Boss n'a pas hésité à affirmer qu'elle continuerait à "acheter et soutenir le coton du Xinjiang". Dans un communiqué publié sur son site, la marque affirme pourtant son opposition à utiliser du coton de cette province du nord-ouest. Interrogée par l'agence Hong Kong free press, la marque allemande a assuré n'avoir jamais utilisé de matière première "provenant directement de la province du Xinjiang".Questionnée sur le double discours destiné aux consommateurs chinois d'une part et occidentaux d'autre part, la marque ne s'est pas AFP
LeCollectif Éthique sur l’étiquette cherche à promouvoir l’émergence de nouveaux comportements économiques pour le respect des droits fondamentaux dans les pays du Sud. Depuis sa création, le Collectif demande aux entreprises présentes en France et aux grandes marques françaises et internationales de veiller aux conditions de production des
Comme chaque année depuis 2014, le groupe de travail dédié à l’élaboration d’un texte contraignant sur les entreprises transnationales et les droits humains se réunira au sein du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies. Sa mission rédiger un traité afin que les sociétés transnationales soient tenues juridiquement responsables des violations des droits humains et des crimes environnementaux qu’elles peuvent commettre. Dans le même temps, au niveau européen, le parlement et la commission travaillent depuis plusieurs mois à la rédaction d’une directive contraignant les sociétés transnationales. L’année dernière, le collectif de la Corrèze de l’Éthique sur l’étiquette ESE avait relayé la pétition citoyenne stop impunité réclamant l’adoption de ce traité. Cette pétition avait réuni plus de 800 000 signatures au niveau européen. Cette année, ce sont les élus qui sont sollicités afin de soutenir ces projets de traité et de directive à un moment charnière de leur élaboration. En effet l’adoption de la directive européenne est prévue pour l’année prochaine. Dans ce contexte, le collectif de la Corrèze de l’ESE s’est cette fois-ci adressée aux maires de Corrèze au travers de l’Association des maires afin d’appeler de leurs vœux l’aboutissement de ces travaux. Cet appel corrézien rejoindra les autres engagements de maires du monde entier, que l’ESE espère nombreux. La finalisation de ces travaux permettrait d’étendre le premier pas effectué par la France en 2017, année où la loi sur le devoir de vigilance des entreprises a été adoptée. Cette loi, pionnière à cette époque, avait fait l’objet de nombreux travaux parlementaires auxquels avaient participé le collectif de l’ESE aux côtés d’autres associations telles qu’Amnesty international. Dans un contexte international de pandémie liée au COVID-19 au cours de laquelle ont à nouveau été constatés des travailleurs non-protégés, des salaires non-payés, des ouvriers ballottés selon les évolutions du marché, la nécessité de la finalisation puis l’adoption des traité et directive internationaux est toujours aussi forte. Contact collectif de la Corrèze de l’Éthique sur l’étiquetteGilberte CatalifaudCatégoriesAlbum éthique, Bien-être collectif, Bien-être collectif, Politique Étiquettes Covid-19 Laisser un commentaire. Louis Pasteur incite les jeunes à contribuer au progrès de l’humanité . 11 janvier 2022 23 juin 2021 par Michèle Dotrenge. Le 27 décembre 1892, le président français, Sadi Carnau a réuni 4000 invités de choix à la Sorbonne pour rendre
Le collectif, au niveau national, rassemble de nombreuses organisations telles que Oxfam, Artisans du monde, Action Aid, ainsi que la CFDT. La structure est également présente à l’échelle locale où elle regroupe les mêmes acteurs ainsi que Colecosol ; un collectif promouvant le commerce équitable. Les nombreuses actions menées ont permis l’adoption de la loi relative au devoir de vigilance des entreprises en 2017. L’objectif est affirmé interpeller les dirigeants pour faire bouger les lignes et agir concrètement afin que les droits humains soient respectés, qui plus est dans un contexte où la pandémie de Covid-19 fait des ravages. Crise du Covid 19 et catalyseur des écarts sociaux En effet, la situation s’avère dramatique pour de nombreuxses travailleurses puisque ces derniers ont subi une perte d’activité conséquente, et ce dès le printemps 2020. Effet secondaire de la crise ; 10% d’ouvrierres se sont retrouvés sans emploi, sans indemnités, et sans protection sociale. Il est assez aisé d’en déduire que la précarité accrue a débouché sur des situations dramatiques du point de vue économique et sanitaire. Effectivement, les travailleurses se sont retrouvés face à un choix cornélien travailler et risquer de contracter le Covid 19 ou rester confinés et perdre une source de revenus. Cette situation est d’autant plus ubuesque que l’on a pu observer les profits records d’enseignes telles que Nike +11% reversés en dividendes et Amazon 200% de ses bénéfices soit 21,3 milliards de dollars. Ces écarts considérables posent à nouveau la question de la redistribution des richesses. Comment agir concrètement pour obtenir plus de justice sociale? Pay your workers Dès novembre 2020, les 40 pays membres d’une organisation de défense des droits humains se sont rassemblés pour créer la coalition Pay your Workers et lancer la campagne de mobilisation du même nom. L’objectif est simple tirer la sonnette d’alarme sur les conditions de travail afin que les droits des travailleurses soient davantage respectés. À ce jour, il est encore possible de signer la pétition en ligne. Localement, le collectif s’est mobilisé en allant à la rencontre du consommateur afin d’informer et sensibiliser sur la problématique du textile éthique. Le constat est simple, derrière chaque vêtement se cache un travailleur précaire. Les alternatives Par ailleurs, la mobilisation a également permit de mettre en lumière les alternatives existantes. En effet, des enseignes engagées dans la transition écologique telles qu’Artisan du monde ou Vethétic proposent un ensemble de produits produits compatibles avec le respect des droits humains et de la planète. Nos choix en terme de consommation consommer moins et mieux ont autant d’impact qu’un bulletin de vote, œuvrons pour plus d’éthique derrière l’étiquette. Pour aller plus loin Législation Loi n° 2017-399 relative au devoir de vigilance des sociétés mères et des entreprises donneuses Les acteurs ouvre un nouvel onglet
Crééen 1995, le Collectif Ethique sur l’étiquette regroupe des associations de solidarité internationale, des syndicats, des associations de consommateurs et des mouvements de d’éducation populaire, engagés pour le respect des droits humains au travail et pour la reconnaissance du droit à l’information des consommateurs.Le 15 décembre 2021 - La Cour de cassation vient de rendre sa décision dans le cadre de l’affaire opposant le géant pétrolier Total à six associations françaises et ougandaises – les Amis de la Terre France, Survie, AFIEGO, CRED, NAPE et NAVODA -, qui constitue la première action en justice sur le fondement de la loi sur le devoir de vigilance des multinationales. Clôturant près de deux ans de bataille procédurale, la juridiction suprême a donné raison aux associations en rejetant la compétence des tribunaux de commerce [1]. Alors que les violations perdurent et se multiplient sur le terrain, l’affaire va donc retourner en première instance pour être enfin examinée au fond par un tribunal judiciaire. Après une décision du tribunal judiciaire de Nanterre en janvier 2020, qui s’était déclaré incompétent au profit du tribunal de commerce, et sa confirmation en décembre 2020 par la Cour d’appel de Versailles [2], les Amis de la Terre France, Survie et leurs quatre partenaires ougandais avaient décidé début 2021 de se pourvoir en cassation, avec le soutien, sur cette question de la compétence, d’ActionAid France, du CCFD-Terre Solidaire, du Collectif Éthique sur l’étiquette et de la CFDT. Pour les associations, la décision rendue aujourd’hui par la Cour de cassation, donnant compétence au tribunal judiciaire, est une victoire importante. La Cour a tranché en faveur des associations en reconnaissant le “droit d’option” dont celles-ci bénéficient en tant que requérantes non commerçantes [3]. En confiant l’affaire au tribunal judiciaire, cette décision permet de s’inscrire dans l’esprit de la loi sur le devoir de vigilance. En effet, cette loi a pour objectif de rendre les entreprises responsables des impacts de leurs activités sur les tiers que sont les salarié-e-s de ses filiales, fournisseurs et sous-traitants, les communautés locales ou encore l’environnement. Alors que le tribunal de commerce tire sa légitimité de la connaissance du monde des affaires, il s’agit ici d’enjeux externes, de protection des droits humains et de la planète, qui ne peuvent être réduits à un litige purement commercial. De plus, cette décision s’inscrit dans la même logique que l’article adopté il y a peu par le Parlement dans le cadre de la loi sur la Confiance dans l’institution judiciaire - qui sera bientôt promulguée -, donnant dorénavant compétence au tribunal judiciaire de Paris pour toutes les affaires fondées sur la loi sur le devoir de vigilance [4]. Pour Juliette Renaud, des Amis de la Terre France, Nous sommes soulagés par cette décision de la Cour de cassation, qui vient enfin clôturer près de deux longues années de bataille de procédure. Nous sommes cependant très inquiets par les délais que cette question a engendrés pendant ce temps, selon nos enquêtes, plus de 100 000 personnes sont toujours privées totalement ou partiellement de leurs terres et de leurs moyens de subsistance en Ouganda et en Tanzanie [5]. Il y a urgence à agir, et nous espérons que la décision à venir sur le fond permettra d’ordonner à Total de prendre enfin des mesures concrètes pour faire cesser ces violations ». Pour Thomas Bart, de Survie, Cette décision constitue une première victoire dans la longue bataille judiciaire que nous avons engagée contre la multinationale. Nous allons enfin pouvoir nous concentrer sur le fond de l’affaire. Malgré les alertes répétées de la société civile, le projet continue d’avancer à marche forcée sans se soucier de la répression des opposants sur le terrain nos partenaires et les membres de communautés qui osent élever leurs voix contre ce mégaprojet pétrolier font l’objet d’intimidations croissantes et les arrestations arbitraires se multiplient [6] ». Cette décision de la Cour de cassation renvoie l’affaire au tribunal judiciaire de Nanterre, où une audience, portant enfin sur le fond de l’affaire, devrait donc se tenir dans les prochains mois. Contacts presse • Amis de la Terre France Juliette Renaud, +33 6 37 65 56 40, • Survie Thomas Bart, +33 7 70 06 90 53, • ActionAid France- Peuples Solidaires Maelys Orellana, • CCFD-Terre Solidaire Sophie Rebours, + 33 7 61 37 38 65, • Collectif Ethique sur l’étiquette Nayla Ajaltouni, +33 6 62 53 34 56, Notes [1] La décision de la Cour de cassation est disponible ici. [2] Voir le communiqué de nos associations le 10 décembre 2020 “Affaire Total Ouganda la cour d’appel de Versailles renvoie au tribunal de commerce“. Pour en savoir plus sur l’historique de cette action en justice, lire la note des Amis de la Terre et Survie octobre 2020 Total Ouganda – Première action en justice sur le devoir de vigilance des multinationales où en est-on ? [3] Selon le droit d’option, si le requérant est non commerçant, comme c’est le cas de nos associations, il peut choisir de porter un litige contre une société commerciale devant le tribunal judiciaire ou devant le tribunal de commerce. En novembre 2020, ce principe a été réaffirmé par la Cour de cassation dans l’arrêt “Uber”, même dans le cas où le litige avait un lien direct avec la gestion arrêt disponible ici. C’est sur cet arrêt que s’était appuyé le tribunal judiciaire de Nanterre dans l’affaire “Total climat”, également fondée sur la loi sur le devoir de vigilance. [4] Voir le communiqué de nos associations le 21 octobre 2021 Attribution de la compétence à un tribunal judiciaire les parlementaires sauvent l’esprit de la loi sur le devoir de vigilance ! [5] Voir l’enquête des Amis de la Terre France et Survie octobre 2020 Un cauchemar nommé Total - Une multiplication alarmante des violations des droits humains en Ouganda et en Tanzanie. [6] Voir le reportage du Monde, publié le 26 novembre 2021 “En Ouganda, le pétrole de Total impose le silence et la peur”.Wztmo. 37618811645929914632461301